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MSA

La MSA veut renforcer ses services sur les territoires

Contrairement à d’autres régimes sociaux, la MSA ne craint pas pour son avenir et entend renforcer ses services dans les territoires ruraux, au plus près de ses assurés. Le succès de dispositifs tels que les Instants Santé ou Agri Ecoute conforte l’organisme dans son rôle d’accompagnement, un rôle que la MSA souhaite promouvoir davantage à travers son plan stratégique 2025. 

Par Publié par Cédric Michelin

« Nous avons un développement et une vraie utilité dans les territoires ruraux », rappelle Pascal Cormery, président de la Caisse centrale de la Mutualité sociale agricole (CCMSA). Le 15 octobre, l’organisme a dressé un bilan des différentes actions mises en place pour ses assurés. Agri Ecoute, numéro d’appel disponible 24h/24 et 7 jours/7 pour les exploitants agricoles en difficulté, connaît ainsi un véritable essor depuis son lancement en 2014. 4.000 appels ont été traités entre octobre 2014 et février 2018, et plus de 3.200 ont été reçus entre mars et août 2018, 55 % des appelants ayant entre 51 et 60 ans. Il a été renforcé en 2018 avec des équipes de psychologues cliniciens. La détection des situations difficiles est également assurée, en complémentarité, par le suivi plus personnalisé des cellules pluridisciplinaires au sein de chacune des 35 caisses de MSA. La MSA salue également le succès de ses Instants Santé, des bilans ciblés auprès d’assurés entre 25 et 74 ans détectés comme sous-consommateurs de soins. Ils comprennent un entretien motivationnel de prévention, suivi d’un rendez-vous chez le médecin puis, si nécessaire, des actions de suite (bilans bucco-dentaires, ateliers d’éducation thérapeutiques…). 19.500 personnes en ont bénéficié en 2017, et le dispositif est aujourd’hui complété par un entretien téléphonique à destination des personnes qui se sont inscrites au premier rendez-vous mais ne sont pas venues.

Objectifs à 2025 

La MSA reste un « assembleur de services de proximité », comme le rappelle Pierre-Emmanuel Blanc, directeur de la CCMSA depuis début octobre. Pour la renforcer dans ce rôle, un plan stratégique est en cours d’élaboration : « notre ambition est de promouvoir la place de la MSA dans la protection sociale de demain en investissant plus fortement encore les territoires ruraux. Nous avons un point fort, la qualité du service rendu », développe ainsi Thierry Manten, premier vice-président de la CCMSA. Le développement de services aux populations agricoles, aux territoires ruraux et auprès des différents partenaires du monde agricole est le premier axe de développement, mais la MSA travaille aussi sur la relation de service en elle-même (combinant au mieux digital, accueil physique et conseil), le rôle et la visibilité des élus dans la promotion du modèle social, la performance du système pour optimiser les coûts et développer de nouvelles activités comme l’agrégation des filiales de coopératives qui cotiseraient au régime général, par exemple, ou l’appui à la construction de parcours de santé. Une concertation est en cours au sein du réseau MSA pour faire émerger des contributions, parallèlement à la concertation avec les organisations syndicales et les partenaires. Une première version sera ensuite présentée lors de réunions régionales au printemps. Le plan stratégique sera ensuite soumis à approbation lors de l’assemblée générale de juin 2019.

La MSA veut renforcer ses services sur les territoires

« Nous avons un développement et une vraie utilité dans les territoires ruraux », rappelle Pascal Cormery, président de la Caisse centrale de la Mutualité sociale agricole (CCMSA). Le 15 octobre, l’organisme a dressé un bilan des différentes actions mises en place pour ses assurés. Agri Ecoute, numéro d’appel disponible 24h/24 et 7 jours/7 pour les exploitants agricoles en difficulté, connaît ainsi un véritable essor depuis son lancement en 2014. 4.000 appels ont été traités entre octobre 2014 et février 2018, et plus de 3.200 ont été reçus entre mars et août 2018, 55 % des appelants ayant entre 51 et 60 ans. Il a été renforcé en 2018 avec des équipes de psychologues cliniciens. La détection des situations difficiles est également assurée, en complémentarité, par le suivi plus personnalisé des cellules pluridisciplinaires au sein de chacune des 35 caisses de MSA. La MSA salue également le succès de ses Instants Santé, des bilans ciblés auprès d’assurés entre 25 et 74 ans détectés comme sous-consommateurs de soins. Ils comprennent un entretien motivationnel de prévention, suivi d’un rendez-vous chez le médecin puis, si nécessaire, des actions de suite (bilans bucco-dentaires, ateliers d’éducation thérapeutiques…). 19.500 personnes en ont bénéficié en 2017, et le dispositif est aujourd’hui complété par un entretien téléphonique à destination des personnes qui se sont inscrites au premier rendez-vous mais ne sont pas venues.

Objectifs à 2025 

La MSA reste un « assembleur de services de proximité », comme le rappelle Pierre-Emmanuel Blanc, directeur de la CCMSA depuis début octobre. Pour la renforcer dans ce rôle, un plan stratégique est en cours d’élaboration : « notre ambition est de promouvoir la place de la MSA dans la protection sociale de demain en investissant plus fortement encore les territoires ruraux. Nous avons un point fort, la qualité du service rendu », développe ainsi Thierry Manten, premier vice-président de la CCMSA. Le développement de services aux populations agricoles, aux territoires ruraux et auprès des différents partenaires du monde agricole est le premier axe de développement, mais la MSA travaille aussi sur la relation de service en elle-même (combinant au mieux digital, accueil physique et conseil), le rôle et la visibilité des élus dans la promotion du modèle social, la performance du système pour optimiser les coûts et développer de nouvelles activités comme l’agrégation des filiales de coopératives qui cotiseraient au régime général, par exemple, ou l’appui à la construction de parcours de santé. Une concertation est en cours au sein du réseau MSA pour faire émerger des contributions, parallèlement à la concertation avec les organisations syndicales et les partenaires. Une première version sera ensuite présentée lors de réunions régionales au printemps. Le plan stratégique sera ensuite soumis à approbation lors de l’assemblée générale de juin 2019.