Esca et maladies de la vigne
La goutte d'eau...
"Notre vignoble se meurt, mobilisons nous pour le sauver !". Tel est l'intitulé de l'invitation à la mobilisation lancée par l'Union viticole de Saône-et-Loire pour le 26 octobre prochain...
Le vignoble est depuis plusieurs années frappé par les ravages de l’esca et la situation ne cesse de se dégrader : un nombre croissant de pieds morts dans les vignes, un impact fort sur la productivité et un coût de remplacement des pieds en hausse. En 2008, la chambre d’agriculture de Saône-et-Loire évaluait le coût du remplacement des pieds à 4,11 €/pied, sans compter la main-d’œuvre, soit plus de 7 millions d’€ pour l’ensemble de notre vignoble de Saône-et-Loire. Et ces coûts ont sans cesse augmenté depuis…
Et si en 2001 les pouvoirs publics nous avaient promis la mise en place rapide d’une solution de rechange au Pyralesca, l'arsénite de soude, dix ans après, force est de constater que la recherche en est toujours à ses balbutiements et des vignes de plus en plus jeunes sont désormais touchées. Cette année, avec des conditions climatiques difficiles, les intempéries (gel d’hiver, grêle…) et de surcroît la flavescence dorée, nombre de nos exploitations sont économiquement prises à la gorge, le coût de remplacement des pieds liés à l’esca s’ajoutant aux autres charges en constante augmentation.
Une mort lente, mais certaine
" Si les conditions climatiques expliquent en partie la mauvaise récolte de 2012, comment produire dans un vignoble dont les pieds meurent les uns après les autres de l’esca ! ",alerte l'Union viticole de Saône-et-Loire dans un courrier adressé à ses adhérents, mais aussi aux élus du département.
" Si nous sommes tous conscients des enjeux environnementaux, nous ne pouvons plus accepter de laisser mourir à "petit feu" notre outil de production que constituent notre vignoble, son potentiel de production et les emplois directs et indirects qui y sont liés sur les territoires ruraux viticoles. Et cela dans l’indifférence générale ! ".
Pour exprimer leur ras-le-bol face à la mort lente, progressive, mais certaine du vignoble et face au sentiment d’impuissance qui est lié, l'Union viticole de Saône-et-Loire organise un rassemblement le vendredi 26 octobre prochain à 14 h 00 à Mâcon.
" Pour sauver notre économie, nous demandons aux pouvoirs publics qu’ils prennent tous leurs responsabilités : des fonds supplémentaires doivent être alloués à la recherche et surtout des solutions alternatives doivent être proposées sans tarder aux viticulteurs dans l’attente d’une solution issue de la recherche ".
Et si en 2001 les pouvoirs publics nous avaient promis la mise en place rapide d’une solution de rechange au Pyralesca, l'arsénite de soude, dix ans après, force est de constater que la recherche en est toujours à ses balbutiements et des vignes de plus en plus jeunes sont désormais touchées. Cette année, avec des conditions climatiques difficiles, les intempéries (gel d’hiver, grêle…) et de surcroît la flavescence dorée, nombre de nos exploitations sont économiquement prises à la gorge, le coût de remplacement des pieds liés à l’esca s’ajoutant aux autres charges en constante augmentation.
Une mort lente, mais certaine
" Si les conditions climatiques expliquent en partie la mauvaise récolte de 2012, comment produire dans un vignoble dont les pieds meurent les uns après les autres de l’esca ! ",alerte l'Union viticole de Saône-et-Loire dans un courrier adressé à ses adhérents, mais aussi aux élus du département.
" Si nous sommes tous conscients des enjeux environnementaux, nous ne pouvons plus accepter de laisser mourir à "petit feu" notre outil de production que constituent notre vignoble, son potentiel de production et les emplois directs et indirects qui y sont liés sur les territoires ruraux viticoles. Et cela dans l’indifférence générale ! ".
Pour exprimer leur ras-le-bol face à la mort lente, progressive, mais certaine du vignoble et face au sentiment d’impuissance qui est lié, l'Union viticole de Saône-et-Loire organise un rassemblement le vendredi 26 octobre prochain à 14 h 00 à Mâcon.
" Pour sauver notre économie, nous demandons aux pouvoirs publics qu’ils prennent tous leurs responsabilités : des fonds supplémentaires doivent être alloués à la recherche et surtout des solutions alternatives doivent être proposées sans tarder aux viticulteurs dans l’attente d’une solution issue de la recherche ".
