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Promotion des vins rouges

La consommation modérée bénéfique, même sur une courte période

Une étude montre pour la première fois qu’une consommation modérée de
vin rouge, même sur une courte période, associée à un régime de type
méditerranéen, améliore les paramètres sanguins au niveau lipidique et
le statut antioxydant chez des patients ayant été victimes d’un accident
coronarien. L'étude a été menée par l’équipe de biochimie métabolique et
nutritionnelle du Centre de Recherche INSERM de l’Université de
Bourgogne, dirigé par le Professeur Norbert Latruffe.
Par Publié par Cédric Michelin
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Un protocole d’intervention clinique a été entrepris sur un groupe de patients ayant tous subi un infarctus du myocarde. L’étude a été conduite à l'Hôpital de Montbard durant la période de réadaptation cardiaque. Durant deux semaines, les patients ont reçu un régime alimentaire proche d’un régime méditerranéen. Un groupe consommait un verre de vin rouge de Bourgogne à chacun des deux repas (250 ml/jour), tandis qu'un autre buvait de l’eau.
Les paramètres cliniques, physiologiques et sanguins ont été mesurés au premier jour de l’étude (J1) et au dernier jour (J 14). Les résultats montrent un effet positif de la consommation de vin rouge : diminution du cholestérol total et des LDL (« mauvais » cholestérol), augmentation de la fluidité membranaire des globules rouges et du potentiel anti-oxydant du sang.
L’originalité de ce travail a été d’explorer les effets de la prise de vin rouge chez des patients post-opérés avec l’objectif d’évaluer les perspectives d’une prévention secondaire de l'infarctus du myocarde.
Les premières retombées presse n'ont pas tardé. Ces résultats méritent en tout cas d'être relayés sur le terrain par le plus grand nombre, pour promouvoir l'intérêt de boire du vin, notamment auprès des consommateurs sensibles aux arguments sur la santé.