La plateforme qui référence la vente directe
Le mercredi 9 octobre restera comme la date officielle du lancement de la plateforme internet J’veux du local, permettant de recenser tous les producteurs du département, toutes filières confondues, qui vendent en direct. La proximité devient ainsi simple comme un clic, pour le consommateur comme pour le producteur.

Initiée par la Chambre d’agriculture et avec le soutien du Département, la plateforme J’veux du local, le goût de ma Saône-et-Loire a officiellement été lancée le mercredi 9 octobre depuis le magasin de producteurs Croqu’saison, situé à Chauffailles.
En fait, cela fait plusieurs mois que les différents acteurs concernés travaillent à pied d’œuvre pour faire de cette plateforme un site le plus exhaustif possible.
« Il vise à faciliter l’accessibilité des produits locaux aux consommateurs en listant un maximum de producteurs de Saône-et-Loire qui font de la vente directe, quelle que soit leur filière », explique ainsi Clotilde Lacoste, en charge des circuits courts à la Chambre d’agriculture.
Le consommateur en demande de produits locaux et de saison a plusieurs clés de recherche sur le site : par secteur géographique, par produit, par label qualité, par mode de commercialisation (vente à la ferme, sur marché, dans des magasins de producteur, etc.).
Carte de visite supplémentaire
Mais si la plateforme est à destination des consommateurs, c’est aussi un outil dont les producteurs en vente direct doivent s’emparer. « L’inscription est gratuite, il suffit de renseigner la fiche en détaillant les produits concernés, les modes de commercialisation, les autres activités ». Ils doivent également vis à vis d’une charte les engageant. Sur plus de 600 producteurs potentiels concernés par la vente directe, « ils sont actuellement plus de 100 inscrits sur la plateforme ».
Le recensement est donc plutôt bien parti et offre une carte de visite supplémentaire très intéressante aux agriculteurs.
La plateforme va également « permettre de favoriser les échanges avec la restauration collective, poursuit Christelle Bonnot, agricultrice et élue de la chambre d’agriculture, de même nous souhaitons qu’elle puisse mettre en avant les artisans boulangers, bouchers, et autres, qui travaillent les produits locaux ». Ce travail de recensement est actuellement en cours et est mené en partenariat avec la Chambre des métiers et de l’artisanat et avec la Chambre de commerce et d’industrie.
« Nous sommes actuellement dans un virage par rapport à tout ce qui concerne l’alimentation », précise encore Clotilde Lacoste et la plateforme est là pour permettre aux professionnels du département de le négocier avec beaucoup plus de facilité.