La communication demeure essentielle pour l'Union des producteurs du cru saint-véran
L’assemblée générale de l’Union des producteurs du cru saint-véran a été l’occasion de revenir sur le succès de la Saint-Vincent Tournante 2018 tout en se projetant d’ores et déjà sur les cinquante ans de l’appellation.

Le lycée viticole de Davayé aura été le cadre de la traditionnelle assemblée générale de l’Union des producteurs du cru saint-véran mardi dernier. L’occasion pour le président Kévin Tessieux d’évoquer, lors de son rapport, 2018 « une année pleine. Pleine d’événements ». A commencer par la Saint-Vincent Tournante. « Ce n’est que du positif, avec beaucoup de retombées, notamment côté presse ». L’année fut également très positive en terme de vendanges « tant en quantité que qualité. Mais il ne faut pas s’endormir ». Le cru veut ainsi concentrer les efforts sur la technique et l’analyse. Mais aussi sur la notion de parcellaire, qu’il veut mieux connaître. Quant au dossier premier cru, « il prend le temps qu’il doit prendre ». Et Kévin Tessieux de souligner qu’il faut être attentif au travail des pouilly-fuissé au niveau des premiers crus. En charge de la commission premier cru, Pierre Beaubernard a souligné qu’il n’y avait pas beaucoup d’évolution. « Nous sommes dans le toilettage » de la délimitation. Alors qu’en juillet 2018, il y a eu le retrait des parcelles anthropisées ou urbanisées suite à la demande de l’INAO, il y aura à l’automne prochain l’étude des réclamations avec une visite d’experts sur chaque parcelle concernée.
La sérénité de rigueur
Pour ce qui est de la situation économique, Sylvain Paturaux a rappelé quelques grands chiffres. Ainsi, la surface est relativement stable, passant de 727 hectares en 2016 à 724 hectares en 2018. Par contre, on est passé de 37.000 hectolitres en 2016 à 52.000 hectolitres en 2018. A noter toutefois, côté valorisation, un petit tassement du prix de la pièce sur les neuf premiers mois. Pour sa part, Philippe Longepierre, du BIVB, a noté, côté transactions, une augmentation de 3% sur les neuf premiers mois et de 11 % en cinq ans en terme de volume. Au niveau de l’export, le Royaume-Uni arrive en tête avec 22 % devant la Belgique (18 %), les Etats-Unis (16 %) et le Canada (16 %). Côté GMS, il y a (à février 2019) une hausse de 9.2 % de volume en 12 mois et un prix TTC qui progresse de 1.8 %. Au niveau de la restauration, le taux de présence est un peu en régression en 2018 mais demeure conséquent. Parmi les 335 cavistes enquêtés, le saint-véran est présent chez 55 % d’entre eux.
Un bel anniversaire à fêter
Pour ce qui est du volet communication, le cru a encore été très actif en étant présent du côté de Beaune du 16 au 18 novembre, via la distinction des crus saint-véran en mars ou encore par l’intermédiaire de la mise en ligne de la cartographie interactive de l’appellation. Pour 2019, on soulignera tout particulièrement le repas dégustation à l’O des Vignes au mois de février et le partenariat noué à l’occasion du festival de Pérouges qui se déroulera au mois de juin. Mais l’événement majeur qui s’annonce est l’anniversaire de l’appellation. L’occasion d’effectuer un retour aux origines pour ces cinquante ans. Un événement qui pourrait se dérouler, en juin 2021, au château de la Balmondière à Saint-Vérand.
La communication demeure essentielle pour l'Union des producteurs du cru saint-véran

Le lycée viticole de Davayé aura été le cadre de la traditionnelle assemblée générale de l’Union des producteurs du cru saint-véran mardi dernier. L’occasion pour le président Kévin Tessieux d’évoquer, lors de son rapport, 2018 « une année pleine. Pleine d’événements ». A commencer par la Saint-Vincent Tournante. « Ce n’est que du positif, avec beaucoup de retombées, notamment côté presse ». L’année fut également très positive en terme de vendanges « tant en quantité que qualité. Mais il ne faut pas s’endormir ». Le cru veut ainsi concentrer les efforts sur la technique et l’analyse. Mais aussi sur la notion de parcellaire, qu’il veut mieux connaître. Quant au dossier premier cru, « il prend le temps qu’il doit prendre ». Et Kévin Tessieux de souligner qu’il faut être attentif au travail des pouilly-fuissé au niveau des premiers crus. En charge de la commission premier cru, Pierre Beaubernard a souligné qu’il n’y avait pas beaucoup d’évolution. « Nous sommes dans le toilettage » de la délimitation. Alors qu’en juillet 2018, il y a eu le retrait des parcelles anthropisées ou urbanisées suite à la demande de l’INAO, il y aura à l’automne prochain l’étude des réclamations avec une visite d’experts sur chaque parcelle concernée.
La sérénité de rigueur
Pour ce qui est de la situation économique, Sylvain Paturaux a rappelé quelques grands chiffres. Ainsi, la surface est relativement stable, passant de 727 hectares en 2016 à 724 hectares en 2018. Par contre, on est passé de 37.000 hectolitres en 2016 à 52.000 hectolitres en 2018. A noter toutefois, côté valorisation, un petit tassement du prix de la pièce sur les neuf premiers mois. Pour sa part, Philippe Longepierre, du BIVB, a noté, côté transactions, une augmentation de 3% sur les neuf premiers mois et de 11 % en cinq ans en terme de volume. Au niveau de l’export, le Royaume-Uni arrive en tête avec 22 % devant la Belgique (18 %), les Etats-Unis (16 %) et le Canada (16 %). Côté GMS, il y a (à février 2019) une hausse de 9.2 % de volume en 12 mois et un prix TTC qui progresse de 1.8 %. Au niveau de la restauration, le taux de présence est un peu en régression en 2018 mais demeure conséquent. Parmi les 335 cavistes enquêtés, le saint-véran est présent chez 55 % d’entre eux.
Un bel anniversaire à fêter
Pour ce qui est du volet communication, le cru a encore été très actif en étant présent du côté de Beaune du 16 au 18 novembre, via la distinction des crus saint-véran en mars ou encore par l’intermédiaire de la mise en ligne de la cartographie interactive de l’appellation. Pour 2019, on soulignera tout particulièrement le repas dégustation à l’O des Vignes au mois de février et le partenariat noué à l’occasion du festival de Pérouges qui se déroulera au mois de juin. Mais l’événement majeur qui s’annonce est l’anniversaire de l’appellation. L’occasion d’effectuer un retour aux origines pour ces cinquante ans. Un événement qui pourrait se dérouler, en juin 2021, au château de la Balmondière à Saint-Vérand.