La Commission européenne ouvre les frontières et Paris est placée dans une obligation de cohérénce ou...
Tout comme la FNSEA, la FNB et d’autres, un collectif de quarante-neuf organisations a demandé la suspension de l'application provisoire du Ceta, laquelle est prévue ce 21 septembre…

Parmi les organisations, on compte par exemple Interbev, Food Watch ou encore le Réseau action climat France. Pour tous, il s’agit de demander à Emmanuel Macron « d'exiger à Bruxelles la suspension de l'application provisoire du Ceta », lui qui avait plaidé pendant toute la campagne électorale en faveur d’« une Europe qui protège ». Or, avec le Ceta, quelle crédibilité pourrait avoir un pays qui ouvre à tous vents ses frontières et organise à grands renforts de communication les Etats généraux de l’Alimentation ? D’autant plus inquiétant que Bruxelles est revenu sur sa parole au sujet des négociations avec le Mercosur au sujet de la viande bovine… En mai 2016, la Commission européenne s’était résolue à exclure ce secteur - ainsi que celui de l’éthanol - de l’offre européenne initiale. Elle envisageait alors un contingent tarifaire d’importation de 78.000 tonnes. Depuis, la nouvelle concession envisagée par Bruxelles atteindrait les 85.000 tonnes équivalent carcasses selon le chiffre cité au conditionnel par l’eurodéputé Michel Dantin. On marche sur la tête !