La colère du GNIS après une campagne de Carrefour sur les "fruits et légumes interdits"
Dans un communiqué, daté du 20 septembre, le GNIS (groupement national interprofessionnel des semences et plants) s’insurge de la campagne de communication de carrefour « le marché interdit » qui vise selon l’interprofession « à faire croire que le manque de diversité dans nos assiettes viendrait des semences ».

Pour répondre à cette provocation, le GNIS rappelle que 2.000 variétés de tomates, 4.000 de piments et de poivrons, 1.000 de carottes sont disponibles grâce à un travail de conservation et qu'aujourd'hui, près de 350 variétés pour 37 légumes sont déjà remises en production. L’interprofession souligne qu’elle est « attachée aux variétés anciennes » et qu’elle prend en charge les frais d’inscription et finance le maintien de ces variétés. Chaque année, les 3.200 variétés de légumes déjà en vente, s'enrichissent de plus de 150 variétés nouvelles. En 1971, il y avait moins de 500 variétés proposées à la vente. L’interprofession, précise donc que « Carrefour, comme tout le monde, peut vendre toutes les rhubarbes et tous les fruits de la planète, toutes les variétés de légumes des paysans, et tous les légumes "interdits" ». Le groupement demande aussi à Carrefour d’être « attentif à respecter ses consommateurs et à ne pas les tromper sur ce qu'ils leur vendent ». Son marketing ressemblant étrangement à de nombreuses contre-vérités porteuses médiatiquement...