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Cave de Lugny

La Cave de Lugny entend poursuivre la dynamique de succès

L’assemblée générale de la Cave de Lugny a permis de constater l’excellente santé de la structure coopérative. La dynamique devrait être entretenue voire développée grâce à l’ouverture du nouveau caveau de dégustation au mois d’avril prochain.

La Cave de Lugny entend poursuivre la dynamique de succès

En ce jeudi 21 février printanier, la salle des fêtes de Saint-Gengoux-de-Scissé était comme de coutume copieusement garnie au moment de découvrir le bilan du dernier exercice de la Cave de Lugny. Forte de 193 exploitations sur 25 communes et totalisant vingt appellations, la structure coopérative affiche des résultats qui donnent forcément le sourire aux adhérents.

Des comptes au beau fixe

Ainsi, l’exercice 2017-2018 laissera le souvenir d’un excellent millésime. Alors que le chiffre d’affaires est passé de 35.469.929 € il y a douze mois à 36.824.928 € en 2018, soit une augmentation de 3.80 %, le taux de marge est également en hausse de 3.80 %. A noter que le chiffre d’affaires est composé à 62 % par la vente en bouteilles, 37 % pour le vrac et 1 % au niveau du négoce. Si l’on s’intéresse simplement au volume, sur les 86.170 hectolitres commercialisés (contre 82.605 hectolitres en 2017), ils se répartissent entre vrac (40.993 hectolitres), bouteilles (44.877 hectolitres, soit 5.983.568 cols de 75 cl) et négoce (300 hectolitres). Au final, la Cave de Lugny présente un résultat de 250.361 € contre 150.396 € précédemment. Quant à l’investissement, la majeure partie concerne le nouveau bâtiment. Soit 577.000 € sur un total global d’investissement global de 1.156.000 €. Il y a aussi 245.000 € pour la rénovation d’un bâtiment, 208.000 € pour du matériel de vinification, de vendange et d’emballage, 91.000 € pour du matériel de bureau et des logiciels ainsi que 35.000 € pour du matériel de transport.

Stratégie commerciale confortée

Lors de son rapport moral, Marc Sangoy a souligné que le dernier exercice a été celui des records avec une augmentation des volumes vendus et une meilleure valorisation à l’export. La part bouteille continue à progresser en conservant une bonne valorisation par rapport au vrac, en baisse cette année. « Cela nous conforte dans notre stratégie commerciale ». L’occasion aussi de rappeler l’importance du VCI qu’il faut utiliser avec le plus de justesse possible. La volonté est de renforcer la stratégie bouteilles. Ce qui s’est traduit, notamment, par l’embauche de deux commerciaux supplémentaires dont l’un pour l’export. Marc Sangoy a en outre souligné l’importance de la sortie de Sainchargny, une marque qui appartient à la Cave de Lugny. Quant au nouveau caveau, « il permettra de conforter et d’augmenter les ventes tout en développant l’accueil du public. » La volonté est aussi de travailler sur l’attractivité de la cave et de ses vins. Avec, notamment, une gamme bio visant à répondre à l’attente des adhérents et des clients. Seul petit bémol, la complexité à mettre cette démarche bio en place. Par ailleurs, le projet un homme un vin sera l’occasion de personnaliser une cuvée. Loin d’être évident à mettre en place, il tend à concevoir des cuvées identifiées sur lesquelles travaillent une petite dizaine de jeunes adhérents. Marc Sangoy s’est félicité du travail réalisé avec le Groupement d’employeur géré avec la FDSEA qui a permis de résoudre certaines difficultés pour trouver de la main d’œuvre. Côté projets, le président estime qu’il faut « moderniser notre réception de manière globale. » Tout en rappelant l’importance de la démarche VDD (Vignerons en développement durable), il a souligné la « pression de la société avec l’utilisation des phytosanitaires. Il faut proposer des solutions pour éviter les arrachages », notamment aux abords des habitations et lieux dits "sensibles" (écoles, Ehpad...).

Plus de valeur en quinze ans

Pour sa part, Edouard Cassanet, directeur de la Cave de Lugny, a évoqué l’aspect production et commercialisation. Ainsi, depuis 2012, il y a eu un bon de 33 % sur l’ensemble des cépages. Soit presque un septennat de bonne valorisation. L’objectif est de maintenir ce niveau même si cela sera sans doute compliqué. Son intervention a aussi été l’occasion de jeter un œil dans le rétroviseur. Ainsi, en 2002, la cave avait commercialisé 104.807 hectolitres avec 75.215 hectolitres en vrac et 29.592 hectolitres vendus en bouteilles pour un chiffre d’affaires de 24.600.000 €. Des chiffres à rapprocher à ceux du dernier exercice avec certes moins de production mais une autre répartition des ventes et une bien meilleure valorisation des 86.170 hectolitres qui génèrent 36.824.928 € de chiffre d’affaires. Evoquant le stock VCI dont l’origine date de 2013, ce stock est aujourd’hui de 12.513 hectolitres avec un maximum possible de 18.785 hectolitres. Il s’agit certes d’un matelas de sécurité mais c’est également lourd à gérer selon Edouard Cassanet. Du côté de l’export, la situation actuelle est très bonne. Notamment sur les marchés classiques à l’image de l’Angleterre et du Benelux. Il y a aussi une vraie progression dans les pays nordiques et aux Etats-Unis. Seul hic, le cours du vrac qui est orienté à la baisse.

La Cave de Lugny entend poursuivre la dynamique de succès

La Cave de Lugny entend poursuivre la dynamique de succès

En ce jeudi 21 février printanier, la salle des fêtes de Saint-Gengoux-de-Scissé était comme de coutume copieusement garnie au moment de découvrir le bilan du dernier exercice de la Cave de Lugny. Forte de 193 exploitations sur 25 communes et totalisant vingt appellations, la structure coopérative affiche des résultats qui donnent forcément le sourire aux adhérents.

Des comptes au beau fixe

Ainsi, l’exercice 2017-2018 laissera le souvenir d’un excellent millésime. Alors que le chiffre d’affaires est passé de 35.469.929 € il y a douze mois à 36.824.928 € en 2018, soit une augmentation de 3.80 %, le taux de marge est également en hausse de 3.80 %. A noter que le chiffre d’affaires est composé à 62 % par la vente en bouteilles, 37 % pour le vrac et 1 % au niveau du négoce. Si l’on s’intéresse simplement au volume, sur les 86.170 hectolitres commercialisés (contre 82.605 hectolitres en 2017), ils se répartissent entre vrac (40.993 hectolitres), bouteilles (44.877 hectolitres, soit 5.983.568 cols de 75 cl) et négoce (300 hectolitres). Au final, la Cave de Lugny présente un résultat de 250.361 € contre 150.396 € précédemment. Quant à l’investissement, la majeure partie concerne le nouveau bâtiment. Soit 577.000 € sur un total global d’investissement global de 1.156.000 €. Il y a aussi 245.000 € pour la rénovation d’un bâtiment, 208.000 € pour du matériel de vinification, de vendange et d’emballage, 91.000 € pour du matériel de bureau et des logiciels ainsi que 35.000 € pour du matériel de transport.

Stratégie commerciale confortée

Lors de son rapport moral, Marc Sangoy a souligné que le dernier exercice a été celui des records avec une augmentation des volumes vendus et une meilleure valorisation à l’export. La part bouteille continue à progresser en conservant une bonne valorisation par rapport au vrac, en baisse cette année. « Cela nous conforte dans notre stratégie commerciale ». L’occasion aussi de rappeler l’importance du VCI qu’il faut utiliser avec le plus de justesse possible. La volonté est de renforcer la stratégie bouteilles. Ce qui s’est traduit, notamment, par l’embauche de deux commerciaux supplémentaires dont l’un pour l’export. Marc Sangoy a en outre souligné l’importance de la sortie de Sainchargny, une marque qui appartient à la Cave de Lugny. Quant au nouveau caveau, « il permettra de conforter et d’augmenter les ventes tout en développant l’accueil du public. » La volonté est aussi de travailler sur l’attractivité de la cave et de ses vins. Avec, notamment, une gamme bio visant à répondre à l’attente des adhérents et des clients. Seul petit bémol, la complexité à mettre cette démarche bio en place. Par ailleurs, le projet un homme un vin sera l’occasion de personnaliser une cuvée. Loin d’être évident à mettre en place, il tend à concevoir des cuvées identifiées sur lesquelles travaillent une petite dizaine de jeunes adhérents. Marc Sangoy s’est félicité du travail réalisé avec le Groupement d’employeur géré avec la FDSEA qui a permis de résoudre certaines difficultés pour trouver de la main d’œuvre. Côté projets, le président estime qu’il faut « moderniser notre réception de manière globale. » Tout en rappelant l’importance de la démarche VDD (Vignerons en développement durable), il a souligné la « pression de la société avec l’utilisation des phytosanitaires. Il faut proposer des solutions pour éviter les arrachages », notamment aux abords des habitations et lieux dits "sensibles" (écoles, Ehpad...).

Plus de valeur en quinze ans

Pour sa part, Edouard Cassanet, directeur de la Cave de Lugny, a évoqué l’aspect production et commercialisation. Ainsi, depuis 2012, il y a eu un bon de 33 % sur l’ensemble des cépages. Soit presque un septennat de bonne valorisation. L’objectif est de maintenir ce niveau même si cela sera sans doute compliqué. Son intervention a aussi été l’occasion de jeter un œil dans le rétroviseur. Ainsi, en 2002, la cave avait commercialisé 104.807 hectolitres avec 75.215 hectolitres en vrac et 29.592 hectolitres vendus en bouteilles pour un chiffre d’affaires de 24.600.000 €. Des chiffres à rapprocher à ceux du dernier exercice avec certes moins de production mais une autre répartition des ventes et une bien meilleure valorisation des 86.170 hectolitres qui génèrent 36.824.928 € de chiffre d’affaires. Evoquant le stock VCI dont l’origine date de 2013, ce stock est aujourd’hui de 12.513 hectolitres avec un maximum possible de 18.785 hectolitres. Il s’agit certes d’un matelas de sécurité mais c’est également lourd à gérer selon Edouard Cassanet. Du côté de l’export, la situation actuelle est très bonne. Notamment sur les marchés classiques à l’image de l’Angleterre et du Benelux. Il y a aussi une vraie progression dans les pays nordiques et aux Etats-Unis. Seul hic, le cours du vrac qui est orienté à la baisse.

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