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Laurent Pacquet, EARL Paquet (58)

« La finalité, c'est l'assiette »

Sélectionneur et partiellement engraisseur à Langeron, dans la Nièvre,
Laurent Pacquet, de l'EARL éponyme, fera concourir deux de ses bovins
lors du Mondial Charolais le week-end prochain. L'un au concours des
reproducteurs et, plus rare, l'autre au concours de boucherie.
L'occasion de démontrer que les sélectionneurs peuvent aussi s'adapter
aux besoins du marché...
Par Publié par Cédric Michelin
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« Dans ma tête : le charolais, il finit dans l'assiette ! » Laurent Pacquet, à Langeron, a donc inscrit deux de ses animaux à la fois dans le concours de reproducteurs mais aussi dans celui des animaux de boucherie du prochain Mondial charolais au Marault. Dès lors, c'est tout son raisonnement professionnel que le sélectionneur a adapté. Ainsi, ne fait-il plus vraiment la différence entre les bovins maigres qu'il vend à d'autres engraisseurs et les 20% de ses animaux qu'il finit lui-même. Ainsi, à côté d'Impérial (sur notre photo), qui participera au concours des reproducteurs, « un taureau très haut de gamme de 995 kg que j'ai acheté dans l'Allier en 2013 et que j'ai mis en service au printemps dans mon élevage pour faire des taureaux l'an prochain » dit Laurent Pacquet, Ena, fille de Boss (ndlr: ex-champion de Moulins en 2006), affrontera une centaine de concurrentes dans le concours « viande ». « L'idéal, ce serait de finir tous mes animaux, mais après, c'est une autre affaire, une question de temps et de débouchés » confie l'éleveur. Au Congrès mondial, il pourra donc continuer de valoriser sa sélection génétique.