Christine Chardonnay à Ozenay
La passion des plantes aromatiques et médicinales
Loin d’être uniforme et unidimensionnelle, l’agriculture d’aujourd’hui est presque aussi diverse qu’il y a d’exploitations sur notre territoire. Pour sa part, Christine Chardonnay a fait le choix de vivre et de s’épanouir en produisant à Ozenay des plantes aromatiques et médicinales.
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Lorsque l’on s’appelle Chardonnay et que l’on a des parents agriculteurs à Ozenay, difficile d’échapper à un destin qui semble tout tracé. Et pourtant ! Après avoir obtenu un BTA Viti-Œno à Davayé en 1990, la jeune femme n’hésite pas à voyager, notamment au Québec, et à multiplier les expériences pour enrichir son savoir. L’année 1996 marque un tournant important puisque Christine Chardonnay décide alors de s’installer dans son village avec un troupeau de vaches laitières, un quota de 120.000 litres et un hectare de vignes. « J’ai fait cela pendant trois années ».
Une différence assumée
Mais un événement va bouleverser sa vie. Un banal accident et une épaule cassée lui font envisager son métier autrement en se rendant notamment en Dordogne. Avec, dès lors, l’envie de se former à la culture de plantes aromatiques et médicinales à Nyons dans la Drôme. Titulaire d'un Certificat de spécialisation en plantes aromatiques et médicinales, elle effectue son retour à Ozenay avec une toute autre optique et un nouveau projet. « Je n’ai jamais été très intéressée par la mécanique. Je cherchais quelque chose qui soit à ma mesure ». En 2000, elle procède à une nouvelle installation, cette fois sur une surface de 4 hectares avec 70 ares de vignes et 50 ares de plantes aromatiques et médicinales. « S’occuper de 50 ares de plantes - dont 30 actuellement en culture - demande beaucoup de travail. Je dispose aussi bien de verveine que de camomille, de menthe, d’ortie, de sauge, de romarin, de mélisse, de thym et de tilleul... Sans oublier l’aubépine, le frêne, la sarriette, la primevère ou le cynorrhodon ! Mon jardin est installé en ligne et compte une trentaine de plantes ».
Chaque saison impose ses contraintes et son rythme. « Dans une serre, je prépare mes plants en bouture et en semi. Au printemps, je mets en place mes plantations. A cette période de l’année, je fais aussi beaucoup de cueillettes de plantes sauvages. Lorsque mes cueillettes sont réalisées, j’installe feuilles et fleurs dans un séchoir qui dispose d’un déshumidificateur ». Une fois déshydratées, celles-ci sont stockées en sacs kraft et dans des bidons en plastique pour les protéger de l’humidité. « Puis je réalise la mise en sachet au fur et à mesure des besoins. Jusqu’à présent, je réalise environ 1.500 sachets par an. Des sachets dont le poids est généralement de 20 grammes. Mes plantes sont vendues aussi bien en direct sur mon exploitation que sur les marchés de Chalon-sur-Saône, Tournus, Givry et Saint-Gengoux-le-National, ainsi que dans quelques magasins à Cluny et à Paris. Je collabore aussi ponctuellement avec un herboriste suisse ». C’est aux mois de juin, juillet et septembre que Christine Chardonnay a l’emploi du temps le plus chargé. Une productrice qui peut aussi se prévaloir d’avoir obtenu le label bio pour ses plantes.
Recentrage sur les plantes
Même si sa rémunération reste encore relativement faible par rapport au temps passé et à son investissement personnel, Christine Chardonnay est visiblement épanouie dans son travail lequel pourrait être, pour certains agriculteurs, une intéressante activité complémentaire. Quant à son futur, elle souhaite « se recentrer sur le jardin. J’ai envie d’optimiser les 50 ares dont je dispose. Mais aussi de produire quelques paniers en osier, car j’ai une oseraie dans mon jardin ».
Quelques conseils pratiques
Une différence assumée
Mais un événement va bouleverser sa vie. Un banal accident et une épaule cassée lui font envisager son métier autrement en se rendant notamment en Dordogne. Avec, dès lors, l’envie de se former à la culture de plantes aromatiques et médicinales à Nyons dans la Drôme. Titulaire d'un Certificat de spécialisation en plantes aromatiques et médicinales, elle effectue son retour à Ozenay avec une toute autre optique et un nouveau projet. « Je n’ai jamais été très intéressée par la mécanique. Je cherchais quelque chose qui soit à ma mesure ». En 2000, elle procède à une nouvelle installation, cette fois sur une surface de 4 hectares avec 70 ares de vignes et 50 ares de plantes aromatiques et médicinales. « S’occuper de 50 ares de plantes - dont 30 actuellement en culture - demande beaucoup de travail. Je dispose aussi bien de verveine que de camomille, de menthe, d’ortie, de sauge, de romarin, de mélisse, de thym et de tilleul... Sans oublier l’aubépine, le frêne, la sarriette, la primevère ou le cynorrhodon ! Mon jardin est installé en ligne et compte une trentaine de plantes ».
Chaque saison impose ses contraintes et son rythme. « Dans une serre, je prépare mes plants en bouture et en semi. Au printemps, je mets en place mes plantations. A cette période de l’année, je fais aussi beaucoup de cueillettes de plantes sauvages. Lorsque mes cueillettes sont réalisées, j’installe feuilles et fleurs dans un séchoir qui dispose d’un déshumidificateur ». Une fois déshydratées, celles-ci sont stockées en sacs kraft et dans des bidons en plastique pour les protéger de l’humidité. « Puis je réalise la mise en sachet au fur et à mesure des besoins. Jusqu’à présent, je réalise environ 1.500 sachets par an. Des sachets dont le poids est généralement de 20 grammes. Mes plantes sont vendues aussi bien en direct sur mon exploitation que sur les marchés de Chalon-sur-Saône, Tournus, Givry et Saint-Gengoux-le-National, ainsi que dans quelques magasins à Cluny et à Paris. Je collabore aussi ponctuellement avec un herboriste suisse ». C’est aux mois de juin, juillet et septembre que Christine Chardonnay a l’emploi du temps le plus chargé. Une productrice qui peut aussi se prévaloir d’avoir obtenu le label bio pour ses plantes.
Recentrage sur les plantes
Même si sa rémunération reste encore relativement faible par rapport au temps passé et à son investissement personnel, Christine Chardonnay est visiblement épanouie dans son travail lequel pourrait être, pour certains agriculteurs, une intéressante activité complémentaire. Quant à son futur, elle souhaite « se recentrer sur le jardin. J’ai envie d’optimiser les 50 ares dont je dispose. Mais aussi de produire quelques paniers en osier, car j’ai une oseraie dans mon jardin ».
Quelques conseils pratiques
Pour faire votre tisane, choisissez de l’eau de bonne qualité. Mettez environ une cuillère à café de plantes par tasse. En règle générale, pour les fleurs et feuilles, portez l’eau à frémissement et versez sur la plante. Couvrez et laissez infuser de dix à quinze minutes.
Pour les graines et les racines, mettez les plantes dans l’eau froide. Laissez bouillir quelques minutes. Eteignez le feu et laissez reposer plusieurs minutes.
Quant aux tisanes en mélange, il est important de bien mélanger les plantes avant utilisation car certaines plantes plus petites ou plus lourdes descendent au fond du sachet.
