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Coopérative Téol

La coopérative Téol revient sur une visite d’essais riche en enseignements

Le 7 juin dernier, les adhérents de TEOL étaient invités à découvrir les essais céréales à paille menés par la coopérative sur une exploitation de Palinges. La résistance aux maladies et le rendement en paille sont au cœur des préoccupations des éleveurs. Au menu également la fertilisation des sols et la qualité de pulvérisation.

La coopérative Téol revient sur une visite d’essais riche en enseignements

Le 7 juin dernier, la coopérative TEOL organisait une visite d’essai de céréales à paille à Palinges. Chaque année et depuis plus de vingt ans, la coopérative TEOL (Terre d’Elevage d’Origine et de Liberté) organise des essais de céréales à paille chez ses adhérents. Cette année, ces essais ont été menés à Palinges sur l’exploitation de l’EARL Touillon Jean et Didier. Orge, blé, triticale et seigle ont été implantées et déclinées en 33 variétés : 3 orge hybrides, 2 orges tolérantes à la JNO (jaunisse nanisante de l’orge). Il s’agit d’une maladie transmise par les pucerons. Les nouvelles variétés tolérantes à la JNO sont une réponse agronomique a l’arrêt du gaucho, explique Franck Thomas de TEOL. Les essais comportent aussi un blé hybride et deux seigles hybrides.

La problématique paille aussi

« Le but recherché est de trouver un compromis entre le rendement grain, le rendement paille, la qualité, la rusticité, la tolérance aux maladies, la tolérance aux pathogènes (puceron, cécidomyie …) », explique le technicien.

« Dans l’ouest du département, il faut également trouver des variétés adaptées à des potentiels de sol très hétérogènes : de bon à plutôt séchant et limité », ajoute-t-il.

Et ces travaux sur les céréales visent également à « trouver des solutions aux éleveurs qui ont une problématique paille sur leur exploitation », complète Franck Thomas. Depuis une dizaine d’années, TEOL évalue le rendement grain, analyse le poids spécifique, la protéine et en plus le rendement paille de chaque variété.

« Ces essais sont un moyen d’évaluer les meilleures variétés de chaque espèce et de répondre à toute ces problématiques », conclut le technicien.

Réduire les dérives à la pulvérisation

Une soixantaine de personnes avaient répondu présent à l’invitation de la coopérative pour sa visite annuelle. Le rendez-vous comportait aussi deux ateliers. L’un portait sur la fertilisation. Vincent Ledon, chef produit à la société Timac, a présenté l’intérêt de développer la rhizosphère. L’intervenant a dévoilé deux nouvelles molécules issues de leur nouveau laboratoire de recherche à Saint-Malo.

Le second atelier traitait de la qualité de pulvérisation. Un représentant de la société Syngenta est venu montrer l’intérêt de réduire la dérive des produits phytosanitaires grâce à l’usage de buses antidérive nouvelle génération, mais aussi en respectant les plages de pression des différentes buses, en jouant sur la taille des gouttes pour améliorer l’efficacité. L’intervention était suivie d’une démonstration à l’aide d’un banc de pulvérisation.

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