La liane qui crée du lien
C’est le lien étroit qui existe entre vigne et vin, et donc viticulture et œnologie, que les deux auteurs ont cherché à disséquer dans ses moindres détails. À travers des recherches qui les ont conduits partout dans le monde ; guidés par des réflexions, des questions, des remarques issues de leurs études ou de leur propre consommation de vin ou de leurs rencontres avec des dégustateurs.

Tout commence vraisemblablement au néolithique lorsque nos très lointains ancêtres chasseurs-cueilleurs se délectaient de raisins sauvages fermentés… la nature indiquait là le chemin à suivre vers un véritable art. Ce n’est que bien plus tard que la maîtrise des boissons fermentées s’acquière véritablement et c’est aux Romains que l’on doit celle de la culture de la vigne.
Actuellement, lorsque l’on regarde une carte du monde, il n’y a pas tant d’endroits que cela où l’on cultive produit du vin, la France, l’Italie font un peu figures d’exception au regard de l’importance des zones viticoles sur leur territoire. Il n’empêche que la liane qu’est la vigne, se retrouve aussi dans des endroits les plus incongrus : dans des zones d’extrême sécheresse ou au climat hivernal très froid, sur des coteaux abrupts.
À l’échelle mondiale, il existe 6.000 cépages différents… la France en répertorie 2.000 mais 200 seulement sont véritablement cultivés.
L’ouvrage est constitué de sept chapitres qui apporte des éléments de réponse à de très nombreuses questions variées comme "La vigne doit-elle souffrir pour concentrer dans les raisins les éléments favorables ?", "qu’est-ce qu’un micro-climat ?", "comment reconnaître une variété d’un coup d’œil ?", "doit-on sacrifier le rendement à la qualité ?", etc.
Ces chapitres sont ainsi consacrés tour à tour à la vigne dans son environnement, l’élaboration du vin, la filière de la production vitivinicole, le vin et la société, etc.
Bref, toutes les questions que vous vous posez ou auxquelles vous n’avez pas encore pensé devraient trouver des informations précieuses dans cet ouvrage.
De l’œnologie à la viticulture par Alain Carbonneau et Jean-Louis Escudier, aux éditions Quæ, 304 pages, 39 €