La charolaise sera sous le feu des projecteurs au salon de l'agriculture !
Cette année, avec une charolaise égérie du Salon international de l’agriculture, c’est un peu tout le berceau de la race - notamment la Saône-et-Loire qui sera à l’honneur à Paris durant une semaine. Une reconnaissance qui tombe à point nommé pour la plus célèbre des races en pleine reconquête des consommateurs.

La charolaise sera à l’honneur au prochain salon de l’agriculture (22 février au 2 mars Porte de Versailles). En effet, c’est une vache blanche des Monts du Beaujolais, inscrite au Herd-Book, qui a été choisie pour être l’égérie du salon. Elle est sur toutes les affiches annonçant l’événement et, avec son jeune éleveur Jean-Marie, cette charolaise dénommée Idéale multiplie les apparitions à la télévision, à la radio, dans la presse, sur le web et les réseaux sociaux….
Si vu d’une cour de ferme saône-et-loirienne, cette hystérie médiatique saisonnière inspire un peu de méfiance, le fait que ce soit une charolaise qui ait été retenue par le salon parisien est un évènement indiscutable. Une opportunité qu’on ne reverra pas de si tôt.
Une fois n’est pas coutume, ce sont les organisateurs du salon qui ont eu cette idée de mettre l’une des trois plus grandes races à viande à l’honneur. On était habitué à voir mis en avant des petites races rustiques ayant échappé à l’extinction, souvent inconnues. En 2020, les organisateurs du SIA ont fait le choix audacieux d’une race à viande à grand effectif ; la première de toutes avec ses 1,6 millions vaches et sa présence dans plus de 70 pays dans le monde !
Une aubaine que l’OS Charolais France n’a pas manqué de saisir, aidée en cela par les Régions Bourgogne Franche-Comté et Rhône-Alpes Auvergne ainsi que le département de Saône-et-Loire. « C’est un formidable coup de projecteur ! », réagit avec enthousiasme le président Hugues Pichard. Une reconnaissance qui arrive à point nommé. En effet, depuis plusieurs années, la race a décidé de riposter au « charolais bashing » qui s’était installé au fil des années. « Elle a été décriée parce qu’elle est numéro 1. Aujourd’hui, nous faisons tout pour instaurer un charolais loving ! », confie Hugues Pichard.
Un métier moderne, une race idéale…
Ce coup de pouce du salon intervient en plein « repositionnement de la race après des années de chahut par la filière », explique le président. Revendiquant sans rougir sa place de leader, la charolaise veut aujourd’hui faire sienne la devise du salon : « l’agriculture vous tend les bras », déclinée en « la charolaise vous tend les bras ! », lance Hugues Pichard.
C’est dans cet état d’esprit conquérant que l’OS a proposé un éleveur de 33 ans - Jean-Marie Goujat comme porte-parole au salon. « Parce que nous voulons donner l’image séduisante d’un métier moderne », justifie le président. Sélectionneur de charolais en Gaec à 45 kilomètres au sud de Charolles, Jean-Marie Goujat a été choisi pour ses qualités de communiquant, argumente encore Hugues Pichard. Le jeune éleveur est en mesure de diffuser ce message d’avenir sur le métier et la race. Car il ne s’agit pas d’occulter les enjeux de la profession. L’OS voit l’agriculteur et son entreprise indissociables de leur territoire. « Une activité économique non délocalisable », aime à répéter Hugues Pichard. La charolaise ne perd pas de vue non plus le défi de l’installation. Forte de ses qualités d’élevage et de sa rentabilité, elle se veut la race « idéale » pour exercer ce beau métier, argumente le responsable de l’OS.
« La génétique oui, mais au service de l’assiette… »
L’autre parti-pris assumé que la charolaise affichera en grand sur son stand du salon, c’est sa vocation bouchère. En digne représentante de tous les maillons de la charolaise, l’OS est plus que jamais à l’écoute des attentes de la filière avec toujours à l’esprit la viande comme finalité. « La génétique oui, mais au service de l’assiette du consommateur », recadre le président. Tout faire pour donner envie aux gens de manger de la viande charolaise : telle est l’ambition de la race sur ce 57ème salon de l’agriculture.
Sur le stand de la charolaise, les visiteurs pourront déguster de la viande charolaise label rouge et AOP bœuf de Charolles. Des dégustations à l’aveugle seront animées par l’Institut Charolais. Le public découvrira aussi une authentique boucherie tenue par des artisans partenaires de Charolais France. « Notre viande est un produit d’excellence qui doit retrouver ses lettres de noblesse », assure Hugues Pichard. « Les qualités organoleptiques d’une bonne pièce de boeuf liée au terroir à la Française sont des clés pour reconquérir des parts de marché chez les consommateurs », est-il convaincu.
La charolaise sera sous le feu des projecteurs au salon de l'agriculture !

La charolaise sera à l’honneur au prochain salon de l’agriculture (22 février au 2 mars Porte de Versailles). En effet, c’est une vache blanche des Monts du Beaujolais, inscrite au Herd-Book, qui a été choisie pour être l’égérie du salon. Elle est sur toutes les affiches annonçant l’événement et, avec son jeune éleveur Jean-Marie, cette charolaise dénommée Idéale multiplie les apparitions à la télévision, à la radio, dans la presse, sur le web et les réseaux sociaux….
Si vu d’une cour de ferme saône-et-loirienne, cette hystérie médiatique saisonnière inspire un peu de méfiance, le fait que ce soit une charolaise qui ait été retenue par le salon parisien est un évènement indiscutable. Une opportunité qu’on ne reverra pas de si tôt.
Une fois n’est pas coutume, ce sont les organisateurs du salon qui ont eu cette idée de mettre l’une des trois plus grandes races à viande à l’honneur. On était habitué à voir mis en avant des petites races rustiques ayant échappé à l’extinction, souvent inconnues. En 2020, les organisateurs du SIA ont fait le choix audacieux d’une race à viande à grand effectif ; la première de toutes avec ses 1,6 millions vaches et sa présence dans plus de 70 pays dans le monde !
Une aubaine que l’OS Charolais France n’a pas manqué de saisir, aidée en cela par les Régions Bourgogne Franche-Comté et Rhône-Alpes Auvergne ainsi que le département de Saône-et-Loire. « C’est un formidable coup de projecteur ! », réagit avec enthousiasme le président Hugues Pichard. Une reconnaissance qui arrive à point nommé. En effet, depuis plusieurs années, la race a décidé de riposter au « charolais bashing » qui s’était installé au fil des années. « Elle a été décriée parce qu’elle est numéro 1. Aujourd’hui, nous faisons tout pour instaurer un charolais loving ! », confie Hugues Pichard.
Un métier moderne, une race idéale…
Ce coup de pouce du salon intervient en plein « repositionnement de la race après des années de chahut par la filière », explique le président. Revendiquant sans rougir sa place de leader, la charolaise veut aujourd’hui faire sienne la devise du salon : « l’agriculture vous tend les bras », déclinée en « la charolaise vous tend les bras ! », lance Hugues Pichard.
C’est dans cet état d’esprit conquérant que l’OS a proposé un éleveur de 33 ans - Jean-Marie Goujat comme porte-parole au salon. « Parce que nous voulons donner l’image séduisante d’un métier moderne », justifie le président. Sélectionneur de charolais en Gaec à 45 kilomètres au sud de Charolles, Jean-Marie Goujat a été choisi pour ses qualités de communiquant, argumente encore Hugues Pichard. Le jeune éleveur est en mesure de diffuser ce message d’avenir sur le métier et la race. Car il ne s’agit pas d’occulter les enjeux de la profession. L’OS voit l’agriculteur et son entreprise indissociables de leur territoire. « Une activité économique non délocalisable », aime à répéter Hugues Pichard. La charolaise ne perd pas de vue non plus le défi de l’installation. Forte de ses qualités d’élevage et de sa rentabilité, elle se veut la race « idéale » pour exercer ce beau métier, argumente le responsable de l’OS.
« La génétique oui, mais au service de l’assiette… »
L’autre parti-pris assumé que la charolaise affichera en grand sur son stand du salon, c’est sa vocation bouchère. En digne représentante de tous les maillons de la charolaise, l’OS est plus que jamais à l’écoute des attentes de la filière avec toujours à l’esprit la viande comme finalité. « La génétique oui, mais au service de l’assiette du consommateur », recadre le président. Tout faire pour donner envie aux gens de manger de la viande charolaise : telle est l’ambition de la race sur ce 57ème salon de l’agriculture.
Sur le stand de la charolaise, les visiteurs pourront déguster de la viande charolaise label rouge et AOP bœuf de Charolles. Des dégustations à l’aveugle seront animées par l’Institut Charolais. Le public découvrira aussi une authentique boucherie tenue par des artisans partenaires de Charolais France. « Notre viande est un produit d’excellence qui doit retrouver ses lettres de noblesse », assure Hugues Pichard. « Les qualités organoleptiques d’une bonne pièce de boeuf liée au terroir à la Française sont des clés pour reconquérir des parts de marché chez les consommateurs », est-il convaincu.