La chambre d'Agriculture a consacré sa dernière session à la santé des exploitants en cette période de crise
S’il est un sujet d’actualité bien que peu abordé, c’est celui de la santé des dirigeants d’entreprise, en l’occurrence pour ce qui nous concerne, celle des chefs d’exploitations agricoles et viticoles. La chambre d’Agriculture a consacré à ce thème sa dernière session.

« En cette rentrée, nous avons choisi de traiter d’un sujet un peu particulier avec des intervenants inhabituels et des invitations élargies », campait d’emblée Christian Decerle, le président de la chambre d’Agriculture de Saône-et-Loire, en ouvrant la session du 14 septembre à Jalogny. Et de fait, « notre département a été marqué ces derniers mois par plusieurs évènements tragiques pour des raisons qui ne sont pas que financières… », rappelait-il, faisant état « de situations qui nous interpellent tous et qui nous imposent de ne pas rester dans le seul constat. Nous avons le devoir de prendre des initiatives pour que des actes aussi désespérés, aussi extrêmes, ne se reproduisent pas ». L’allusion à la vague de suicides qui a ébranlé nos campagnes ces derniers mois, mais aussi à ce qui a été dénommé par les médias l’affaire Laronze.
Des regards extérieurs
Pour traiter de ce sujet, Christian Decerle avait souhaité sortir des sentiers battus, notamment au travers des témoignages d’Olivier Torrès, professeur à l’Université et à Montpellier business school et fondateur d’Amarok, l’observatoire Santé des dirigeants, d’une part et, d’autre part de Dominique Restino, président de la chambre de Commerce et d’Industrie de Paris et de l’Institut de mentorat Entrepreneurial France.
Deux regards qui surprendront peut être, mais dont la pertinence est évidente et s’inscrit dans la droite ligne de la campagne de mobilisation initiée avec la brochure "Saisir la main tendue" réalisée et diffusée en juin dernier par la chambre d’Agriculture de Saône-et-Loire. Deux regards qui venaient en complément de l’analyse de Hervé Lecâtre, responsable du service Entreprise de la chambre d’Agriculture.
« Nous devons sortir de notre monde agricolo-agricole, ouvrir notre réflexion à d’autres horizons pour être à même, chacun sur nos exploitations, de traverser les bons mais aussi et surtout les moments les plus difficiles », poursuivait Christian Decerle. Et ces moments difficiles sont pour le moins nombreux… Outre la crise économique, s’est abattu une crise de sens, une crise morale, celle d’une société repue, qui a perdu tous liens avec le monde du vivant et qui condamne sans analyser ni faire preuve de recul. Pour le monde agricole, le choc est violent. Il est existentiel. Il est celui du sens même que chacun alloue à ce qui était hier encore considéré comme « le plus beau métier du monde » mais qui, aujourd’hui, est à longueur de médias critiqué, sali, terni… Hervé Lecâtre n’hésitait à qualifier l’environnement dans lequel exerce l’agriculteur d’« hostile » : aléas économiques, climatiques, sanitaires, réglementaires…
La solitude du dirigeant
« La santé du dirigeant est la première valeur immatérielle de l’entreprise », rappelait Olivier Torrès, lui qui se définit comme un PMIste : « je m’intéresse aux PME, aux indépendants : artisans, commerçants, agriculteurs, professions libérales… ». Un secteur manifestement ignoré de l’économie tournée vers la seule macro-économie et les grands groupes. Or, les TPE en France, c’est dix millions d’emplois contre "seulement" 5,5 dans la fonction publique et 4,5 dans les grandes entreprises… C’est aussi 50 à 55 % du PIB. Or, « dans une PME ou une TPE, il n’y a pas de DRH, de Dir Com… Le modèle est différent et il n’est jamais ou très peu abordé ». Et les exemples ne manquent pas pour illustrer ses propos.
Dans ce contexte, « "je n’ai pas le temps d’être malade" me confie la plupart des chefs d’entreprise rencontrés. "Pas le droit" complètent d’autres… La question de la santé est évacuée alors même que c’est - et de loin ! - le premier capital immatériel de la PME ! », s’inquiète Olivier Torrès. « Et plus la taille de l’entreprise est petite et plus cela est vrai ». Seul, le dirigeant doit faire face au stress, à la surcharge de travail, à l’incertitude et bien entendu à la solitude.
Burn-out, suicide patronal… Face à l’anxiété, au pessimisme, « il faut parler et valoriser les facteurs salutogènes que sont le sentiment de maîtrise de son destin, l’endurance, l’optimisme… ». « Les indépendants ont des hauts très hauts et des bas très bas… », poursuivait le chercheur plaidant pour l’instauration de « filets de sécurité » et soulignant la nécessité de « faire avancer la question de la souffrance patronale ».
Débloquer des situations
« Le mentorat, c’est un chef d’entreprise, un entrepreneur qui accompagne un autre entrepreneur, qui va donner de son temps, une fois par mois pendant dix-huit mois, bénévolement. Bref qui va donner de soi », poursuivait Dominique Restino, mettant en avant la solidarité des hommes qui ne partagent alors pas un savoir-faire mais bien un savoir-être. L’expérience vient du Québec et a été adaptée en France.
Entre le "mentor" et le "mentoré", tout est une question de confiance : « ils se choisissent et peuvent tout se dire mutuellement et de manière totalement confidentielle. Et cela débloque des situations, permet d’avancer, de créer de la croissance, du mouvement… ». En cela, le mentorat n’a rien à voir avec le coaching qui est une prestation payante et un partage de savoir-faire.
En France, 97 % des entreprises ont moins de vingt salariés et 65 à 66 % n’ont même aucun salarié, ce qui est le cas de la très grande majorité des exploitations agricoles et viticoles, d’où la nécessité d’une approche nouvelle, qui ne peut être celle des grandes entreprises où les problématiques sont radicalement différentes.
S’en suivait un riche débat, l’apport de nombreux témoignages qui, tous, illustraient l’importance de ces sujets et de ces préoccupations dans la vie de l’exploitation et de son dirigeant. Et ainsi l’importance qu’il y a de traiter de ces sujets dès la formation…
« Nous sommes en train de chercher tous ensemble à faire mieux. Ce qui s’est passé dans notre département a créé un électrochoc et les choses bougent », rappelait Christian Decerle. « Il faut se soucier des producteurs car derrière chaque producteur, il y a une exploitation, une famille… ». Et de rappeler le travail entrepris depuis plusieurs mois pour aider chacun à libérer la parole, à oser parler des difficultés, à oser "saisir les mains tendues". Et les choses commencent à bouger.
La chambre d'Agriculture a consacré sa dernière session à la santé des exploitants en cette période de crise

« En cette rentrée, nous avons choisi de traiter d’un sujet un peu particulier avec des intervenants inhabituels et des invitations élargies », campait d’emblée Christian Decerle, le président de la chambre d’Agriculture de Saône-et-Loire, en ouvrant la session du 14 septembre à Jalogny. Et de fait, « notre département a été marqué ces derniers mois par plusieurs évènements tragiques pour des raisons qui ne sont pas que financières… », rappelait-il, faisant état « de situations qui nous interpellent tous et qui nous imposent de ne pas rester dans le seul constat. Nous avons le devoir de prendre des initiatives pour que des actes aussi désespérés, aussi extrêmes, ne se reproduisent pas ». L’allusion à la vague de suicides qui a ébranlé nos campagnes ces derniers mois, mais aussi à ce qui a été dénommé par les médias l’affaire Laronze.
Des regards extérieurs
Pour traiter de ce sujet, Christian Decerle avait souhaité sortir des sentiers battus, notamment au travers des témoignages d’Olivier Torrès, professeur à l’Université et à Montpellier business school et fondateur d’Amarok, l’observatoire Santé des dirigeants, d’une part et, d’autre part de Dominique Restino, président de la chambre de Commerce et d’Industrie de Paris et de l’Institut de mentorat Entrepreneurial France.
Deux regards qui surprendront peut être, mais dont la pertinence est évidente et s’inscrit dans la droite ligne de la campagne de mobilisation initiée avec la brochure "Saisir la main tendue" réalisée et diffusée en juin dernier par la chambre d’Agriculture de Saône-et-Loire. Deux regards qui venaient en complément de l’analyse de Hervé Lecâtre, responsable du service Entreprise de la chambre d’Agriculture.
« Nous devons sortir de notre monde agricolo-agricole, ouvrir notre réflexion à d’autres horizons pour être à même, chacun sur nos exploitations, de traverser les bons mais aussi et surtout les moments les plus difficiles », poursuivait Christian Decerle. Et ces moments difficiles sont pour le moins nombreux… Outre la crise économique, s’est abattu une crise de sens, une crise morale, celle d’une société repue, qui a perdu tous liens avec le monde du vivant et qui condamne sans analyser ni faire preuve de recul. Pour le monde agricole, le choc est violent. Il est existentiel. Il est celui du sens même que chacun alloue à ce qui était hier encore considéré comme « le plus beau métier du monde » mais qui, aujourd’hui, est à longueur de médias critiqué, sali, terni… Hervé Lecâtre n’hésitait à qualifier l’environnement dans lequel exerce l’agriculteur d’« hostile » : aléas économiques, climatiques, sanitaires, réglementaires…
La solitude du dirigeant
« La santé du dirigeant est la première valeur immatérielle de l’entreprise », rappelait Olivier Torrès, lui qui se définit comme un PMIste : « je m’intéresse aux PME, aux indépendants : artisans, commerçants, agriculteurs, professions libérales… ». Un secteur manifestement ignoré de l’économie tournée vers la seule macro-économie et les grands groupes. Or, les TPE en France, c’est dix millions d’emplois contre "seulement" 5,5 dans la fonction publique et 4,5 dans les grandes entreprises… C’est aussi 50 à 55 % du PIB. Or, « dans une PME ou une TPE, il n’y a pas de DRH, de Dir Com… Le modèle est différent et il n’est jamais ou très peu abordé ». Et les exemples ne manquent pas pour illustrer ses propos.
Dans ce contexte, « "je n’ai pas le temps d’être malade" me confie la plupart des chefs d’entreprise rencontrés. "Pas le droit" complètent d’autres… La question de la santé est évacuée alors même que c’est - et de loin ! - le premier capital immatériel de la PME ! », s’inquiète Olivier Torrès. « Et plus la taille de l’entreprise est petite et plus cela est vrai ». Seul, le dirigeant doit faire face au stress, à la surcharge de travail, à l’incertitude et bien entendu à la solitude.
Burn-out, suicide patronal… Face à l’anxiété, au pessimisme, « il faut parler et valoriser les facteurs salutogènes que sont le sentiment de maîtrise de son destin, l’endurance, l’optimisme… ». « Les indépendants ont des hauts très hauts et des bas très bas… », poursuivait le chercheur plaidant pour l’instauration de « filets de sécurité » et soulignant la nécessité de « faire avancer la question de la souffrance patronale ».
Débloquer des situations
« Le mentorat, c’est un chef d’entreprise, un entrepreneur qui accompagne un autre entrepreneur, qui va donner de son temps, une fois par mois pendant dix-huit mois, bénévolement. Bref qui va donner de soi », poursuivait Dominique Restino, mettant en avant la solidarité des hommes qui ne partagent alors pas un savoir-faire mais bien un savoir-être. L’expérience vient du Québec et a été adaptée en France.
Entre le "mentor" et le "mentoré", tout est une question de confiance : « ils se choisissent et peuvent tout se dire mutuellement et de manière totalement confidentielle. Et cela débloque des situations, permet d’avancer, de créer de la croissance, du mouvement… ». En cela, le mentorat n’a rien à voir avec le coaching qui est une prestation payante et un partage de savoir-faire.
En France, 97 % des entreprises ont moins de vingt salariés et 65 à 66 % n’ont même aucun salarié, ce qui est le cas de la très grande majorité des exploitations agricoles et viticoles, d’où la nécessité d’une approche nouvelle, qui ne peut être celle des grandes entreprises où les problématiques sont radicalement différentes.
S’en suivait un riche débat, l’apport de nombreux témoignages qui, tous, illustraient l’importance de ces sujets et de ces préoccupations dans la vie de l’exploitation et de son dirigeant. Et ainsi l’importance qu’il y a de traiter de ces sujets dès la formation…
« Nous sommes en train de chercher tous ensemble à faire mieux. Ce qui s’est passé dans notre département a créé un électrochoc et les choses bougent », rappelait Christian Decerle. « Il faut se soucier des producteurs car derrière chaque producteur, il y a une exploitation, une famille… ». Et de rappeler le travail entrepris depuis plusieurs mois pour aider chacun à libérer la parole, à oser parler des difficultés, à oser "saisir les mains tendues". Et les choses commencent à bouger.
La chambre d'Agriculture a consacré sa dernière session à la santé des exploitants en cette période de crise

« En cette rentrée, nous avons choisi de traiter d’un sujet un peu particulier avec des intervenants inhabituels et des invitations élargies », campait d’emblée Christian Decerle, le président de la chambre d’Agriculture de Saône-et-Loire, en ouvrant la session du 14 septembre à Jalogny. Et de fait, « notre département a été marqué ces derniers mois par plusieurs évènements tragiques pour des raisons qui ne sont pas que financières… », rappelait-il, faisant état « de situations qui nous interpellent tous et qui nous imposent de ne pas rester dans le seul constat. Nous avons le devoir de prendre des initiatives pour que des actes aussi désespérés, aussi extrêmes, ne se reproduisent pas ». L’allusion à la vague de suicides qui a ébranlé nos campagnes ces derniers mois, mais aussi à ce qui a été dénommé par les médias l’affaire Laronze.
Des regards extérieurs
Pour traiter de ce sujet, Christian Decerle avait souhaité sortir des sentiers battus, notamment au travers des témoignages d’Olivier Torrès, professeur à l’Université et à Montpellier business school et fondateur d’Amarok, l’observatoire Santé des dirigeants, d’une part et, d’autre part de Dominique Restino, président de la chambre de Commerce et d’Industrie de Paris et de l’Institut de mentorat Entrepreneurial France.
Deux regards qui surprendront peut être, mais dont la pertinence est évidente et s’inscrit dans la droite ligne de la campagne de mobilisation initiée avec la brochure "Saisir la main tendue" réalisée et diffusée en juin dernier par la chambre d’Agriculture de Saône-et-Loire. Deux regards qui venaient en complément de l’analyse de Hervé Lecâtre, responsable du service Entreprise de la chambre d’Agriculture.
« Nous devons sortir de notre monde agricolo-agricole, ouvrir notre réflexion à d’autres horizons pour être à même, chacun sur nos exploitations, de traverser les bons mais aussi et surtout les moments les plus difficiles », poursuivait Christian Decerle. Et ces moments difficiles sont pour le moins nombreux… Outre la crise économique, s’est abattu une crise de sens, une crise morale, celle d’une société repue, qui a perdu tous liens avec le monde du vivant et qui condamne sans analyser ni faire preuve de recul. Pour le monde agricole, le choc est violent. Il est existentiel. Il est celui du sens même que chacun alloue à ce qui était hier encore considéré comme « le plus beau métier du monde » mais qui, aujourd’hui, est à longueur de médias critiqué, sali, terni… Hervé Lecâtre n’hésitait à qualifier l’environnement dans lequel exerce l’agriculteur d’« hostile » : aléas économiques, climatiques, sanitaires, réglementaires…
La solitude du dirigeant
« La santé du dirigeant est la première valeur immatérielle de l’entreprise », rappelait Olivier Torrès, lui qui se définit comme un PMIste : « je m’intéresse aux PME, aux indépendants : artisans, commerçants, agriculteurs, professions libérales… ». Un secteur manifestement ignoré de l’économie tournée vers la seule macro-économie et les grands groupes. Or, les TPE en France, c’est dix millions d’emplois contre "seulement" 5,5 dans la fonction publique et 4,5 dans les grandes entreprises… C’est aussi 50 à 55 % du PIB. Or, « dans une PME ou une TPE, il n’y a pas de DRH, de Dir Com… Le modèle est différent et il n’est jamais ou très peu abordé ». Et les exemples ne manquent pas pour illustrer ses propos.
Dans ce contexte, « "je n’ai pas le temps d’être malade" me confie la plupart des chefs d’entreprise rencontrés. "Pas le droit" complètent d’autres… La question de la santé est évacuée alors même que c’est - et de loin ! - le premier capital immatériel de la PME ! », s’inquiète Olivier Torrès. « Et plus la taille de l’entreprise est petite et plus cela est vrai ». Seul, le dirigeant doit faire face au stress, à la surcharge de travail, à l’incertitude et bien entendu à la solitude.
Burn-out, suicide patronal… Face à l’anxiété, au pessimisme, « il faut parler et valoriser les facteurs salutogènes que sont le sentiment de maîtrise de son destin, l’endurance, l’optimisme… ». « Les indépendants ont des hauts très hauts et des bas très bas… », poursuivait le chercheur plaidant pour l’instauration de « filets de sécurité » et soulignant la nécessité de « faire avancer la question de la souffrance patronale ».
Débloquer des situations
« Le mentorat, c’est un chef d’entreprise, un entrepreneur qui accompagne un autre entrepreneur, qui va donner de son temps, une fois par mois pendant dix-huit mois, bénévolement. Bref qui va donner de soi », poursuivait Dominique Restino, mettant en avant la solidarité des hommes qui ne partagent alors pas un savoir-faire mais bien un savoir-être. L’expérience vient du Québec et a été adaptée en France.
Entre le "mentor" et le "mentoré", tout est une question de confiance : « ils se choisissent et peuvent tout se dire mutuellement et de manière totalement confidentielle. Et cela débloque des situations, permet d’avancer, de créer de la croissance, du mouvement… ». En cela, le mentorat n’a rien à voir avec le coaching qui est une prestation payante et un partage de savoir-faire.
En France, 97 % des entreprises ont moins de vingt salariés et 65 à 66 % n’ont même aucun salarié, ce qui est le cas de la très grande majorité des exploitations agricoles et viticoles, d’où la nécessité d’une approche nouvelle, qui ne peut être celle des grandes entreprises où les problématiques sont radicalement différentes.
S’en suivait un riche débat, l’apport de nombreux témoignages qui, tous, illustraient l’importance de ces sujets et de ces préoccupations dans la vie de l’exploitation et de son dirigeant. Et ainsi l’importance qu’il y a de traiter de ces sujets dès la formation…
« Nous sommes en train de chercher tous ensemble à faire mieux. Ce qui s’est passé dans notre département a créé un électrochoc et les choses bougent », rappelait Christian Decerle. « Il faut se soucier des producteurs car derrière chaque producteur, il y a une exploitation, une famille… ». Et de rappeler le travail entrepris depuis plusieurs mois pour aider chacun à libérer la parole, à oser parler des difficultés, à oser "saisir les mains tendues". Et les choses commencent à bouger.