Sommet de l’élevage
La Pac : « sujet de première importance pour l’élevage »
Le sommet de l’élevage à Clermont-Ferrand a été l’occasion pour la FNSEA
de réaffirmer sa position sur la Pac, la volatilité des prix des
matières premières et la fiscalité agricole. Retour.
de réaffirmer sa position sur la Pac, la volatilité des prix des
matières premières et la fiscalité agricole. Retour.
Le Sommet de l’élevage est devenu le rendez-vous incontournable des producteurs de viande bovine. Cette année, Stéphane Le Foll, le ministre de l’Agriculture, y a arpenté le 4 octobre les allées où 1.250 exposants, 80.000 animaux et 80.0000 visiteurs avaient répondu au rendez-vous. Pour l’ouverture de ce sommet, la FNSEA a tenu à rappeler ses priorités pour les mois à venir. Xavier Beulin, président, a hissé la Pac au top des enjeux de l’agriculture. Les 24 et 25 novembre prochains, les chefs d’Etat décideront en effet des orientations du budget global européen, ce qui définira in extenso le budget de la future Pac. « Nous devons tout faire pour avoir un budget digne de ce nom et veiller à ce que les chefs d’Etats ne fassent pas n’importe quoi », a lancé Xavier Beulin. A propos du verdissement, la FNSEA demande une approche plus individualisée et non forfaitisée. « S’il y a un rare domaine dans lesquels les 27 Etats membres sont d’accord c’est avoir un verdissement le moins contraignant possible », note le président de la FNSEA. Sur la convergence des aides, la profession n’est pas favorable aux 40 % de convergence pour la première année demandée par la Commission européenne. « Il faut trouver un compromis plus progressif qui permette à chaque exploitation, à chaque exploitant de s’adapter », continue Xavier Beulin. Sur le recouplage, la question se situe sur le niveau de recouplage au niveau des exploitations et le type de production qui seront touchées. « Les bovins seront concernés mais les ovins aussi ». Enfin, sur la question de la régionalisation Xavier Beulin a dit ne pas être « fermé » à la régionalisation, mais il « ne faudra pas prendre le risque d’avoir, en France, vingt-deux politiques agricoles régionales ».
Matières premières et fiscalité
Les accords du 3 mai 2011, cheval de bataille de la FNSEA, ont bien évidemment de nouveau été évoqués : « il faut mettre tout en œuvre pour faire réévaluer le prix du produit fini ». La hausse des charges doit être répercutée sur les prix de vente des produits agricoles et les pouvoirs publics doivent faire un geste : la profession demande la reconduction de l’exonération de la Taxe intérieure de consommation (TIC, ex TIPP). Le fonds de solidarité céréaliers-éleveurs proposé à la fin de l’été par l’AGPM (producteurs de maïs) et l’AGPB (producteurs de blé) est aussi une façon de « répondre à la grande distribution en montrant que la relation entre le végétal et l’animal est possible ». « Ce fonds aura aussi un effet levier sur les fonds publics », espère-t-il.
Concernant la fiscalité, Xavier Beulin veut « une fiscalité adaptée aux périodes que nous traversons comme quand nous devons faire face à des aléas sanitaires ou climatiques ». Sur la Dotation pour investissement (DPI), la FNSEA souhaite que les agriculteurs puissent avoir du stock sans pour autant être pénalisés fiscalement. Pour obtenir la dotation pour aléa (DPA), l’agriculteur est soumis à une obligation d’assurance. « Il faut délier cette obligation d’assurance, sortir la DPA et la mettre sur un compte affecté pour la rendre disponible dans l’exploitation », plaide le président de la FNSEA.
Matières premières et fiscalité
Les accords du 3 mai 2011, cheval de bataille de la FNSEA, ont bien évidemment de nouveau été évoqués : « il faut mettre tout en œuvre pour faire réévaluer le prix du produit fini ». La hausse des charges doit être répercutée sur les prix de vente des produits agricoles et les pouvoirs publics doivent faire un geste : la profession demande la reconduction de l’exonération de la Taxe intérieure de consommation (TIC, ex TIPP). Le fonds de solidarité céréaliers-éleveurs proposé à la fin de l’été par l’AGPM (producteurs de maïs) et l’AGPB (producteurs de blé) est aussi une façon de « répondre à la grande distribution en montrant que la relation entre le végétal et l’animal est possible ». « Ce fonds aura aussi un effet levier sur les fonds publics », espère-t-il.
Concernant la fiscalité, Xavier Beulin veut « une fiscalité adaptée aux périodes que nous traversons comme quand nous devons faire face à des aléas sanitaires ou climatiques ». Sur la Dotation pour investissement (DPI), la FNSEA souhaite que les agriculteurs puissent avoir du stock sans pour autant être pénalisés fiscalement. Pour obtenir la dotation pour aléa (DPA), l’agriculteur est soumis à une obligation d’assurance. « Il faut délier cette obligation d’assurance, sortir la DPA et la mettre sur un compte affecté pour la rendre disponible dans l’exploitation », plaide le président de la FNSEA.