La Cuma Compost 71 croit à l'essor du bois plaquettes
La Cuma Compost 71 poursuit son essor. Tandis que l’activité compostage tourne à pleine charge, la nouvelle activité bois s’apprête à prendre son envol.

La Cuma Compost 71 a tenu son assemblée générale à Autun le 14 septembre sur l’exploitation du trésorier de la coopérative, Guy de Bontin. Une démonstration d’abattage et de déchiquetage de bois plaquettes suivait la réunion (lire encadré).
La Cuma Compost 71 continue de se développer dans le département. En 2016 son chiffre d’affaires a bondi de +70 % passant de 100.000 € en 2015 à plus de 171.000 en 2016. Une hausse qui est la conséquence du démarrage de l’activité "Bois", expliquaient les responsables. C’est en effet en mars 2016 que la Cuma s’est équipée de son "grappin coupeur". Désormais, la structure détient deux matériels ; un retourneur d’andain et un grappin coupeur et elle s’est diversifiée dans deux activités : le compostage et l’abattage de bois plaquettes. En 2016, la Cuma Compost comptait 314 adhérents contre 302 en 2015 et de nombreux nouveaux adhérents rejoignent la Cuma en 2017, signalait Marie-Jo Beauchamp, animatrice de la structure depuis juillet 2016.
65.000 kilomètres au compteur !
En 2016, l’activité compost s’est maintenue avec un nombre de minutes de rotor identique à celui de 2015. Une activité qui repart à la hausse en 2017 grâce, notamment, à de meilleures conditions météorologiques, signalaient les responsables. La Cuma a procédé au renouvellement de son retourneur d’andain en mars dernier. Un investissement conséquent puisqu’il s'élève à près de 80.000 €. A noter que le prix de ce matériel augmente de +25 % à chaque renouvellement, signalaient les intéressés. Après quatre campagnes de services, l’ancienne machine affichait près de 65.000 kilomètres au compteur ! Autant de chiffres qui militent pour l’investissement collectif. Mais le kilométrage pointait aussi l’un des sujets de préoccupation de la Cuma. A savoir qu’avec le succès du compost en Saône-et-Loire, la tournée du retourneur d’andain est devenue très longue, atteignant largement trois semaines pour desservir tous les adhérents dispersés aux quatre coins du département. Un véritable casse-tête, tant pour les organisateurs de la tournée que pour le chauffeur (1) dont les journées sont bien chargées. D’autant que le principe du compostage - lequel consiste à aérer un tas de fumier à plusieurs reprises pour favoriser sa transformation naturelle en compost - impose de ne pas dépasser un certain délai pour le second retournement de l'andain. Une problématique qui hante la Cuma départementale depuis plusieurs années et dont la solution n’apparaît pas évidente. Une seconde machine risquerait de modifier profondément l’équilibre économique de la démarche. Difficile de trancher…
L’activité Bois démarre
Si l’activité Compost de la Cuma est aujourd’hui le pilier de la structure avec un bilan économique très sain, en revanche l’activité Bois est plus compliquée. « C’est le compost qui porte le bois et fait de la trésorerie », résumait le trésorier, Guy de Bontin. Le démarrage de l’activité Bois s’avère un peu « timide », reconnaissait le président Thierry Lacroix.
Néanmoins, avec 450 heures de grappin coupeur en neuf mois, la Cuma a dépassé son objectif initial et elle devrait atteindre 600 heures cette année, prévoient ses responsables. Reste que cette nouvelle activité s’avère plus risquée que le compost, analysait Guy de Bontin : « elle ne dégage aucune marge, engage des sommes importantes ; beaucoup de coût de transport. Il faut être vigilant », avertissait-il. Néanmoins, convaincue de l’intérêt de sa démarche à l’aire des énergies renouvelables, des préoccupations environnementales…, la Cuma multiplie les démonstrations sur le terrain avec son homologue de la Nièvre - la Cuma Terr’Eau - qui fournit la déchiqueteuse. La Cuma Compost 71 pourrait même être présente au salon Euroforest en juin prochain. A confirmer.
- La Cuma détient le retourneur et fait appel à une entreprise pour tracter la machine, en l’occurrence Daniel Viard de Digoin, lequel fournit un tracteur et un chauffeur toute l’année. La même organisation a été reprise pour le grappin coupeur pour lequel une pelleteuse et un chauffeur de l’entreprise interviennent pour la Cuma.
La Cuma Compost 71 croit à l'essor du bois plaquettes

La Cuma Compost 71 a tenu son assemblée générale à Autun le 14 septembre sur l’exploitation du trésorier de la coopérative, Guy de Bontin. Une démonstration d’abattage et de déchiquetage de bois plaquettes suivait la réunion (lire encadré).
La Cuma Compost 71 continue de se développer dans le département. En 2016 son chiffre d’affaires a bondi de +70 % passant de 100.000 € en 2015 à plus de 171.000 en 2016. Une hausse qui est la conséquence du démarrage de l’activité "Bois", expliquaient les responsables. C’est en effet en mars 2016 que la Cuma s’est équipée de son "grappin coupeur". Désormais, la structure détient deux matériels ; un retourneur d’andain et un grappin coupeur et elle s’est diversifiée dans deux activités : le compostage et l’abattage de bois plaquettes. En 2016, la Cuma Compost comptait 314 adhérents contre 302 en 2015 et de nombreux nouveaux adhérents rejoignent la Cuma en 2017, signalait Marie-Jo Beauchamp, animatrice de la structure depuis juillet 2016.
65.000 kilomètres au compteur !
En 2016, l’activité compost s’est maintenue avec un nombre de minutes de rotor identique à celui de 2015. Une activité qui repart à la hausse en 2017 grâce, notamment, à de meilleures conditions météorologiques, signalaient les responsables. La Cuma a procédé au renouvellement de son retourneur d’andain en mars dernier. Un investissement conséquent puisqu’il s'élève à près de 80.000 €. A noter que le prix de ce matériel augmente de +25 % à chaque renouvellement, signalaient les intéressés. Après quatre campagnes de services, l’ancienne machine affichait près de 65.000 kilomètres au compteur ! Autant de chiffres qui militent pour l’investissement collectif. Mais le kilométrage pointait aussi l’un des sujets de préoccupation de la Cuma. A savoir qu’avec le succès du compost en Saône-et-Loire, la tournée du retourneur d’andain est devenue très longue, atteignant largement trois semaines pour desservir tous les adhérents dispersés aux quatre coins du département. Un véritable casse-tête, tant pour les organisateurs de la tournée que pour le chauffeur (1) dont les journées sont bien chargées. D’autant que le principe du compostage - lequel consiste à aérer un tas de fumier à plusieurs reprises pour favoriser sa transformation naturelle en compost - impose de ne pas dépasser un certain délai pour le second retournement de l'andain. Une problématique qui hante la Cuma départementale depuis plusieurs années et dont la solution n’apparaît pas évidente. Une seconde machine risquerait de modifier profondément l’équilibre économique de la démarche. Difficile de trancher…
L’activité Bois démarre
Si l’activité Compost de la Cuma est aujourd’hui le pilier de la structure avec un bilan économique très sain, en revanche l’activité Bois est plus compliquée. « C’est le compost qui porte le bois et fait de la trésorerie », résumait le trésorier, Guy de Bontin. Le démarrage de l’activité Bois s’avère un peu « timide », reconnaissait le président Thierry Lacroix.
Néanmoins, avec 450 heures de grappin coupeur en neuf mois, la Cuma a dépassé son objectif initial et elle devrait atteindre 600 heures cette année, prévoient ses responsables. Reste que cette nouvelle activité s’avère plus risquée que le compost, analysait Guy de Bontin : « elle ne dégage aucune marge, engage des sommes importantes ; beaucoup de coût de transport. Il faut être vigilant », avertissait-il. Néanmoins, convaincue de l’intérêt de sa démarche à l’aire des énergies renouvelables, des préoccupations environnementales…, la Cuma multiplie les démonstrations sur le terrain avec son homologue de la Nièvre - la Cuma Terr’Eau - qui fournit la déchiqueteuse. La Cuma Compost 71 pourrait même être présente au salon Euroforest en juin prochain. A confirmer.
- La Cuma détient le retourneur et fait appel à une entreprise pour tracter la machine, en l’occurrence Daniel Viard de Digoin, lequel fournit un tracteur et un chauffeur toute l’année. La même organisation a été reprise pour le grappin coupeur pour lequel une pelleteuse et un chauffeur de l’entreprise interviennent pour la Cuma.