Congrès mondial de la viande
La demande va continuer à croître
Pour les experts et professionnels réunis au congrès mondial de la
viande, les 14 et 15 juin, la demande en viande va augmenter pour
satisfaire les besoins d’une population croissante et dont le niveau de
vie va s’améliorer.
viande, les 14 et 15 juin, la demande en viande va augmenter pour
satisfaire les besoins d’une population croissante et dont le niveau de
vie va s’améliorer.
Pour les experts du Gira et de la Rabobank, le marché mondial des viandes de porc et de volailles continuera à être tiré par une croissance de la demande venant pour l’essentiel des pays en voie de développement. Déjà, on note une forte dynamique des investissements dans la production pour ces deux espèces avec une forte implication des entreprises leader dans ces productions comme Smithfield, JBS ou Tyson Food. Ces productions devraient également bénéficier d’une baisse des coûts de l’alimentation résultant d’une détente sur le marché des matières premières agricoles.
Pour la viande bovine, la production restera stable, la baisse de la consommation dans les pays développés permettant de répondre à la demande des pays en développement ce qui entraînera une hausse de 2% des volumes échangés sur le marché mondial. Le Brésil affiche toujours sa vocation de grand pays producteur et exportateur de viande. Toutefois, il est en passe de se voir ravir par l’Inde sa première place dans l’exportation de viande bovine. Mais si les tonnages globaux exportés sont comparables, exprimés en valeur, le Brésil conserve encore quelques bonnes longueurs d’avance.
Le représentant de la Commission de l’Union européenne, Jerzy Plewa, directeur général de l’Agriculture, a tracé les perspectives à moyen terme du marché européen de la viande. Pour le bœuf, tous les indicateurs sont à la baisse : consommation, production et exportations. Seules les importations pourraient augmenter en raison d’une baisse plus rapide de la production comparée à la consommation. Pour le secteur porcin, la consommation devrait rester stable en Europe mais la production devrait augmenter en raison de la demande de viande porcine sur le marché mondial, marché sur lequel l’Union Européenne est active et bien placée. Pour ce secteur les exportations devraient continuer à augmenter. Pour le secteur de la volaille, la consommation au sein de l’Union Européenne va encore progresser entraînant une croissance de la production pour répondre à ces nouveaux besoins internes, les importations et exportations restant stables. Finalement, le marché européen est un marché mature dont la dynamique notamment pour le porc vient de la demande mondiale.
Grand écart
Les questions de société telles que le bien-être animal, le développement durable, la capacité de l’élevage et plus généralement de l’agriculture à répondre aux besoins alimentaires de neuf milliards d’humains à l’horizon de 2050 ont été largement abordées. Pour le bien-être animal comme pour le développement durable, il y a ceux qui en parlent, souvent des ONG internationales et ceux qui, éleveurs, transporteurs, abatteurs, les pratiquent au quotidien et que l’on n’entend pas, estimaient certains congressistes ! Pour eux, il serait intéressant de leur donner la parole pour qu’ils expliquent les problèmes concrets qui sont posés et les actions qu’ils conduisent pour répondre à ces demandes de la société. Tous les intervenants ont affirmé que le secteur de la viande a les capacités pour répondre à la demande supplémentaire de produits animaux. Cette demande supplémentaire d’ici à 2050 résultera autant de l’augmentation de la population mondiale que de l’arrivée dans la classe moyenne de trois milliards d’humains. La Chine en est une parfaite illustration avec l’émergence d’une classe moyenne aisée voire très aisée et souhaitant consommer plus de la viande et de produits animaux.
Omnivore, carnivore, végétarien ?
A en croire les détracteurs de la viande et les végétariens, l’homme mangerait trop de viande et de produits animaux. Or, la réalité est bien différente, ce que montrent les chiffres de l’apport des produits animaux dans la ration moyenne de l’homme, donnés lors du Congrès mondial de la viande : 13% des calories et 25% des protéines sont apportées par les viandes. Conclusion : non, l’homme n’est pas un carnivore strict, il est bien un omnivore dont la ration fait appel majoritairement aux produits végétaux qu’il associe harmonieusement aux produits animaux pour un régime équilibré. Et en tant qu’omnivore, il n’a pas à être un végétarien strict encore moins un végétalien. L’équilibre, c’est bien son régime alimentaire actuel.
Guillaume Roué, nouveau président de l’Office international des viandes
Guillaume Roué, éleveur de porcs dans le Finistère, président de l’interprofession porcine, Inaporc, a été élu à l’unanimité président de l’Office international des viandes (OIV) à l’occasion du 20ème Congrès mondial de la viande qui s’est déroulé à Pékin. Il a succédé à l’Argentin Arturo Llavallol. C’est la première fois qu’un Français préside cette structure. Avec une centaine de membres, l’OIV regroupe les principaux acteurs mondiaux du secteur des viandes bovines, ovines et porcines dont pour la France Interbev, Inaporc, France Agrimer et la Fédération nationale de l’industrie et du commerce en gros des viandes (FNICGV). Représentant le secteur mondial de la viande et du bétail, l’OIV s’attache à la promotion d’une production de viande durable et d’un commerce libre et équitable propres à satisfaire la demande actuelle et future en protéines animales de toutes les populations. A cette fin, il travaille avec diverses institutions internationales telles la FAO, l’OMC et l’OIE à la mise en œuvre de politiques fondées sur la science, l’innovation et sur des entreprises durables.
A l’heure où la viande est accusée de tous les maux, Guillaume Roué a déclaré « vouloir répondre avec force et conviction à tous les détracteurs en mettant en avant tout ce que l’élevage et la viande apportent aux hommes sur notre planète ».
Pour la viande bovine, la production restera stable, la baisse de la consommation dans les pays développés permettant de répondre à la demande des pays en développement ce qui entraînera une hausse de 2% des volumes échangés sur le marché mondial. Le Brésil affiche toujours sa vocation de grand pays producteur et exportateur de viande. Toutefois, il est en passe de se voir ravir par l’Inde sa première place dans l’exportation de viande bovine. Mais si les tonnages globaux exportés sont comparables, exprimés en valeur, le Brésil conserve encore quelques bonnes longueurs d’avance.
Le représentant de la Commission de l’Union européenne, Jerzy Plewa, directeur général de l’Agriculture, a tracé les perspectives à moyen terme du marché européen de la viande. Pour le bœuf, tous les indicateurs sont à la baisse : consommation, production et exportations. Seules les importations pourraient augmenter en raison d’une baisse plus rapide de la production comparée à la consommation. Pour le secteur porcin, la consommation devrait rester stable en Europe mais la production devrait augmenter en raison de la demande de viande porcine sur le marché mondial, marché sur lequel l’Union Européenne est active et bien placée. Pour ce secteur les exportations devraient continuer à augmenter. Pour le secteur de la volaille, la consommation au sein de l’Union Européenne va encore progresser entraînant une croissance de la production pour répondre à ces nouveaux besoins internes, les importations et exportations restant stables. Finalement, le marché européen est un marché mature dont la dynamique notamment pour le porc vient de la demande mondiale.
Grand écart
Les questions de société telles que le bien-être animal, le développement durable, la capacité de l’élevage et plus généralement de l’agriculture à répondre aux besoins alimentaires de neuf milliards d’humains à l’horizon de 2050 ont été largement abordées. Pour le bien-être animal comme pour le développement durable, il y a ceux qui en parlent, souvent des ONG internationales et ceux qui, éleveurs, transporteurs, abatteurs, les pratiquent au quotidien et que l’on n’entend pas, estimaient certains congressistes ! Pour eux, il serait intéressant de leur donner la parole pour qu’ils expliquent les problèmes concrets qui sont posés et les actions qu’ils conduisent pour répondre à ces demandes de la société. Tous les intervenants ont affirmé que le secteur de la viande a les capacités pour répondre à la demande supplémentaire de produits animaux. Cette demande supplémentaire d’ici à 2050 résultera autant de l’augmentation de la population mondiale que de l’arrivée dans la classe moyenne de trois milliards d’humains. La Chine en est une parfaite illustration avec l’émergence d’une classe moyenne aisée voire très aisée et souhaitant consommer plus de la viande et de produits animaux.
Omnivore, carnivore, végétarien ?
A en croire les détracteurs de la viande et les végétariens, l’homme mangerait trop de viande et de produits animaux. Or, la réalité est bien différente, ce que montrent les chiffres de l’apport des produits animaux dans la ration moyenne de l’homme, donnés lors du Congrès mondial de la viande : 13% des calories et 25% des protéines sont apportées par les viandes. Conclusion : non, l’homme n’est pas un carnivore strict, il est bien un omnivore dont la ration fait appel majoritairement aux produits végétaux qu’il associe harmonieusement aux produits animaux pour un régime équilibré. Et en tant qu’omnivore, il n’a pas à être un végétarien strict encore moins un végétalien. L’équilibre, c’est bien son régime alimentaire actuel.
Guillaume Roué, nouveau président de l’Office international des viandes
Guillaume Roué, éleveur de porcs dans le Finistère, président de l’interprofession porcine, Inaporc, a été élu à l’unanimité président de l’Office international des viandes (OIV) à l’occasion du 20ème Congrès mondial de la viande qui s’est déroulé à Pékin. Il a succédé à l’Argentin Arturo Llavallol. C’est la première fois qu’un Français préside cette structure. Avec une centaine de membres, l’OIV regroupe les principaux acteurs mondiaux du secteur des viandes bovines, ovines et porcines dont pour la France Interbev, Inaporc, France Agrimer et la Fédération nationale de l’industrie et du commerce en gros des viandes (FNICGV). Représentant le secteur mondial de la viande et du bétail, l’OIV s’attache à la promotion d’une production de viande durable et d’un commerce libre et équitable propres à satisfaire la demande actuelle et future en protéines animales de toutes les populations. A cette fin, il travaille avec diverses institutions internationales telles la FAO, l’OMC et l’OIE à la mise en œuvre de politiques fondées sur la science, l’innovation et sur des entreprises durables.
A l’heure où la viande est accusée de tous les maux, Guillaume Roué a déclaré « vouloir répondre avec force et conviction à tous les détracteurs en mettant en avant tout ce que l’élevage et la viande apportent aux hommes sur notre planète ».