Origine des viandes en tant qu’ingrédients
La France pas satisfaite
« Suite au scandale de la viande de cheval commercialisée pour du bœuf,
la France avait demandé à la Commission d’accélérer la publication du
rapport permettant d’envisager une révision du Règlement sur
l’information des consommateurs (INCO) pour rendre obligatoire la
mention de l’origine de la viande utilisée comme ingrédients dans les
plats préparés. La Commission européenne avait accepté d’anticiper la remise de ce
rapport et s’était engagée à l’assortir d’une proposition législative.
Ce projet de rapport a été soumis à approbation du collège des commissaires ce jour, mais la Commission européenne vient d’annoncer le
report de la publication faute de consensus au sein du collège des
commissaires », s'agaçaient les ministères de l’Agriculture et de la
Consommation le 31 octobre.
la France avait demandé à la Commission d’accélérer la publication du
rapport permettant d’envisager une révision du Règlement sur
l’information des consommateurs (INCO) pour rendre obligatoire la
mention de l’origine de la viande utilisée comme ingrédients dans les
plats préparés. La Commission européenne avait accepté d’anticiper la remise de ce
rapport et s’était engagée à l’assortir d’une proposition législative.
Ce projet de rapport a été soumis à approbation du collège des commissaires ce jour, mais la Commission européenne vient d’annoncer le
report de la publication faute de consensus au sein du collège des
commissaires », s'agaçaient les ministères de l’Agriculture et de la
Consommation le 31 octobre.
Dans ce cadre, les deux ministres Stéphane Le Foll et Benoît Hamon regrettaient « l’absence d’ambition de la Commission européenne à répondre aux aspirations des consommateurs européens qui plébiscitent à 90 % le marquage d’origine des viandes en tant qu’ingrédient ». Ils appellent donc la Commission européenne à renforcer son rapport en l’assortissant d’une proposition législative, comme elle s’y était engagée. « Le report de la publication doit être mis à profit pour approfondir l’impact des différents scenarii envisagés, qui devra concilier les coûts et l’exigence des consommateurs d’une alimentation de qualité et d’une plus grande transparence, le prix n’étant pas et ne devant pas être l’unique critère de choix. » Les ministres chargés de l’Agriculture et de la Consommation ont obtenu l’inscription à l’ordre du jour du prochain Conseil de décembre d’un point sur l’état d’avancement sur ce dossier. Ils rappelleront notamment que la France s’apprête à inscrire une obligation d’étiquetage de l’origine des viandes en droit national. La disposition a d’ores et déjà été votée par le Sénat à l’occasion de la première lecture du projet de loi relatif à la consommation.