Syndicat caprin de Saône-et-Loire
La nouvelle organisation caprine
A quelques jours de l'assemblée générale du Syndicat caprin de Saône-et-Loire, le 19 novembre prochain, Jean-Philippe Bonnefoy, président, évoque les interrogations et les perspectives, les craintes et les espoirs d’une production et d’une filière qui se trouvent plus que jamais à la croisée des chemins. Rencontre.
Pourriez-vous, en quelques mots, nous brosser les grandes lignes de votre assemblée générale du 19 novembre prochain ?
Jean-Philippe Bonnefoy : dès 10 heures, à la salle de réunion de la ferme de Jalogny, après la lecture des rapports d’activités, financier, moral et d’orientation, nous aurons notamment la présentation de la nouvelle organisation caprine départementale. Puis, de 10 h 45 à 12 h 30, seront proposées des interventions relatives à la viande caprine avec la situation de la filière et la présentation des actions en cours et possibles sur le département. Il y aura aussi le rappel de la réglementation ainsi que les présentations du site de commandes en ligne sur internet par l’IPG, la présentation de la Fnec et un point de conjoncture caprine.
Votre assemblée générale sera-t-elle marquée par des nouveautés ?
J.-Ph. B. : suite au repas, nous nous rendrons à 13 h 30 à l'EARL La Chazère chez Nathalie Gamot et Claude Nugues, à Château. Quatre ateliers y seront organisés :
- la fromagerie (auto-contrôles, alertes pathogènes) animé par Guillemette Allut du Centre fromager de Bourgogne ;
- les coûts de production et la présentation d’élevage en compagnie de Jean-Luc Nigoul de la chambre d'agriculture de Saône-et-Loire ;
- l'ambiance des bâtiments d'élevage avec le GDS 71 et les possibles économie d’énergie avec Céline Zanella et les élèves du CFPPA ;
- enfin, parage des onglons présenté par le GDS 71.
Quelle est aujourd’hui la situation de votre production en général et de votre syndicat en particulier ?
J.-Ph. B. : la Saône-et-Loire compte 180 éleveurs de plus de 20 chèvres et 40 adhèrents au syndicat. Alors que nous étions jusqu’à présent dans une région où l’élevage caprin était plutôt une production secondaire, nous allons de plus en plus vers une spécialisation des exploitations. Il y a certes un peu moins d’installations qu’il y a trois quatre ans, mais ces installations sont mieux préparées. Il n’est toutefois pas facile de maîtriser les trois métiers (élevage, transformation et vente) et l’expérience joue un rôle important. Il faut souligner qu’un BPREA caprin vient de s’ouvrir à Davayé, ce qui doit permettre aux jeunes et futurs éleveurs de mieux maîtriser la base du métier.
L'an dernier, vous lanciez le Guide du tutorat. Quels en sont les premiers résultats ?
J.-Ph. B. : il y a huit producteurs inscrits. C’est très important. Il ne faut pas hésiter à accueillir des stagiaires. Quant au stagiaire, il n’est pas forcément facile de lui faire appréhender la réalité de notre travail.
Même si tout n’est pas rose, pourriez-vous nous dire quels sont les atouts de votre filière ?
J.-Ph. B. : il y a de réels débouchés commerciaux. Et si l’effectif caprin a diminué, la consommation est toujours là. En plus, la production de Saône-et-Loire correspond aux attentes du consommateur. Par contre, il faut être compétent, avoir conscience de la charge de travail et bien se préparer lorsque l’on souhaite se lancer dans cette production. Cela devient très dur de se lancer seul. Il faut au moins être deux, un couple. Le cadre familial se prête bien à cette production. Être en société est a priori l’idéal sauf peut-être pour certains jeunes qui souhaitent montrer de quoi ils sont capables.
Qu’en est-il de la viande caprine ?
J.-Ph. B. : il y a un réel souci de débouché pour la viande caprine et la vente de chevreaux. Nous réfléchissons à la vente directe de chevreaux et de chèvres de réforme. Avant, les chevreaux étaient considérés comme un sous-produit mais ils trouvaient une valorisation, laquelle valorisation n'existe plus aujourd'hui. Il nous faut sans doute faire la promotion de cette viande, qui présente de réels atouts nutritionnels.
Mardi 19 novembre...
Jean-Philippe Bonnefoy : dès 10 heures, à la salle de réunion de la ferme de Jalogny, après la lecture des rapports d’activités, financier, moral et d’orientation, nous aurons notamment la présentation de la nouvelle organisation caprine départementale. Puis, de 10 h 45 à 12 h 30, seront proposées des interventions relatives à la viande caprine avec la situation de la filière et la présentation des actions en cours et possibles sur le département. Il y aura aussi le rappel de la réglementation ainsi que les présentations du site de commandes en ligne sur internet par l’IPG, la présentation de la Fnec et un point de conjoncture caprine.
Votre assemblée générale sera-t-elle marquée par des nouveautés ?
J.-Ph. B. : suite au repas, nous nous rendrons à 13 h 30 à l'EARL La Chazère chez Nathalie Gamot et Claude Nugues, à Château. Quatre ateliers y seront organisés :
- la fromagerie (auto-contrôles, alertes pathogènes) animé par Guillemette Allut du Centre fromager de Bourgogne ;
- les coûts de production et la présentation d’élevage en compagnie de Jean-Luc Nigoul de la chambre d'agriculture de Saône-et-Loire ;
- l'ambiance des bâtiments d'élevage avec le GDS 71 et les possibles économie d’énergie avec Céline Zanella et les élèves du CFPPA ;
- enfin, parage des onglons présenté par le GDS 71.
Quelle est aujourd’hui la situation de votre production en général et de votre syndicat en particulier ?
J.-Ph. B. : la Saône-et-Loire compte 180 éleveurs de plus de 20 chèvres et 40 adhèrents au syndicat. Alors que nous étions jusqu’à présent dans une région où l’élevage caprin était plutôt une production secondaire, nous allons de plus en plus vers une spécialisation des exploitations. Il y a certes un peu moins d’installations qu’il y a trois quatre ans, mais ces installations sont mieux préparées. Il n’est toutefois pas facile de maîtriser les trois métiers (élevage, transformation et vente) et l’expérience joue un rôle important. Il faut souligner qu’un BPREA caprin vient de s’ouvrir à Davayé, ce qui doit permettre aux jeunes et futurs éleveurs de mieux maîtriser la base du métier.
L'an dernier, vous lanciez le Guide du tutorat. Quels en sont les premiers résultats ?
J.-Ph. B. : il y a huit producteurs inscrits. C’est très important. Il ne faut pas hésiter à accueillir des stagiaires. Quant au stagiaire, il n’est pas forcément facile de lui faire appréhender la réalité de notre travail.
Même si tout n’est pas rose, pourriez-vous nous dire quels sont les atouts de votre filière ?
J.-Ph. B. : il y a de réels débouchés commerciaux. Et si l’effectif caprin a diminué, la consommation est toujours là. En plus, la production de Saône-et-Loire correspond aux attentes du consommateur. Par contre, il faut être compétent, avoir conscience de la charge de travail et bien se préparer lorsque l’on souhaite se lancer dans cette production. Cela devient très dur de se lancer seul. Il faut au moins être deux, un couple. Le cadre familial se prête bien à cette production. Être en société est a priori l’idéal sauf peut-être pour certains jeunes qui souhaitent montrer de quoi ils sont capables.
Qu’en est-il de la viande caprine ?
J.-Ph. B. : il y a un réel souci de débouché pour la viande caprine et la vente de chevreaux. Nous réfléchissons à la vente directe de chevreaux et de chèvres de réforme. Avant, les chevreaux étaient considérés comme un sous-produit mais ils trouvaient une valorisation, laquelle valorisation n'existe plus aujourd'hui. Il nous faut sans doute faire la promotion de cette viande, qui présente de réels atouts nutritionnels.
Mardi 19 novembre...
La prochaine assemblée générale du Syndicat caprin de Saône-et-Loire se tiendra le mardi 19 septembre, toute la journée, et en trois temps forts.
- l'assemblée générale statutaire, de 10 heures à 10 h 45, à la ferme expérimentale de Jalogny ;
- puis, de 10 h 45 à 12 h 30, les interventions sur la viande caprine, l'identification caprine et ovine, la présentation de la Fédération nationale des éleveurs de chèvres (Fnec) et un point sur la conjoncture et les objectifs des jeunes éleveurs. S'en suivra un pot au feu de chèvre, jusqu'à 13 h 30 ;
- enfin, rendez-vous est donné à l'EARL de La Chazère, lieudit La Grande à Château, autour de quatre ateliers techniques (fromagerie, coûts de production, ambiance des bâtiments et économie d'énergie, enfin parage des onglons).
Pour tout renseignement ou pour s'inscrire, n'hésitez pas à contacter Sylvie Félix à la chambre d'agriculture au 03.85.29.56.70 ; courriel : sfelix@sl.chambagri.fr.
