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Consommation mondiale de vin

La consommation mondiale de vin est repartie à la hausse...

Après avoir fléchi durant les années qui ont suivi la crise de 2008, la consommation mondiale de vin a repris sa croissance depuis trois ans, un laps de temps suffisamment long pour qu’on puisse y voir une évolution durable, a indiqué l’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV) le 24 avril.

La consommation mondiale de vin est repartie à la hausse...

La pente est certes douce, plus modérée qu’avant la crise de 2008, mais elle est constante et, signe positif, touche des pays nouvellement entrés dans la culture du vin. Située à son point le plus bas en 2014, à 240 millions d’hectolitres (Mhl), cette consommation est remontée à 243 Mhl en 2017. Aux États-Unis, premier pays consommateur, la consommation de vin continue de progresser. En Chine, elle augmente aussi : 16,5 Mhl en 2013, puis 17,3 en 2016 et 17,9 en 2017. « À mon avis, cette progression se poursuivra », a analysé Jean-Marie Aurand, délégué général de l’OIV. La consommation s’élève aussi en Australie. Elle augmente également en Afrique du Sud où, pourtant, la production a chuté et chutera encore aux prochaines vendanges du fait d’une sécheresse aigüe : elle est passée de 3,7 Mhl en 2013 à 4,5 en 2017. Quant à l’érosion de la consommation constatée ces dernières années dans les pays historiquement producteurs, tels la France, l’Italie et l’Espagne, elle fait désormais place à une stabilité. En effet, de nouveaux consommateurs, occasionnels mais nombreux et attirés par le vin comme un produit de plaisir et d’art de vivre apparaissent, selon Jean-Marie Aurand.