Pressy-sous-Dondin
La frontière invisible entre le Charollais et le Clunisois
Située à l’écart des grands axes de circulation, la commune de
Pressy-sous-Dondin marque le passage entre le Charollais et le Clunisois,
avec la petite vallée de la Gande comme frontière.
Pressy-sous-Dondin marque le passage entre le Charollais et le Clunisois,
avec la petite vallée de la Gande comme frontière.
Néanmoins, l’architecture clunisoise reste omniprésente au sein de ce village. Il est possible de découvrir de traditionnelles maisons à galerie et pigeonnier carré. À noter que la pierre jaune a disparu, remplacée par le granit gris. L’une des curiosités de Pressy-sous-Dondin réside dans le fait qu’il n’existe pas réellement de bourg à proprement parler. Par contre, la partie centrale du village qui regroupe la mairie, le château et l’église se divise en deux sections très anciennes. On en retrouve trace déjà au XVe siècle. Et ce, à travers le Bas de Pressy et le Haut de Pressy, auxquelles se greffent les deux hameaux des Thévenins et des Copets.
Trois châteaux pour une seule commune
Côté monuments, on signalera le château de Dondin (en ruines) qui fut construit au XIIe siècle au sommet d’un vallon dominant la Gande. Forteresse imposante de même importance que le château de Berzé, elle fut en partie détruite et certainement utilisée comme carrière de pierres par les habitants. Pour sa part, le château de Marchizeuil fut saccagé et démantelé à de nombreuses reprises jusqu’au XVIIIe siècle. Ce devait être une construction assez conséquente, avec douves et fortifications. Il fut de nouveau bâti en 1751 par Jean-François de Montel de Buxy qui fit combler les fossés, à l’exception de la partie Nord qu’il assécha et transforma en une cave pouvant contenir jusqu’à 130 hectolitres de vin. L’actuel château de Pressy est très récent et le résultat d’un agrandissement réalisé par Max de Longueville en 1871. La bâtisse primitive était constituée d’un quadrilatère d’environ 100 mètres de côté, entourée de douves et formée par des bâtiments d’exploitation reliés à l’habitation de taille modeste puisqu’elle ne comportait qu’une quinzaine de pièces. Quant à l’église, Claude Collonge, seigneur de Pressy, la fit édifier en 1647. Le clocher roman du XIIe siècle fait penser que l’on a dû conserver la cloche de l’ancienne église. L’intérieur du bâtiment a été restauré en 1984 et les cloches électrifiées.
Trois châteaux pour une seule commune
Côté monuments, on signalera le château de Dondin (en ruines) qui fut construit au XIIe siècle au sommet d’un vallon dominant la Gande. Forteresse imposante de même importance que le château de Berzé, elle fut en partie détruite et certainement utilisée comme carrière de pierres par les habitants. Pour sa part, le château de Marchizeuil fut saccagé et démantelé à de nombreuses reprises jusqu’au XVIIIe siècle. Ce devait être une construction assez conséquente, avec douves et fortifications. Il fut de nouveau bâti en 1751 par Jean-François de Montel de Buxy qui fit combler les fossés, à l’exception de la partie Nord qu’il assécha et transforma en une cave pouvant contenir jusqu’à 130 hectolitres de vin. L’actuel château de Pressy est très récent et le résultat d’un agrandissement réalisé par Max de Longueville en 1871. La bâtisse primitive était constituée d’un quadrilatère d’environ 100 mètres de côté, entourée de douves et formée par des bâtiments d’exploitation reliés à l’habitation de taille modeste puisqu’elle ne comportait qu’une quinzaine de pièces. Quant à l’église, Claude Collonge, seigneur de Pressy, la fit édifier en 1647. Le clocher roman du XIIe siècle fait penser que l’on a dû conserver la cloche de l’ancienne église. L’intérieur du bâtiment a été restauré en 1984 et les cloches électrifiées.