Fabien Coulon du Gaec de la Gravaise
La force de la diversification
Ayant baigné dans le monde agricole depuis sa plus tendre enfance, Fabien Coulon a logiquement embrassé une carrière au sein du Gaec familial, une structure forte de cinq associés qui mise sur la diversification des ateliers et donc des revenus.
Après avoir passé un Bac STAE à Fontaines complété d’un BTS ACSE obtenu en 2003, Fabien Coulon s’est installé en 2004 –à tout juste 20 ans– au sein du Gaec de la Gravaise à Montbellet. Une structure créée en 1981 par sa grand-mère, son père et son oncle. Aujourd’hui, l’exploitation met en valeur une SAU de 420 hectares, dont 180 hectares à destination des cultures de maïs, de blé, d’orge, de colza et de pois de conserve. Loin de jouer la carte de la spécialisation, le Gaec a choisi de ne pas mettre tous les œufs dans le même panier en diversifiant ses activités au sein de trois grands ateliers.
Une charge de travail importante
Le premier de ces ateliers rassemble 120 chèvres. Il y a, à la clé, la transformation de 75.000 à 80.000 litres de lait par an. Cette transformation prend essentiellement la forme du fromage AOC mâconnais, pour en moyenne 80 % du volume. Les fromages sont écoulés, en premier lieu, sur deux marchés : celui de Chalon-sur-Saône le vendredi matin et celui de Mâcon le samedi matin. Des fromages que l’on trouve également dans les rayons du magasin de producteurs Les Saveurs mâconnaises à Fleurville, sans oublier les ventes à la crèmerie Giroud à Tournus, celles effectuées auprès des restaurateurs et dans quelques autres magasins.
Quant à l’atelier de vaches laitières, essentiellement de race montbéliarde, il est composé de 90 animaux avec un quota de 710.000 litres. 650.000 litres environ sont livrés à Sodiaal, tandis que quelque 60.000 litres sont transformés à destination des marchés et des crèmeries. A savoir 40.000 litres en crème (dont 15.000 litres en beurre) et 20.000 litres en fromages.
Le troisième et dernier atelier du Gaec concerne la viande avec 105 vaches de race charolaise (naisseur-engraisseur de femelles). Cet atelier créé en 1996 réalise 110 à 120 vêlages par an. « Nous commençons à vêler début septembre. Des vêlages qui doivent se finir à Noël. » L’une des particularités du Gaec est de pratiquer beaucoup d’inséminations artificielles : cela concerne l’ensemble des génisses et les deux tiers des vaches. Il y a aussi une part de vente directe puisque l’exploitation propose à ses clients des caissettes de 10 kg de viande de bœuf, ce qui représente l'équivalent de quatre génisses par an.
Des installations parfaitement maîtrisées
En dix ans, quatre installations ont été réalisées au sein du Gaec : Hervé Coulon en 1996, Pierre-Marie Coulon en 2000, Fabien Coulon en 2004 et Fabienne Comat en 2007. Au sein de l’exploitation, le rôle de chacun est parfaitement réparti. Alors que Fabien Coulon s’occupe essentiellement des bovins, Daniel Coulon, son père, se consacre plus particulièrement à l’atelier chèvre et aux travaux administratifs. L’alimentation, le paillage et le travail du sol sont le domaine d'Hervé, le travail du sol et la permanence au magasin de producteur des Saveurs mâconnaises celui de Pierre-Marie. Quant à Fabienne, elle a en charge la transformation fromagère. On n’oubliera pas la présence sur la ferme d’un apprenti et de stagiaires.
Bien évidemment, le Gaec est confronté à plusieurs problématiques. Située en zone vulnérable le long de la Saône, l’exploitation se voit imposer d’importantes contraintes. A commencer par le fait qu’il lui est impossible de laisser le sol nu l’hiver. « Ce qui entraîne un surcroît de travail. Nous semons des Cipan sur 30 hectares ainsi que du ray-grass italien sur 20 hectares ». Par ailleurs, une autre difficulté vient du fait de l’éparpillement du foncier de l'exploitation sur un total de neuf communes : Montbellet, Lugny, Uchizy, Chardonnay, Farges-lès-Mâcon, Grevilly, Fleurville, Arbigny et Gorrevod. Il y a ainsi 20 kilomètres entre les deux parcelles les plus éloignées, mais seulement 5 km entre celles en terres cultivées. « Notre surface moyenne, de moins de deux hectares, est très morcelée. Du fait de notre structure, nous devons également être toujours trois sur l’exploitation. »
Administrateur au GDS depuis quatre ans et membre du bureau, Fabien prend son rôle à cœur. « Chez nous, nous faisons beaucoup de prévention depuis trois à quatre ans, notamment en terme de suivi de reproduction. Nous donnons des minéraux de bonne qualité aux animaux. En laitier, nous faisons trois semaines à l’avance une préparation au vêlage ».
Evolutions à venir à la Cuma Compost 71
Une charge de travail importante
Le premier de ces ateliers rassemble 120 chèvres. Il y a, à la clé, la transformation de 75.000 à 80.000 litres de lait par an. Cette transformation prend essentiellement la forme du fromage AOC mâconnais, pour en moyenne 80 % du volume. Les fromages sont écoulés, en premier lieu, sur deux marchés : celui de Chalon-sur-Saône le vendredi matin et celui de Mâcon le samedi matin. Des fromages que l’on trouve également dans les rayons du magasin de producteurs Les Saveurs mâconnaises à Fleurville, sans oublier les ventes à la crèmerie Giroud à Tournus, celles effectuées auprès des restaurateurs et dans quelques autres magasins.
Quant à l’atelier de vaches laitières, essentiellement de race montbéliarde, il est composé de 90 animaux avec un quota de 710.000 litres. 650.000 litres environ sont livrés à Sodiaal, tandis que quelque 60.000 litres sont transformés à destination des marchés et des crèmeries. A savoir 40.000 litres en crème (dont 15.000 litres en beurre) et 20.000 litres en fromages.
Le troisième et dernier atelier du Gaec concerne la viande avec 105 vaches de race charolaise (naisseur-engraisseur de femelles). Cet atelier créé en 1996 réalise 110 à 120 vêlages par an. « Nous commençons à vêler début septembre. Des vêlages qui doivent se finir à Noël. » L’une des particularités du Gaec est de pratiquer beaucoup d’inséminations artificielles : cela concerne l’ensemble des génisses et les deux tiers des vaches. Il y a aussi une part de vente directe puisque l’exploitation propose à ses clients des caissettes de 10 kg de viande de bœuf, ce qui représente l'équivalent de quatre génisses par an.
Des installations parfaitement maîtrisées
En dix ans, quatre installations ont été réalisées au sein du Gaec : Hervé Coulon en 1996, Pierre-Marie Coulon en 2000, Fabien Coulon en 2004 et Fabienne Comat en 2007. Au sein de l’exploitation, le rôle de chacun est parfaitement réparti. Alors que Fabien Coulon s’occupe essentiellement des bovins, Daniel Coulon, son père, se consacre plus particulièrement à l’atelier chèvre et aux travaux administratifs. L’alimentation, le paillage et le travail du sol sont le domaine d'Hervé, le travail du sol et la permanence au magasin de producteur des Saveurs mâconnaises celui de Pierre-Marie. Quant à Fabienne, elle a en charge la transformation fromagère. On n’oubliera pas la présence sur la ferme d’un apprenti et de stagiaires.
Bien évidemment, le Gaec est confronté à plusieurs problématiques. Située en zone vulnérable le long de la Saône, l’exploitation se voit imposer d’importantes contraintes. A commencer par le fait qu’il lui est impossible de laisser le sol nu l’hiver. « Ce qui entraîne un surcroît de travail. Nous semons des Cipan sur 30 hectares ainsi que du ray-grass italien sur 20 hectares ». Par ailleurs, une autre difficulté vient du fait de l’éparpillement du foncier de l'exploitation sur un total de neuf communes : Montbellet, Lugny, Uchizy, Chardonnay, Farges-lès-Mâcon, Grevilly, Fleurville, Arbigny et Gorrevod. Il y a ainsi 20 kilomètres entre les deux parcelles les plus éloignées, mais seulement 5 km entre celles en terres cultivées. « Notre surface moyenne, de moins de deux hectares, est très morcelée. Du fait de notre structure, nous devons également être toujours trois sur l’exploitation. »
Administrateur au GDS depuis quatre ans et membre du bureau, Fabien prend son rôle à cœur. « Chez nous, nous faisons beaucoup de prévention depuis trois à quatre ans, notamment en terme de suivi de reproduction. Nous donnons des minéraux de bonne qualité aux animaux. En laitier, nous faisons trois semaines à l’avance une préparation au vêlage ».
Evolutions à venir à la Cuma Compost 71
Alors que l’exploitation est adhérente depuis maintenant une demi-douzaine d’années. Fabien Coulon est devenu administrateur à la Cuma Compost il y a quatre ans. « Il s’agissait pour nous en priorité de valoriser le fumier de chèvre. Ensuite, il s’agit de composter l’excédent de fumier de vache ». Responsable pour la Cuma Compost 71 du secteur Bresse-Chalonnais (les trois autres secteurs étant le Mâconnais, l’Autunois et le Charollais-Brionnais), Fabien a en charge la centralisation des inscriptions. « Il y a 250 adhérents et il y a un potentiel important de développement. Nous allons essayer en 2013 de mettre en place les inscriptions par Internet ».