Courant d'Eire
La musique celtique "Made in Bresse"
Groupe dont la renommée a depuis bien longtemps dépassé les frontières de la région Rhône-Alpes, Courant d’Eire délivre une rafraîchissante musique d’inspiration celtique. Avec, suprême reconnaissance, quelques morceaux entrés de plein pied dans la mémoire collective à l’image de son désormais célèbre Rigodon.
Alors que dans l’esprit de bon nombre de personnes, l’année 1998 demeure synonyme de l’une des plus grandes victoire du sport collectif français, le monde de la musique a vu émerger un groupe qui, deux décennies plus tard, continue avec le même bonheur à tourner sur les scènes régionales. Né à seulement quelques encablures de notre département, dans l’Ain, Courant d’Eire a choisi dès le départ de s’inspirer de la musique celtique. Avec des accents bretonnants, une indéniable influence bressane et quelques pointes de folk. « Nous cherchions à faire quelque chose de festif ».
Un bon bol d’air frais
A l’arrivée, cela donne un rock celtique complètement inclassable mais terriblement efficace. Composé de Tony Canton au violon, Thierry Debias à la guitare, au banjo et au chant, Roland Février à l’accordéon diatonique, Pierre Renard à la batterie et aux percussions, Gilles Robin aux flûtes et à la cornemuse et Olivier Robin aux claviers et à la basse, Courant d’Eire est pleinement épanoui sur scène lorsque les six musiciens partagent un moment privilégié avec leurs fans toujours aussi fidèles. En dehors de Tony Canton dont c’est le métier, la formation rassemble des éducateurs, des enseignants et même un agriculteur en la personne de Thierry Debias !
En sus des morceaux traditionnels irlandais, on retrouve les chansons écrites par le chanteur-guitariste. « Mes textes s’inspirent de mon vécu. Il peut s’agir de sujets sérieux sans pour autant se prendre au sérieux. Les textes traitent aussi bien de la vieillesse, de l’amitié, de la paysannerie, de la solitude, des marins… Avec Capacité d’indignation, nous n’hésitons pas non plus à prendre position ». De ces textes finement ciselés, d’où percent souvent une pointe d’humour et un regard acéré sur le monde. « En travaillant, je pense à plein de choses. J’écoute beaucoup la radio où je trouve pas mal de sources d’inspiration. J’écris généralement à partir d’une phrase, avec un air en tête. Habituellement, il me faut deux heures pour écrire un morceau. Je m’accompagne de la guitare pour voir ce que cela donne. Le mois qui suit, je le retravaille, notamment avec le groupe ».
Rigodon, hymne de la Bresse
Se limitant volontairement à une quinzaine de concerts par an, Courant d’Eire a, en près de deux décennies, produit quelques pépites. Parmi les titres phares, on retiendra le délicieux Let the drawbegin, le très drôle Lewis Carson, l’emballant Lucy Campbell, l’étourdissant The hag at the churn ou encore le formidable The smallow’s tail et Virginia Reel. Mais aussi son Rigodon qui est presque devenu l’hymne festif de la Bresse.
« Il s’agit de l’une de nos premières chansons. On nous la demande lors de chaque concert. La scène demeure pour nous un vrai moment de plaisir. Nous jouons une quarantaine de morceaux en près de trois heures ».
Une belle carrière qui les a vus côtoyer quelques monstres sacrés de l’univers musical tel que l’immense Bagad de Lann-Bihoué. « A l’avenir, nous aimerions aller au contact de nouveaux publics ».
La double vie de Thierry Debias
Un bon bol d’air frais
A l’arrivée, cela donne un rock celtique complètement inclassable mais terriblement efficace. Composé de Tony Canton au violon, Thierry Debias à la guitare, au banjo et au chant, Roland Février à l’accordéon diatonique, Pierre Renard à la batterie et aux percussions, Gilles Robin aux flûtes et à la cornemuse et Olivier Robin aux claviers et à la basse, Courant d’Eire est pleinement épanoui sur scène lorsque les six musiciens partagent un moment privilégié avec leurs fans toujours aussi fidèles. En dehors de Tony Canton dont c’est le métier, la formation rassemble des éducateurs, des enseignants et même un agriculteur en la personne de Thierry Debias !
En sus des morceaux traditionnels irlandais, on retrouve les chansons écrites par le chanteur-guitariste. « Mes textes s’inspirent de mon vécu. Il peut s’agir de sujets sérieux sans pour autant se prendre au sérieux. Les textes traitent aussi bien de la vieillesse, de l’amitié, de la paysannerie, de la solitude, des marins… Avec Capacité d’indignation, nous n’hésitons pas non plus à prendre position ». De ces textes finement ciselés, d’où percent souvent une pointe d’humour et un regard acéré sur le monde. « En travaillant, je pense à plein de choses. J’écoute beaucoup la radio où je trouve pas mal de sources d’inspiration. J’écris généralement à partir d’une phrase, avec un air en tête. Habituellement, il me faut deux heures pour écrire un morceau. Je m’accompagne de la guitare pour voir ce que cela donne. Le mois qui suit, je le retravaille, notamment avec le groupe ».
Rigodon, hymne de la Bresse
Se limitant volontairement à une quinzaine de concerts par an, Courant d’Eire a, en près de deux décennies, produit quelques pépites. Parmi les titres phares, on retiendra le délicieux Let the drawbegin, le très drôle Lewis Carson, l’emballant Lucy Campbell, l’étourdissant The hag at the churn ou encore le formidable The smallow’s tail et Virginia Reel. Mais aussi son Rigodon qui est presque devenu l’hymne festif de la Bresse.
« Il s’agit de l’une de nos premières chansons. On nous la demande lors de chaque concert. La scène demeure pour nous un vrai moment de plaisir. Nous jouons une quarantaine de morceaux en près de trois heures ».
Une belle carrière qui les a vus côtoyer quelques monstres sacrés de l’univers musical tel que l’immense Bagad de Lann-Bihoué. « A l’avenir, nous aimerions aller au contact de nouveaux publics ».
La double vie de Thierry Debias
Producteur de lait au sein d’un Gaec à Montagnat dans l’Ain qui compte une centaine de vaches montbéliardes et qui dispose de 200 hectares - dont 130 en culture de blé, d’orge, de maïs et de colza -, Thierry Debias n’hésite pas à évoquer son métier à travers ses textes. Comme le prouve le titre Le veau que l’on retrouve sur le dernier album Roulez les airs !, album que l’on peut commander directement sur le site internet du groupe. Comptant quatorze morceaux dont le facétieux Les Bressans, ce cinquième opus offre un parfait équilibre entre titres chantés et hits instrumentaux. En plus de leur dernier LP, le groupe a souhaité élargir son champ d’action avec le show Celtic émotions. Il s’agit ici d’un spectacle d’une heure trente en compagnie de danseurs.
