La Commission européenne intensifie les pourparlers commerciaux avec les pays tiers
Japon, Mexique, Mercosur... : la Commission européenne intensifie les pourparlers commerciaux avec les pays tiers. D’autant que les chefs d’État et de gouvernement des Vingt-huit souhaitent que « des progrès soient réalisés dans toutes les négociations menées actuellement »… A Bruxelles, c’est la négociation tous azimuts qui prévaut pour tenter de marginaliser les Etats-Unis…

Favorables à « un programme de libre-échange ambitieux sur la scène mondiale », les chefs d’État et de gouvernement des Vingt-huit souhaitent que « des progrès soient réalisés dans toutes les négociations menées actuellement, y compris avec le Mexique, le Mercosur et la région Asie-Pacifique », en vue de parvenir à des « accords ambitieux et équilibrés », selon les conclusions de leur sommet des 22 et 23 juin à Bruxelles. Ces derniers entendent manifestement montrer à l’Amérique de Donald Trump qu’elle prendrait, selon eux, un mauvais chemin. Et ils précisent aussitôt, satisfaits, que les avancées réalisées récemment dans les pourparlers avec le Japon « pourraient ouvrir la voie à la conclusion d’un accord politique »…
En bonne tournure avec le Japon
De fait, la commissaire européenne au commerce, Cecilia Malmström, et son homologue à l’agriculture, Phil Hogan, étaient tous deux les 30 juin et 1er juillet à Tokyo pour tenter de boucler les négociations de libre-échange entre l’Union européenne et le Japon, lesquelles durent depuis quatre ans. Les deux parties ont l’ambition de conclure ces pourparlers à la veille du sommet du G20 des 7 et 8 juillet à Hambourg. Il faut savoir que l’ouverture du marché nippon au fromage en provenance de l’Union européenne (UE), actuellement taxé à hauteur de 30 %, soulève encore des problèmes au gouvernement. C’est d’ailleurs aussi le fromage qui freine la mise en œuvre provisoire du CETA, l’accord de libre-échange avec le Canada (lire à ce sujet en page 2 de cette même édition), plus précisément les modalités d’attribution du contingent tarifaire d’importation qu’Ottawa doit octroyer à l’UE.
Pourparlers avec le Mercosur…
Les organisations et coopératives agricoles de l’UE ont en tout cas fait valoir le 21 juin que l’ouverture de marchés extérieurs tels celui du Japon, « doit compenser toutes éventuelles concessions faites dans le cadre d’un accord potentiel avec le Mercosur ». Un troisième cycle de négociations entre les Européens et le bloc sud-américain (Argentine, Brésil, Paraguay, Uruguay) a débuté le 3 juillet à Bruxelles ; il devait s’achever ce 7 juillet.
Les risques que ces discussions avec le Mercosur font peser sur certains secteurs sensibles ont de fait largement été soulignés par la profession et les filières concernées, notamment les filières viandes et Grandes cultures. Ils ont été repris le 12 juin à Luxembourg par plusieurs ministres de l’agriculture de l’Union qui ont demandé à être consultés avant que de nouvelles étapes soient franchies… Mais, chacun connaît le goût du secret qui caractérise et entoure ce type de négociations, surtout quand des pans entiers de l’économie sont en passe d’être sacrifiés sur l’autel du dogme libre-échangiste…
Avec le Mexique, conclure au plus vite
Une quatrième série de pourparlers sur la "modernisation" des dispositions commerciales de l’accord bilatéral entre l’UE et le Mexique se tenait par ailleurs du 26 au 30 juin à Mexico. L’objectif est de parvenir à un « accord de libre-échange ambitieux », souligne la commissaire européenne au Commerce, Cecilia Malmström, en réponse à une question parlementaire, citant, parmi les intérêts offensifs de l’Union européenne, l’agriculture et la protection des indications géographiques.
Les deux parties espèrent être en mesure de conclure ces négociations bilatérales avant la fin de l’année. Là encore, on craint le pire quand on entend le mot "Ambitieux" être prononcé, on sent que chaque avancée dans un domaine se paye bien souvent comptant par un autre secteur…
La Commission européenne intensifie les pourparlers commerciaux avec les pays tiers

Favorables à « un programme de libre-échange ambitieux sur la scène mondiale », les chefs d’État et de gouvernement des Vingt-huit souhaitent que « des progrès soient réalisés dans toutes les négociations menées actuellement, y compris avec le Mexique, le Mercosur et la région Asie-Pacifique », en vue de parvenir à des « accords ambitieux et équilibrés », selon les conclusions de leur sommet des 22 et 23 juin à Bruxelles. Ces derniers entendent manifestement montrer à l’Amérique de Donald Trump qu’elle prendrait, selon eux, un mauvais chemin. Et ils précisent aussitôt, satisfaits, que les avancées réalisées récemment dans les pourparlers avec le Japon « pourraient ouvrir la voie à la conclusion d’un accord politique »…
En bonne tournure avec le Japon
De fait, la commissaire européenne au commerce, Cecilia Malmström, et son homologue à l’agriculture, Phil Hogan, étaient tous deux les 30 juin et 1er juillet à Tokyo pour tenter de boucler les négociations de libre-échange entre l’Union européenne et le Japon, lesquelles durent depuis quatre ans. Les deux parties ont l’ambition de conclure ces pourparlers à la veille du sommet du G20 des 7 et 8 juillet à Hambourg. Il faut savoir que l’ouverture du marché nippon au fromage en provenance de l’Union européenne (UE), actuellement taxé à hauteur de 30 %, soulève encore des problèmes au gouvernement. C’est d’ailleurs aussi le fromage qui freine la mise en œuvre provisoire du CETA, l’accord de libre-échange avec le Canada (lire à ce sujet en page 2 de cette même édition), plus précisément les modalités d’attribution du contingent tarifaire d’importation qu’Ottawa doit octroyer à l’UE.
Pourparlers avec le Mercosur…
Les organisations et coopératives agricoles de l’UE ont en tout cas fait valoir le 21 juin que l’ouverture de marchés extérieurs tels celui du Japon, « doit compenser toutes éventuelles concessions faites dans le cadre d’un accord potentiel avec le Mercosur ». Un troisième cycle de négociations entre les Européens et le bloc sud-américain (Argentine, Brésil, Paraguay, Uruguay) a débuté le 3 juillet à Bruxelles ; il devait s’achever ce 7 juillet.
Les risques que ces discussions avec le Mercosur font peser sur certains secteurs sensibles ont de fait largement été soulignés par la profession et les filières concernées, notamment les filières viandes et Grandes cultures. Ils ont été repris le 12 juin à Luxembourg par plusieurs ministres de l’agriculture de l’Union qui ont demandé à être consultés avant que de nouvelles étapes soient franchies… Mais, chacun connaît le goût du secret qui caractérise et entoure ce type de négociations, surtout quand des pans entiers de l’économie sont en passe d’être sacrifiés sur l’autel du dogme libre-échangiste…
Avec le Mexique, conclure au plus vite
Une quatrième série de pourparlers sur la "modernisation" des dispositions commerciales de l’accord bilatéral entre l’UE et le Mexique se tenait par ailleurs du 26 au 30 juin à Mexico. L’objectif est de parvenir à un « accord de libre-échange ambitieux », souligne la commissaire européenne au Commerce, Cecilia Malmström, en réponse à une question parlementaire, citant, parmi les intérêts offensifs de l’Union européenne, l’agriculture et la protection des indications géographiques.
Les deux parties espèrent être en mesure de conclure ces négociations bilatérales avant la fin de l’année. Là encore, on craint le pire quand on entend le mot "Ambitieux" être prononcé, on sent que chaque avancée dans un domaine se paye bien souvent comptant par un autre secteur…
La Commission européenne intensifie les pourparlers commerciaux avec les pays tiers

Favorables à « un programme de libre-échange ambitieux sur la scène mondiale », les chefs d’État et de gouvernement des Vingt-huit souhaitent que « des progrès soient réalisés dans toutes les négociations menées actuellement, y compris avec le Mexique, le Mercosur et la région Asie-Pacifique », en vue de parvenir à des « accords ambitieux et équilibrés », selon les conclusions de leur sommet des 22 et 23 juin à Bruxelles. Ces derniers entendent manifestement montrer à l’Amérique de Donald Trump qu’elle prendrait, selon eux, un mauvais chemin. Et ils précisent aussitôt, satisfaits, que les avancées réalisées récemment dans les pourparlers avec le Japon « pourraient ouvrir la voie à la conclusion d’un accord politique »…
En bonne tournure avec le Japon
De fait, la commissaire européenne au commerce, Cecilia Malmström, et son homologue à l’agriculture, Phil Hogan, étaient tous deux les 30 juin et 1er juillet à Tokyo pour tenter de boucler les négociations de libre-échange entre l’Union européenne et le Japon, lesquelles durent depuis quatre ans. Les deux parties ont l’ambition de conclure ces pourparlers à la veille du sommet du G20 des 7 et 8 juillet à Hambourg. Il faut savoir que l’ouverture du marché nippon au fromage en provenance de l’Union européenne (UE), actuellement taxé à hauteur de 30 %, soulève encore des problèmes au gouvernement. C’est d’ailleurs aussi le fromage qui freine la mise en œuvre provisoire du CETA, l’accord de libre-échange avec le Canada (lire à ce sujet en page 2 de cette même édition), plus précisément les modalités d’attribution du contingent tarifaire d’importation qu’Ottawa doit octroyer à l’UE.
Pourparlers avec le Mercosur…
Les organisations et coopératives agricoles de l’UE ont en tout cas fait valoir le 21 juin que l’ouverture de marchés extérieurs tels celui du Japon, « doit compenser toutes éventuelles concessions faites dans le cadre d’un accord potentiel avec le Mercosur ». Un troisième cycle de négociations entre les Européens et le bloc sud-américain (Argentine, Brésil, Paraguay, Uruguay) a débuté le 3 juillet à Bruxelles ; il devait s’achever ce 7 juillet.
Les risques que ces discussions avec le Mercosur font peser sur certains secteurs sensibles ont de fait largement été soulignés par la profession et les filières concernées, notamment les filières viandes et Grandes cultures. Ils ont été repris le 12 juin à Luxembourg par plusieurs ministres de l’agriculture de l’Union qui ont demandé à être consultés avant que de nouvelles étapes soient franchies… Mais, chacun connaît le goût du secret qui caractérise et entoure ce type de négociations, surtout quand des pans entiers de l’économie sont en passe d’être sacrifiés sur l’autel du dogme libre-échangiste…
Avec le Mexique, conclure au plus vite
Une quatrième série de pourparlers sur la "modernisation" des dispositions commerciales de l’accord bilatéral entre l’UE et le Mexique se tenait par ailleurs du 26 au 30 juin à Mexico. L’objectif est de parvenir à un « accord de libre-échange ambitieux », souligne la commissaire européenne au Commerce, Cecilia Malmström, en réponse à une question parlementaire, citant, parmi les intérêts offensifs de l’Union européenne, l’agriculture et la protection des indications géographiques.
Les deux parties espèrent être en mesure de conclure ces négociations bilatérales avant la fin de l’année. Là encore, on craint le pire quand on entend le mot "Ambitieux" être prononcé, on sent que chaque avancée dans un domaine se paye bien souvent comptant par un autre secteur…
La Commission européenne intensifie les pourparlers commerciaux avec les pays tiers

Favorables à « un programme de libre-échange ambitieux sur la scène mondiale », les chefs d’État et de gouvernement des Vingt-huit souhaitent que « des progrès soient réalisés dans toutes les négociations menées actuellement, y compris avec le Mexique, le Mercosur et la région Asie-Pacifique », en vue de parvenir à des « accords ambitieux et équilibrés », selon les conclusions de leur sommet des 22 et 23 juin à Bruxelles. Ces derniers entendent manifestement montrer à l’Amérique de Donald Trump qu’elle prendrait, selon eux, un mauvais chemin. Et ils précisent aussitôt, satisfaits, que les avancées réalisées récemment dans les pourparlers avec le Japon « pourraient ouvrir la voie à la conclusion d’un accord politique »…
En bonne tournure avec le Japon
De fait, la commissaire européenne au commerce, Cecilia Malmström, et son homologue à l’agriculture, Phil Hogan, étaient tous deux les 30 juin et 1er juillet à Tokyo pour tenter de boucler les négociations de libre-échange entre l’Union européenne et le Japon, lesquelles durent depuis quatre ans. Les deux parties ont l’ambition de conclure ces pourparlers à la veille du sommet du G20 des 7 et 8 juillet à Hambourg. Il faut savoir que l’ouverture du marché nippon au fromage en provenance de l’Union européenne (UE), actuellement taxé à hauteur de 30 %, soulève encore des problèmes au gouvernement. C’est d’ailleurs aussi le fromage qui freine la mise en œuvre provisoire du CETA, l’accord de libre-échange avec le Canada (lire à ce sujet en page 2 de cette même édition), plus précisément les modalités d’attribution du contingent tarifaire d’importation qu’Ottawa doit octroyer à l’UE.
Pourparlers avec le Mercosur…
Les organisations et coopératives agricoles de l’UE ont en tout cas fait valoir le 21 juin que l’ouverture de marchés extérieurs tels celui du Japon, « doit compenser toutes éventuelles concessions faites dans le cadre d’un accord potentiel avec le Mercosur ». Un troisième cycle de négociations entre les Européens et le bloc sud-américain (Argentine, Brésil, Paraguay, Uruguay) a débuté le 3 juillet à Bruxelles ; il devait s’achever ce 7 juillet.
Les risques que ces discussions avec le Mercosur font peser sur certains secteurs sensibles ont de fait largement été soulignés par la profession et les filières concernées, notamment les filières viandes et Grandes cultures. Ils ont été repris le 12 juin à Luxembourg par plusieurs ministres de l’agriculture de l’Union qui ont demandé à être consultés avant que de nouvelles étapes soient franchies… Mais, chacun connaît le goût du secret qui caractérise et entoure ce type de négociations, surtout quand des pans entiers de l’économie sont en passe d’être sacrifiés sur l’autel du dogme libre-échangiste…
Avec le Mexique, conclure au plus vite
Une quatrième série de pourparlers sur la "modernisation" des dispositions commerciales de l’accord bilatéral entre l’UE et le Mexique se tenait par ailleurs du 26 au 30 juin à Mexico. L’objectif est de parvenir à un « accord de libre-échange ambitieux », souligne la commissaire européenne au Commerce, Cecilia Malmström, en réponse à une question parlementaire, citant, parmi les intérêts offensifs de l’Union européenne, l’agriculture et la protection des indications géographiques.
Les deux parties espèrent être en mesure de conclure ces négociations bilatérales avant la fin de l’année. Là encore, on craint le pire quand on entend le mot "Ambitieux" être prononcé, on sent que chaque avancée dans un domaine se paye bien souvent comptant par un autre secteur…