Maison des vins de la Côte chalonnaise
La Maison aux cent caves
Vendredi soir, la Maison des vins de la Côte chalonnaise invitait sa
centaine de caves adhérentes et ses partenaires pour faire le bilan de
l’exercice 2012. Réelle porte d’entrée œnotouristique pour découvrir
chaque année quelque 120 vins locaux, servis également au restaurant au
dessus, la Maison des vins multiplie les partenariats pour rayonner
sur tout le Grand Chalon. De « gros travaux » sont actuellement
envisagés pour créer de nouveaux emplois, promouvoir les appellations et
continuer de développer l’attractivité du territoire.
centaine de caves adhérentes et ses partenaires pour faire le bilan de
l’exercice 2012. Réelle porte d’entrée œnotouristique pour découvrir
chaque année quelque 120 vins locaux, servis également au restaurant au
dessus, la Maison des vins multiplie les partenariats pour rayonner
sur tout le Grand Chalon. De « gros travaux » sont actuellement
envisagés pour créer de nouveaux emplois, promouvoir les appellations et
continuer de développer l’attractivité du territoire.
Une Maison est par nature immobile. Pas celle située à Chalon-sur-Saône ! La Maison des vins de la Côte chalonnaise, par son dynamisme, s’exporte de mieux en mieux et de plus en plus loin (Bruxelles, Paris, Lyon, Toulouse, Besançon…).
Plus qu’une vitrine locale des vins, elle devient désormais un véritable ambassadeur de la ville et de la Côte chalonnaise. En effet, c’est le sens de la récente signature d’une convention avec l’Office de tourisme des congrès du Grand chalon qui « réjouit », Pierre Roux, directeur de cette dernière structure (Epic). Les touristes –dont un sur deux vient en Bourgogne pour ses vins–, les professionnels ou les habitants ont ainsi tous l’occasion un jour ou l’autre de croiser quelques-uns des 120 vins sélectionnés (note minimum de 14/20 lors de dégustations) sur les petits marchés du port de plaisance les jeudis, lors de la Paulée ou encore avec les dons de vins faits à quelque 40 associations locales (Parc des expositions, office de tourisme…). Soit « toute la vie du Grand Chalon », résumait Baptiste Lumpp, viticulteur à Givry et président de l’association. Du Domaine du Meix de la Croix à Saint-Denis-de-Vaux, entre Givry et Mercurey, Pierre Saint-Arroman expliquait d’ailleurs la philosophie sous-jacente de ces échanges : « on espère développer l’attractivité de la Côte chalonnaise et non pas, que celle de la Maison des vins ».
Et ce travail paye. La fréquentation est en hausse (17.000 tickets de caisse ; +5,5 %) avec en plus l’accueil de 1.200 personnes venues en groupes (entreprises, séminaires…). Le personnel de la Maison des vins était salué par tous pour son professionnalisme. Les ventes bouteilles battent un nouveau record en 2012 avec 133.349 cols.
Mais au fait, qu’elles sont les appellations favorites des Chalonnais (et des autres) ? Le Givry rouge arrive en tête, « depuis des années » chambraient gentiment leurs vignerons en direction de leurs collègues de Mercurey, Montagny, Rully et Bouzeron qui se retrouvent tous sous la bannière des bourgognes et crémants de Bourgogne, vrai vainqueur avec 23.150 bouteilles. Une compétition fraternelle qui faisait rire toute la salle.
Le trésorier de l’association, du domaine du même nom à Givry, Nicolas Ragot concluait sa présentation de l’activité économique par quelques mots : « malgré une conjoncture difficile, l’activité du caveau progresse et est consolidée. Ce qui est satisfaisant même si pour réaliser de nouveaux investissements, la maison doit maintenant s’attacher à retrouver une meilleure trésorerie et diminuer les dettes fournisseurs trop élevées ». Le restaurant a lui plus de mal avec une fréquentation « subissant la crise », malgré la cuisine inventive du chef Jean-Pierre Dauvergne, les prix « attractifs » des vins venant d’en bas et la rénovation de la salle servant à la réception des groupes, « plus chaleureuse ».
Avec la fin d’un des deux emprunts, et le deuxième prochainement, Baptiste Lumpp abordait le gros dossier de la soirée : « c’est l’année pour voir si l’on peut faire des projets ». Et les viticulteurs n’en manquent pas. Il présentait un projet d’agrandissement « structurant » lequel pourrait se décomposer en plusieurs tranches de travaux. Nouvelle salle de dégustation, salle de cuisine séparée… « Ce réaménagement aurait pour objectif de pouvoir fonctionner sans l’ouverture du magasin. Les syndicats viticoles, les associations avec l’Epic et tous organismes se rapportant aux vins seraient privilégiés pour des événements », se réjouissait d’avance Baptiste Lumpp. Une deuxième tranche pourrait voir également l’entrée complètement repensée, toujours autour de l’arbre qui trône majestueusement dans la maison et le restaurant. Une troisième phase pourrait enfin permettre de construire une surface de stockage (80 m2) pour faciliter les préparations de commandes.
Des soutiens annoncés...
Le représentant de Chalon, la ville étant propriétaire des murs, Jean-Pierre Nuzillat, se déclarait « volontaire » et rappelait que la « ville profite déjà de cette vitrine attractive ». La veille au soir, le jeudi, le conseil municipal avait justement voté une subvention pour améliorer la qualité de la maison (isolation…). « Dans le cadre d’éventuels travaux, la ville fera ce quelle doit faire (aménagement des abords, signalisations…) pour accompagner ce lieu phare », assurait-il.
Du conseil général de Saône-et-Loire, André Peulet entendait lui aussi soutenir le projet dès qu’il sera « finalisé et déposé ». Il pourrait alors être étudié lors du vote du budget 2014. Il en profitait pour dire que le Département va « travailler à combler son retard en matière d’œnotourisme par rapport à Beaune » en mettant du personnel pour promouvoir « les labels : De Vignes en Caves et surtout, Vignobles et Découvertes ».
Pour la région Bourgogne, Jacques Rebillard saluait la « vraie dynamique des vignerons » qui font « énormément d’efforts sur la promotion de nos territoires et créent des emplois ». Souhaitant soutenir le projet, le conseil régional veut aussi mettre en relation la Maison des vins de la Côte chalonnaise avec la Maison du Charolais, prochainement complètement rénovée à Charolles, pour marier parfaitement vins et viande charolaise.
Tous seront ravis de convoler régulièrement à cette noce…
Plus qu’une vitrine locale des vins, elle devient désormais un véritable ambassadeur de la ville et de la Côte chalonnaise. En effet, c’est le sens de la récente signature d’une convention avec l’Office de tourisme des congrès du Grand chalon qui « réjouit », Pierre Roux, directeur de cette dernière structure (Epic). Les touristes –dont un sur deux vient en Bourgogne pour ses vins–, les professionnels ou les habitants ont ainsi tous l’occasion un jour ou l’autre de croiser quelques-uns des 120 vins sélectionnés (note minimum de 14/20 lors de dégustations) sur les petits marchés du port de plaisance les jeudis, lors de la Paulée ou encore avec les dons de vins faits à quelque 40 associations locales (Parc des expositions, office de tourisme…). Soit « toute la vie du Grand Chalon », résumait Baptiste Lumpp, viticulteur à Givry et président de l’association. Du Domaine du Meix de la Croix à Saint-Denis-de-Vaux, entre Givry et Mercurey, Pierre Saint-Arroman expliquait d’ailleurs la philosophie sous-jacente de ces échanges : « on espère développer l’attractivité de la Côte chalonnaise et non pas, que celle de la Maison des vins ».
Et ce travail paye. La fréquentation est en hausse (17.000 tickets de caisse ; +5,5 %) avec en plus l’accueil de 1.200 personnes venues en groupes (entreprises, séminaires…). Le personnel de la Maison des vins était salué par tous pour son professionnalisme. Les ventes bouteilles battent un nouveau record en 2012 avec 133.349 cols.
Mais au fait, qu’elles sont les appellations favorites des Chalonnais (et des autres) ? Le Givry rouge arrive en tête, « depuis des années » chambraient gentiment leurs vignerons en direction de leurs collègues de Mercurey, Montagny, Rully et Bouzeron qui se retrouvent tous sous la bannière des bourgognes et crémants de Bourgogne, vrai vainqueur avec 23.150 bouteilles. Une compétition fraternelle qui faisait rire toute la salle.
Le trésorier de l’association, du domaine du même nom à Givry, Nicolas Ragot concluait sa présentation de l’activité économique par quelques mots : « malgré une conjoncture difficile, l’activité du caveau progresse et est consolidée. Ce qui est satisfaisant même si pour réaliser de nouveaux investissements, la maison doit maintenant s’attacher à retrouver une meilleure trésorerie et diminuer les dettes fournisseurs trop élevées ». Le restaurant a lui plus de mal avec une fréquentation « subissant la crise », malgré la cuisine inventive du chef Jean-Pierre Dauvergne, les prix « attractifs » des vins venant d’en bas et la rénovation de la salle servant à la réception des groupes, « plus chaleureuse ».
Avec la fin d’un des deux emprunts, et le deuxième prochainement, Baptiste Lumpp abordait le gros dossier de la soirée : « c’est l’année pour voir si l’on peut faire des projets ». Et les viticulteurs n’en manquent pas. Il présentait un projet d’agrandissement « structurant » lequel pourrait se décomposer en plusieurs tranches de travaux. Nouvelle salle de dégustation, salle de cuisine séparée… « Ce réaménagement aurait pour objectif de pouvoir fonctionner sans l’ouverture du magasin. Les syndicats viticoles, les associations avec l’Epic et tous organismes se rapportant aux vins seraient privilégiés pour des événements », se réjouissait d’avance Baptiste Lumpp. Une deuxième tranche pourrait voir également l’entrée complètement repensée, toujours autour de l’arbre qui trône majestueusement dans la maison et le restaurant. Une troisième phase pourrait enfin permettre de construire une surface de stockage (80 m2) pour faciliter les préparations de commandes.
Des soutiens annoncés...
Le représentant de Chalon, la ville étant propriétaire des murs, Jean-Pierre Nuzillat, se déclarait « volontaire » et rappelait que la « ville profite déjà de cette vitrine attractive ». La veille au soir, le jeudi, le conseil municipal avait justement voté une subvention pour améliorer la qualité de la maison (isolation…). « Dans le cadre d’éventuels travaux, la ville fera ce quelle doit faire (aménagement des abords, signalisations…) pour accompagner ce lieu phare », assurait-il.
Du conseil général de Saône-et-Loire, André Peulet entendait lui aussi soutenir le projet dès qu’il sera « finalisé et déposé ». Il pourrait alors être étudié lors du vote du budget 2014. Il en profitait pour dire que le Département va « travailler à combler son retard en matière d’œnotourisme par rapport à Beaune » en mettant du personnel pour promouvoir « les labels : De Vignes en Caves et surtout, Vignobles et Découvertes ».
Pour la région Bourgogne, Jacques Rebillard saluait la « vraie dynamique des vignerons » qui font « énormément d’efforts sur la promotion de nos territoires et créent des emplois ». Souhaitant soutenir le projet, le conseil régional veut aussi mettre en relation la Maison des vins de la Côte chalonnaise avec la Maison du Charolais, prochainement complètement rénovée à Charolles, pour marier parfaitement vins et viande charolaise.
Tous seront ravis de convoler régulièrement à cette noce…