Bio, fausses promesses et vrai marketing de Gil Rivière-Wekstein
La chasse aux idées reçues
Voilà un ouvrage qui n’hésite pas à bousculer les idées reçues sur
l’agriculture biologique. L’agriculture biologique serait elle
meilleure pour la santé ? Serait-elle plus respectueuse de
l’environnement ? Et permettrait-elle d’encourager le développement de
la petite exploitation familiale? Ce tiercé gagnant de l’agriculture
biologique, Gil Rivière-Wekstein, l’auteur de l’ouvrage le réfute point
par point.
l’agriculture biologique. L’agriculture biologique serait elle
meilleure pour la santé ? Serait-elle plus respectueuse de
l’environnement ? Et permettrait-elle d’encourager le développement de
la petite exploitation familiale? Ce tiercé gagnant de l’agriculture
biologique, Gil Rivière-Wekstein, l’auteur de l’ouvrage le réfute point
par point.

Agriculture biologique et santé ? Aucune étude scientifique n’a mis en évidence la supériorité de la bio sur la santé. L’Association française des diététiciens est formelle : « les bénéfices santé d’une alimentation bio ne sont pas scientifiquement démontrés ». Et « s’ils contiennent moins de pesticides, on note un plus grand nombre de contaminations par différents microbes ou champignons car ils ne subissent pas les traitements antifongiques et donc les produits bio se conservent moins longtemps » ajoute-t-elle.
Idem pour le goût. « En aveugle, même les experts les plus avertis ne font pas la différence entre un produit bio et un produit qui ne l’est pas » indique Jean de Kervasdoué dans la préface de l’ouvrage.
Quant à l’idée fort répandue dans l’opinion selon laquelle l’agriculture biologique n’utiliserait pas de produits chimiques, l’auteur n’hésite pas à considérer qu’il s’agit là d’une véritable escroquerie. En matière de produits chimiques, hormis le soufre et le cuivre (la fameuse bouillie bordelaise) qui restent autorisés dans certaines limites, ce sont les produits chimiques de synthèse qui sont interdits par le cahier des charges et non les produits chimiques naturels comme la roténone, le neem ou le pyrèthre, couramment utilisés en agriculture biologique comme insecticides naturels.
Surtout l’ouvrage nous renvoie à d’utiles éclairages sur l’origine de l’agriculture biologique. Avant de devenir le b.a.-ba bas des altermondialistes, de la gauche contestataire et des écologistes radicaux dans la mouvance de mai 68 puis du Grenelle de l’environnement l’agriculture biologique fut la référence idéologique du courant agrarien et antimoderniste de l’entre deux guerre, du régime de Vichy et du mouvement poujadiste dans les années 50. Bref la bio serait d’essence réactionnaire. Pour autant faut-il jeter le bébé avec l’eau du bain ?
Au final l’auteur dénonce surtout le fait que la bio n’honore pas ses promesses et qu’il faut cesser « d’entretenir des mythes », comme il l’a rappelé lors d’un débat organisé par l’Association française des journalistes agricoles en présence de François Thiery, président de l’Agence Bio et de Mickaël Poillion, membre du bureau des JA, le 28 avril à Paris. D’ailleurs on finira par s’en apercevoir, prédit-il. Comme en Angleterre où la consommation de produits biologiques commence à décliner. Avant de rêver à une agriculture biologique qui se débarrasserait de ses oripeaux traditionnalistes et de ses références scientifiques héritées du début du XX ème pour intégrer les progrès de la science, notamment les biotechnologies. Qui seule permettra de la sauver…
Bio fausses promesses et vrai marketing de Gil Rivière-Wekstein, aux éditions Le Publieur
Idem pour le goût. « En aveugle, même les experts les plus avertis ne font pas la différence entre un produit bio et un produit qui ne l’est pas » indique Jean de Kervasdoué dans la préface de l’ouvrage.
Quant à l’idée fort répandue dans l’opinion selon laquelle l’agriculture biologique n’utiliserait pas de produits chimiques, l’auteur n’hésite pas à considérer qu’il s’agit là d’une véritable escroquerie. En matière de produits chimiques, hormis le soufre et le cuivre (la fameuse bouillie bordelaise) qui restent autorisés dans certaines limites, ce sont les produits chimiques de synthèse qui sont interdits par le cahier des charges et non les produits chimiques naturels comme la roténone, le neem ou le pyrèthre, couramment utilisés en agriculture biologique comme insecticides naturels.
Surtout l’ouvrage nous renvoie à d’utiles éclairages sur l’origine de l’agriculture biologique. Avant de devenir le b.a.-ba bas des altermondialistes, de la gauche contestataire et des écologistes radicaux dans la mouvance de mai 68 puis du Grenelle de l’environnement l’agriculture biologique fut la référence idéologique du courant agrarien et antimoderniste de l’entre deux guerre, du régime de Vichy et du mouvement poujadiste dans les années 50. Bref la bio serait d’essence réactionnaire. Pour autant faut-il jeter le bébé avec l’eau du bain ?
Au final l’auteur dénonce surtout le fait que la bio n’honore pas ses promesses et qu’il faut cesser « d’entretenir des mythes », comme il l’a rappelé lors d’un débat organisé par l’Association française des journalistes agricoles en présence de François Thiery, président de l’Agence Bio et de Mickaël Poillion, membre du bureau des JA, le 28 avril à Paris. D’ailleurs on finira par s’en apercevoir, prédit-il. Comme en Angleterre où la consommation de produits biologiques commence à décliner. Avant de rêver à une agriculture biologique qui se débarrasserait de ses oripeaux traditionnalistes et de ses références scientifiques héritées du début du XX ème pour intégrer les progrès de la science, notamment les biotechnologies. Qui seule permettra de la sauver…
Bio fausses promesses et vrai marketing de Gil Rivière-Wekstein, aux éditions Le Publieur