Marché du vin au Japon
La Bourgogne doit préparer l'avenir
6e importateur de vins au monde, avec plus de 2 millions d’hectolitres
de vins, le Japon reste un marché clé en Asie. C’est le 3e marché
export des vins de Bourgogne. Peu exposés à la concurrence du fait de
leur positionnement milieu et haut de gamme, ils continuent d’avoir le
vent en poupe. Mais demain se prépare aujourd’hui !
de vins, le Japon reste un marché clé en Asie. C’est le 3e marché
export des vins de Bourgogne. Peu exposés à la concurrence du fait de
leur positionnement milieu et haut de gamme, ils continuent d’avoir le
vent en poupe. Mais demain se prépare aujourd’hui !
Après une stagnation d’une dizaine d’années, l’importation de vins au Japon est entrée, depuis 2008, dans une phase de croissance constante en volume (+ 6 % par an depuis 2007). Celle-ci ne devrait pas s’essouffler à moyen terme : le marché n’est pas encore arrivé à maturité. La catastrophe de 2010 a même encouragé les Japonais à profiter davantage de la vie, accentuant la consommation de vin.
La France tire parti de cette situation. Ses expéditions de vins sont reparties à la hausse depuis 2010, contribuant à conforter sa notoriété et sa position milieu et haut de gamme.
Les vins de Bourgogne, après 10 ans de relative stabilité, ont établi des niveaux record en 2011 (+12 % en volume/2010, 8,6 millions de bouteilles pour 85 millions d’euros). La croissance est même encore plus forte en 2012 avec +26 % en volume et +24 % en valeur sur les 9 premiers mois.
La Bourgogne a, jusque-là, écoulé une part importante de ses volumes sur le circuit CHR (Café-Hôtels-Restaurants). Or, ce marché très atomisé évolue : développement des circuits de vente à emporter (cavistes, Internet…) au détriment des lieux de consommation sur place (restaurants, bars à vin et prise en compte bien plus importante des prix par les consommateurs (les prix moyens d’achat ont connu une forte baisse depuis le début de la crise).
Les vins de Bourgogne devront donc s’appuyer sur une offre de produits plus diversifiée et un nombre important d’acteurs pour consolider leurs ventes en restaurant (et les développer en bars à vins), tout en favorisant leur développement sur les autres circuits.
La France tire parti de cette situation. Ses expéditions de vins sont reparties à la hausse depuis 2010, contribuant à conforter sa notoriété et sa position milieu et haut de gamme.
Les vins de Bourgogne, après 10 ans de relative stabilité, ont établi des niveaux record en 2011 (+12 % en volume/2010, 8,6 millions de bouteilles pour 85 millions d’euros). La croissance est même encore plus forte en 2012 avec +26 % en volume et +24 % en valeur sur les 9 premiers mois.
La Bourgogne a, jusque-là, écoulé une part importante de ses volumes sur le circuit CHR (Café-Hôtels-Restaurants). Or, ce marché très atomisé évolue : développement des circuits de vente à emporter (cavistes, Internet…) au détriment des lieux de consommation sur place (restaurants, bars à vin et prise en compte bien plus importante des prix par les consommateurs (les prix moyens d’achat ont connu une forte baisse depuis le début de la crise).
Les vins de Bourgogne devront donc s’appuyer sur une offre de produits plus diversifiée et un nombre important d’acteurs pour consolider leurs ventes en restaurant (et les développer en bars à vins), tout en favorisant leur développement sur les autres circuits.
