Rougeole
La maladie refait son apparition
Avec plus de 10.500 cas de rougeole déclarés depuis 2008, cette maladie très contagieuse fait un retour en force en France.
Seule la vaccination peut l’endiguer. Le point avec la MSA de Bourgogne.
Seule la vaccination peut l’endiguer. Le point avec la MSA de Bourgogne.
Non seulement la rougeole n’a pas complètement disparu en France, mais depuis 2008 elle fait même un retour inattendu, ce qui inquiète le monde médical. Elle revient avec des formes parfois sévères. Aussi Nora Berra, secrétaire d’État chargée de la Santé, a-t-elle lancé un appel à la mobilisation pour endiguer la maladie. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : alors qu’entre 2006 et 2007, une quarantaine de cas annuels était déclarés en France, 600 cas ont été dénombrés en 2008. Puis l’épidémie s’est intensifiée, pour atteindre 1.544 cas en 2009 et 5.021 cas en 2010 (près de 1.500 personnes ont dû être hospitalisées l’an dernier). Rien qu’au cours des deux premiers mois de l’année 2011, plus de 3.400 nouveaux cas avaient déjà été détectés. Au total, plus de 10.500 cas ont été recensés depuis 2008 sur l’ensemble du territoire. Une évolution alarmante.
Pas seulement une maladie infantile
La rougeole est considérée, à tort, comme une maladie infantile et le plus souvent bénigne. Or, elle touche aussi bien les enfants que les adolescents et les adultes. En 2010, le nombre de cas parmi les nourrissons de moins de un an a triplé et celui parmi les adultes de 20 ans et plus a plus que quintuplé, par rapport à 2009. C’est principalement dans ces deux tranches d’âge que les complications, pulmonaires et neurologiques notamment, sont les plus fréquentes et les plus graves, pouvant entraîner des séquelles, voire le décès.
Eliminer la maladie
La France est actuellement confrontée à une épidémie dont l’évolution a conduit à faire de la rougeole l’une des priorités du calendrier vaccinal 2011. Sa recrudescence est liée à une couverture vaccinale insuffisante des enfants de deux ans (1) et des adolescents et adultes nés depuis 1980.
C’est une infection virale très contagieuse et ce, quelles que soient les conditions d’hygiène : c’est même la plus contagieuse des maladies infectieuses. Il n’existe pas de traitement curatif. À ce jour, la vaccination reste la meilleure prévention contre cette maladie.
Le vaccin se présente sous une forme combinée, protégeant contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR). La vaccination de base (ou primo vaccination) est recommandée pour tous les enfants à l’âge de un an, avec une deuxième dose au moins un mois plus tard et au plus tard à l’âge de deux ans. Elle est recommandée dès l’âge de neuf mois pour les nourrissons vivant en collectivité (crèche, halte garderie…). Dans ce cas, la deuxième dose doit être administrée entre douze et quinze mois. En ce qui concerne le "rattrapage", il est recommandé que toutes les personnes non vaccinées nées depuis 1980 reçoivent deux doses de vaccin trivalent (2), pour être correctement protégées contre la rougeole. De plus, la vaccination à jour est indispensable pour les personnes travaillant en milieu hospitalier. Cette recommandation a été étendue en 2011 aux professionnels de la petite enfance. Atteindre un taux de couverture vaccinale de la population de 95 % est l’objectif fixé par l’OMS, afin d’éliminer la maladie.
(1) La vaccination n’et pas obligatoire, mais sa déclaration l’est depuis 2005.
(2) Le vaccin trivalent ROR est pris en charge par l’assurance maladie à 100 % jusqu’à l’âge de 18 ans st à 65 % au-delà.
Pas seulement une maladie infantile
La rougeole est considérée, à tort, comme une maladie infantile et le plus souvent bénigne. Or, elle touche aussi bien les enfants que les adolescents et les adultes. En 2010, le nombre de cas parmi les nourrissons de moins de un an a triplé et celui parmi les adultes de 20 ans et plus a plus que quintuplé, par rapport à 2009. C’est principalement dans ces deux tranches d’âge que les complications, pulmonaires et neurologiques notamment, sont les plus fréquentes et les plus graves, pouvant entraîner des séquelles, voire le décès.
Eliminer la maladie
La France est actuellement confrontée à une épidémie dont l’évolution a conduit à faire de la rougeole l’une des priorités du calendrier vaccinal 2011. Sa recrudescence est liée à une couverture vaccinale insuffisante des enfants de deux ans (1) et des adolescents et adultes nés depuis 1980.
C’est une infection virale très contagieuse et ce, quelles que soient les conditions d’hygiène : c’est même la plus contagieuse des maladies infectieuses. Il n’existe pas de traitement curatif. À ce jour, la vaccination reste la meilleure prévention contre cette maladie.
Le vaccin se présente sous une forme combinée, protégeant contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR). La vaccination de base (ou primo vaccination) est recommandée pour tous les enfants à l’âge de un an, avec une deuxième dose au moins un mois plus tard et au plus tard à l’âge de deux ans. Elle est recommandée dès l’âge de neuf mois pour les nourrissons vivant en collectivité (crèche, halte garderie…). Dans ce cas, la deuxième dose doit être administrée entre douze et quinze mois. En ce qui concerne le "rattrapage", il est recommandé que toutes les personnes non vaccinées nées depuis 1980 reçoivent deux doses de vaccin trivalent (2), pour être correctement protégées contre la rougeole. De plus, la vaccination à jour est indispensable pour les personnes travaillant en milieu hospitalier. Cette recommandation a été étendue en 2011 aux professionnels de la petite enfance. Atteindre un taux de couverture vaccinale de la population de 95 % est l’objectif fixé par l’OMS, afin d’éliminer la maladie.
(1) La vaccination n’et pas obligatoire, mais sa déclaration l’est depuis 2005.
(2) Le vaccin trivalent ROR est pris en charge par l’assurance maladie à 100 % jusqu’à l’âge de 18 ans st à 65 % au-delà.
