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L’industrie alimentaire a perdu 14,5 % de sa valeur ajoutée en dix ans

L’industrie alimentaire française a perdu 14,5 % de sa valeur ajoutée en dix ans, a indiqué l’Association nationale de l’industrie alimentaire (Ania) le 20 mars lors de sa conférence de presse annuelle de bilans économiques. Face à cette perte de valeur ajoutée qui freine la reprise du chiffre d’affaires et compromet la compétitivité française, l’Ania a affirmé sa volonté d’inverser le système destructeur de la guerre des prix à travers le projet de loi Egalim.


 

Par Publié par Cédric Michelin
L’industrie alimentaire a perdu 14,5 % de sa valeur ajoutée en dix ans

Locomotive industrielle par son chiffre d’affaires (180 milliards d’euros, Mrd €), par les emplois générés (429 000) et son excédent à l’export (7,6 Mrd €), l’industrie alimentaire française perd rapidement ce qui a fait sa force. Elle a perdu 14,5 % de sa valeur ajoutée en dix ans, et le reste en découle, a exposé Jean-Philippe Girard, président de l’Ania.

Les conséquences de la perte de valeur

Le chiffre d’affaires de l’industrie alimentaire a moins augmenté (3,9 % en 2017) que dans le reste de l’industrie (+5,8 %). Son taux de marge (rapport correspondant à l’excédent brut d’exploitation sur la valeur ajoutée) a régressé de 6 points en dix ans, passant de 47,3 % à 41,4 %), singulièrement depuis la mise en place de la LME (Loi de modernisation de l’économie, adoptée en 2008). En outre, elle accuse un retard de compétitivité (- 14,5 %) par rapport à ses homologues d’Angleterre (+ 11,1 %), d’Italie (+ 20,6 %) et surtout d’Espagne (+ 22 %). Pendant ce temps les Pays-Bas ont ravi à la France la place de troisième exportateur mondial agroalimentaire, a constaté Jean-Philippe Girard.

S’agissant de la hausse du chiffre d’affaires, non seulement elle est plus modeste que dans le reste de l’industrie manufacturière, mais elle est surtout imputable à la dynamique de l’export et à la hausse des prix des matières premières alimentaires (+12 %), a commenté Jean-Philippe Girard. La part des matières premières représente près de 55 % du chiffre d’affaires de l’agroalimentaire, contre 36 % dans le reste de l’industrie. Pourtant, malgré cette hausse des cours des matières premières, l’industrie alimentaire a enregistré une déflation de -0,1 % en 2017. « Depuis 2014, nous avons connu 45 mois consécutifs de déflation. La guerre des prix perdure, soit une destruction de valeur de près de 4 Mrd € pour la filière alimentaire depuis 2014. Il est temps de mettre fin à l’hémorragie », a souligné Jean-Philippe Girard.

L’industrie alimentaire a perdu 14,5 % de sa valeur ajoutée en dix ans

L’industrie alimentaire a perdu 14,5 % de sa valeur ajoutée en dix ans

Locomotive industrielle par son chiffre d’affaires (180 milliards d’euros, Mrd €), par les emplois générés (429 000) et son excédent à l’export (7,6 Mrd €), l’industrie alimentaire française perd rapidement ce qui a fait sa force. Elle a perdu 14,5 % de sa valeur ajoutée en dix ans, et le reste en découle, a exposé Jean-Philippe Girard, président de l’Ania.

Les conséquences de la perte de valeur

Le chiffre d’affaires de l’industrie alimentaire a moins augmenté (3,9 % en 2017) que dans le reste de l’industrie (+5,8 %). Son taux de marge (rapport correspondant à l’excédent brut d’exploitation sur la valeur ajoutée) a régressé de 6 points en dix ans, passant de 47,3 % à 41,4 %), singulièrement depuis la mise en place de la LME (Loi de modernisation de l’économie, adoptée en 2008). En outre, elle accuse un retard de compétitivité (- 14,5 %) par rapport à ses homologues d’Angleterre (+ 11,1 %), d’Italie (+ 20,6 %) et surtout d’Espagne (+ 22 %). Pendant ce temps les Pays-Bas ont ravi à la France la place de troisième exportateur mondial agroalimentaire, a constaté Jean-Philippe Girard.

S’agissant de la hausse du chiffre d’affaires, non seulement elle est plus modeste que dans le reste de l’industrie manufacturière, mais elle est surtout imputable à la dynamique de l’export et à la hausse des prix des matières premières alimentaires (+12 %), a commenté Jean-Philippe Girard. La part des matières premières représente près de 55 % du chiffre d’affaires de l’agroalimentaire, contre 36 % dans le reste de l’industrie. Pourtant, malgré cette hausse des cours des matières premières, l’industrie alimentaire a enregistré une déflation de -0,1 % en 2017. « Depuis 2014, nous avons connu 45 mois consécutifs de déflation. La guerre des prix perdure, soit une destruction de valeur de près de 4 Mrd € pour la filière alimentaire depuis 2014. Il est temps de mettre fin à l’hémorragie », a souligné Jean-Philippe Girard.

L’industrie alimentaire a perdu 14,5 % de sa valeur ajoutée en dix ans

L’industrie alimentaire a perdu 14,5 % de sa valeur ajoutée en dix ans

Locomotive industrielle par son chiffre d’affaires (180 milliards d’euros, Mrd €), par les emplois générés (429 000) et son excédent à l’export (7,6 Mrd €), l’industrie alimentaire française perd rapidement ce qui a fait sa force. Elle a perdu 14,5 % de sa valeur ajoutée en dix ans, et le reste en découle, a exposé Jean-Philippe Girard, président de l’Ania.

Les conséquences de la perte de valeur

Le chiffre d’affaires de l’industrie alimentaire a moins augmenté (3,9 % en 2017) que dans le reste de l’industrie (+5,8 %). Son taux de marge (rapport correspondant à l’excédent brut d’exploitation sur la valeur ajoutée) a régressé de 6 points en dix ans, passant de 47,3 % à 41,4 %), singulièrement depuis la mise en place de la LME (Loi de modernisation de l’économie, adoptée en 2008). En outre, elle accuse un retard de compétitivité (- 14,5 %) par rapport à ses homologues d’Angleterre (+ 11,1 %), d’Italie (+ 20,6 %) et surtout d’Espagne (+ 22 %). Pendant ce temps les Pays-Bas ont ravi à la France la place de troisième exportateur mondial agroalimentaire, a constaté Jean-Philippe Girard.

S’agissant de la hausse du chiffre d’affaires, non seulement elle est plus modeste que dans le reste de l’industrie manufacturière, mais elle est surtout imputable à la dynamique de l’export et à la hausse des prix des matières premières alimentaires (+12 %), a commenté Jean-Philippe Girard. La part des matières premières représente près de 55 % du chiffre d’affaires de l’agroalimentaire, contre 36 % dans le reste de l’industrie. Pourtant, malgré cette hausse des cours des matières premières, l’industrie alimentaire a enregistré une déflation de -0,1 % en 2017. « Depuis 2014, nous avons connu 45 mois consécutifs de déflation. La guerre des prix perdure, soit une destruction de valeur de près de 4 Mrd € pour la filière alimentaire depuis 2014. Il est temps de mettre fin à l’hémorragie », a souligné Jean-Philippe Girard.