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Orages et grêle des 30 juin et 1er juillet

La Bresse, lourdement touchée

Samedi 30 juin et dimanche 1er juillet, une série d'orages de grêle s'abattait sur le département de Saône-et-Loire, d'est en ouest, avec des impacts très marqués sur le vignoble (lire notre édition du 6 juillet en page 9), mais aussi en Bresse bourguignonne. Ce vendredi, le préfet de Saône-et-Loire se rend à Bosjean pour constater l'ampleur des débats.
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Les 30 juin et 1er juillet, la grêle a frappé violemment nombre d'exploitations agricoles du département, d'est en ouest, avec des impacts très marqués en zone viticole, mais surtout en Bresse. immédiatement alertés, les services de la FDSEA ont lancé un vaste recensement pour connaître au mieux la réalité des conséquences sur les cultures, mais aussi sur les bâtiments d'exploitation et ces conséquences sont nombreuses et lourdes chez de nombreux producteurs.
Sont ainsi remontés de nombreux dégâts aux cultures sur le colza, les blés, les orges à quelques jours d'être récoltés, avec en conséquences des grains au sol, des épis brisés, des pailles couchées et des pertes de rendement immédiates. Il y a aussi d'importants dégâts sur les cultures en végétation comme les maïs ou les tournesols, mais aussi sur les parcelles de foin destinées à être fauchées, par le grêle et par les impressionnants volumes d'eau tombés en des temps relativement brefs. Il y a aussi les cultures légumières et maraîchères, avec à la clé de très lourdes pertes... Sans compter les dégâts sur les serres en verre comme en plastique, sur les toitures des bâtiments agricoles, des poulaillers, des stabulations, des hangars de stockage... Selon les artisans du secteur, 90 % des bâtiments endommagés sont des bâtiments agricoles, avec des risques de chute pour les exploitants qui ne manqueront pas de chercher à réparer par eux-mêmes ces dégâts... On ne parle pas ici des dégâts sur les maisons d'habitation, les agriculteurs étant également concernés, sur les voitures et autres véhicules, alors que les grêlons étaient gros comme des œufs de pigeon, voire comme des balles de ping-pong ou pire encore comme des boules de pétanque !
Partout, les meurtrissures sont importantes et c'est souvent une année de travail, quand ce n'est pas plus qui se trouve réduite à néant. Les séquelles seront de taille pour la plupart des exploitants concernés. Lors du dernier conseil d'administration de la FDSEA, ce lundi, les administrateurs de la Bresse ont insisté sur le caractère hors du commun de ces orages, de la puissance et de l'intensité des épisodes de grêle, rarement vus de mémoire d'Homme.
Après synthèse de ces données et des questions en suspens, la FDSEA a invité François Philizot, préfet de Saône-et-Loire, à constater sur le terrain la gravité de la situation. Ce vendredi, à Bosjean, rendez-vous est donné à 9 heures au Gaec des Dagonots, chez Guy et Vincent Jacquart. Nous en reparlerons dans notre prochaine édition.