Le site de Moroges est connu depuis la préhistoire puisque furent retrouvés des vestiges néolithiques au lieudit e Monceau. Si l’on ne connaît pas vraiment l’origine du nom du village, celui-ci fut évangélisé très tôt puisque, selon la tradition, saint Érige, évêque de Gap, a déclaré avoir été curé en ce lieu. À noter également que l’on a retrouvé des restes de sépultures mérovingiennes au hameau de Vingelles. Deux sarcophages sont visibles à l’entrée du cimetière. La paroisse de Moroges apparaît clairement au XIIe siècle, date d’érection du château, sans doute sur le site d’un ancien château fort. Les seigneurs de Moroges seront présents dans le village jusqu’au XVIIe siècle avec, pour devise "Dieu aide au Maure Chrétien". Dressé au sommet de La Chassagne, le moulin –sans ailes– porte gravé sur le linteau de sa porte d’entrée la date de 1687 ainsi que le nom de son maître : Bareault. Le XVIIIe siècle marque la réalisation de nombreux monuments, notamment une multitude de calvaires. Chaque hameau possède son four banal, son lavoir ou encore sa fontaine.
Une église plus que centenaire
L’église originelle de Moroges était une petite bâtisse romane couverte d’une charpente ogivale. Elle comportait plusieurs chapelles. Trop petite pour les six cents fidèles, elle a été agrandie en 1771 par M. Martin, maçon à Buxy. Un nouvel agrandissement est effectué en 1829 par l’architecte chalonnais Rollet. Le chœur a été mis à la place de la porte à l’ouest et la porte à la place de l’autel à l’est. En 1865, on assiste à la reconstruction totale de l’église. Il ne reste de l’ancien lieu de culte que quelques pans de murs et un arc ogival. C’est à l’abbé Callaudin que la paroisse doit cette nouvelle église ainsi qu’à la bienveillance de François Grillot, maire de 1858 à 1862. L’architecte retenu est M. Narjoux. La construction est achevée en 1865 et la consécration se déroule le 12 octobre de cette même année par Monseigneur Marguerie, évêque d’Autun. En 1867, un beau ciboire en argent doré de style gothique a été acheté à Lyon. En 1874, il y a la mise en place d’un nouvel autel de la Vierge grâce à la générosité des fidèles. Puis, en 1876, l’achat de la chaire. Alors que l’église a été badigeonnée en 1888 et restaurée en 1958 par l’abbé Maître, le chœur a été de nouveau refait et renforcé dans les années 1990. Enfin, l’année 2004 marque la rénovation du clocher.
Une église plus que centenaire
L’église originelle de Moroges était une petite bâtisse romane couverte d’une charpente ogivale. Elle comportait plusieurs chapelles. Trop petite pour les six cents fidèles, elle a été agrandie en 1771 par M. Martin, maçon à Buxy. Un nouvel agrandissement est effectué en 1829 par l’architecte chalonnais Rollet. Le chœur a été mis à la place de la porte à l’ouest et la porte à la place de l’autel à l’est. En 1865, on assiste à la reconstruction totale de l’église. Il ne reste de l’ancien lieu de culte que quelques pans de murs et un arc ogival. C’est à l’abbé Callaudin que la paroisse doit cette nouvelle église ainsi qu’à la bienveillance de François Grillot, maire de 1858 à 1862. L’architecte retenu est M. Narjoux. La construction est achevée en 1865 et la consécration se déroule le 12 octobre de cette même année par Monseigneur Marguerie, évêque d’Autun. En 1867, un beau ciboire en argent doré de style gothique a été acheté à Lyon. En 1874, il y a la mise en place d’un nouvel autel de la Vierge grâce à la générosité des fidèles. Puis, en 1876, l’achat de la chaire. Alors que l’église a été badigeonnée en 1888 et restaurée en 1958 par l’abbé Maître, le chœur a été de nouveau refait et renforcé dans les années 1990. Enfin, l’année 2004 marque la rénovation du clocher.