Betty Poquet
La Glorieuse comme révélateur
Après seulement quatre années dans la production de volailles de Bresse, Betty Poquet est, non seulement totalement épanouie dans son métier, mais aussi pleinement reconnue par ses pairs avec plusieurs récompenses glanées lors de la Glorieuse de Louhans.
Rien ne prédestinait Betty Poquet à produire de la volaille de Bresse. Alors qu’elle vivait dans le Lot et qu’elle était éducatrice sportive depuis une dizaine d’années, elle accompagne son époux dans le cadre d'une mutation professionnelle en 2006. Loin de rester inactive, elle choisit de suivre une formation pour décrocher son BPREA. Dans ce cadre, elle effectue ses stages au sein d’élevages de volailles de Bresse. « Ce fut la découverte d’une production que je ne connaissais pas du tout. Le coté traditionnel de la production et le volet qualitatif m’ont séduit ».
Franchir le Rubicon
Elle franchit le pas en s’installant en 2011. « J’ai travaillé sur deux sites pendant trois ans. C’était loin d’être facile. La création de l’atelier a nécessité beaucoup de travail ». Tout cela prend fin en 2013 quand toutes les activités de production sont enfin regroupées à Montpont-en-Bresse. Avec 13.000 mises en place par an, dont 100 chapons et 300 poulardes, elle commercialise ses volailles fines en direct et le reste chez Mairet. « J’ai également un troupeau d’ovins que j’ai pris au début pour entretenir les parcours ».
Après quatre années, le bilan est positif. « C’est une production intéressante qui demande beaucoup de travail manuel. Je serai un peu plus à l’aise l’an prochain avec la fin de remboursement de certains emprunts ». Une expérience concluante qui a poussé son mari à s’installer à son tour.
Récompenses en rafale
Quant à la Glorieuse de Louhans, Betty Poquet y est très attachée. « C’est pendant mon stage six mois que j’ai découvert la Glorieuse de Louhans. Cela m’a séduit. J’ai trouvé les produits superbes. C’était fascinant avec les fêtes de fin d’année en toile de fond. Je trouvais formidable que les éleveurs aillent ainsi jusqu’au bout de leur travail en soignant le moindre petit détail qui fait la différence. En plus, personnellement, j’ai l’esprit de compétition ».
Dès sa première participation au concours, la jeune femme se distingue en remportant, en 2011, le prix d’honneur en poulets. « Ce titre a vraiment été très important ».
Loin de s’arrêter en si bon chemin, elle enchaîne lors des éditions suivantes avec un prix d’honneur espoir en poulardes en 2012 et un prix d’honneur en poulardes en 2013. 2014 sera remarquable avec un grand prix d’honneur en poulets, un prix d’honneur en poulardes, en poulets et en chapons.
« Ce concours permet de se situer par rapport aux autres éleveurs et de juger de la qualité de son travail. Nous travaillons toute l’année pour présenter des produits de qualité. Il y a beaucoup de sacrifices. Je suis heureuse de voir que je n’ai pas fait tout ça en vain ».
Pour ce qui est de 2015, « je ne sais pas encore ce que je pourrais présenter car, cette année, le concours est vraiment très tard ».
Franchir le Rubicon
Elle franchit le pas en s’installant en 2011. « J’ai travaillé sur deux sites pendant trois ans. C’était loin d’être facile. La création de l’atelier a nécessité beaucoup de travail ». Tout cela prend fin en 2013 quand toutes les activités de production sont enfin regroupées à Montpont-en-Bresse. Avec 13.000 mises en place par an, dont 100 chapons et 300 poulardes, elle commercialise ses volailles fines en direct et le reste chez Mairet. « J’ai également un troupeau d’ovins que j’ai pris au début pour entretenir les parcours ».
Après quatre années, le bilan est positif. « C’est une production intéressante qui demande beaucoup de travail manuel. Je serai un peu plus à l’aise l’an prochain avec la fin de remboursement de certains emprunts ». Une expérience concluante qui a poussé son mari à s’installer à son tour.
Récompenses en rafale
Quant à la Glorieuse de Louhans, Betty Poquet y est très attachée. « C’est pendant mon stage six mois que j’ai découvert la Glorieuse de Louhans. Cela m’a séduit. J’ai trouvé les produits superbes. C’était fascinant avec les fêtes de fin d’année en toile de fond. Je trouvais formidable que les éleveurs aillent ainsi jusqu’au bout de leur travail en soignant le moindre petit détail qui fait la différence. En plus, personnellement, j’ai l’esprit de compétition ».
Dès sa première participation au concours, la jeune femme se distingue en remportant, en 2011, le prix d’honneur en poulets. « Ce titre a vraiment été très important ».
Loin de s’arrêter en si bon chemin, elle enchaîne lors des éditions suivantes avec un prix d’honneur espoir en poulardes en 2012 et un prix d’honneur en poulardes en 2013. 2014 sera remarquable avec un grand prix d’honneur en poulets, un prix d’honneur en poulardes, en poulets et en chapons.
« Ce concours permet de se situer par rapport aux autres éleveurs et de juger de la qualité de son travail. Nous travaillons toute l’année pour présenter des produits de qualité. Il y a beaucoup de sacrifices. Je suis heureuse de voir que je n’ai pas fait tout ça en vain ».
Pour ce qui est de 2015, « je ne sais pas encore ce que je pourrais présenter car, cette année, le concours est vraiment très tard ».