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Ouverture de la chasse

L'intérêt collectif doit toujours primer lorsqu'il s'agit de chasser

L’heure de l’ouverture de la chasse est l’occasion d’évoquer les problématiques liées au gibier et aux nuisibles dans les campagnes.

L'intérêt collectif doit toujours primer lorsqu'il s'agit de chasser

Un peu comme le climat dont le dérèglement actuel chamboule tous nos repères, l’évolution de la faune sauvage n’en finit pas de nous surprendre. Qui aurait imaginé le retour du loup en France il y seulement 40 ans ? La nature change sans crier gare – souvent sous l’influence volontaire ou non de l’homme - et c’est ainsi que l’on croise désormais castors, cigognes, cerfs, chamois en Saône-et-Loire… Invisible dans les années 1980, le sanglier se montre de plus en plus au grand jour. Plus exactement, ce sont ses dégâts que l’on constate toujours plus nombreux dans les exploitations agricoles. Idem pour le très prolifique ragondin dont on redoute des problèmes sanitaires liés notamment à la leptospirose. Deux bons exemples pour démontrer tout l’intérêt d’une gestion collective et concertée des populations de gibier et de nuisibles. Sous l’impulsion de l’association Cultivons nos Campagnes, un plan de régulation départemental du ragondin a été mis sur pied avec les collectivités et les piégeurs agréés. Pour le sanglier, la Saône-et-Loire est dotée d’un plan de gestion collectif disposant de tous les outils pour mener une saine régulation. Mais pour réussir, il faut une volonté locale responsable. Chasseurs, piégeurs, agriculteurs, élus… : il faut que tout le monde se sente concerné par l’intérêt collectif. Que tout le monde sache s’écouter. Et que tout le monde fasse son devoir. L’espace rural n’est pas un terrain de jeu. Chacun a ses responsabilités. Il en va de la santé et de la sécurité publique.