Installation et renouvellement des générations
La priorité des JA
Réunis en congrès les 5, 6 et 7 juin à Pontarlier dans le Doubs, les
Jeunes agriculteurs devraient adopter des propositions précises pour
favoriser le financement de l’installation et la transmission des
exploitations, deux thèmes qui, plus que jamais, constituent leur priorité d'actions. Détails...
Jeunes agriculteurs devraient adopter des propositions précises pour
favoriser le financement de l’installation et la transmission des
exploitations, deux thèmes qui, plus que jamais, constituent leur priorité d'actions. Détails...
« 45 % des chefs d’exploitation issus de la génération du baby boom vont partir à la retraite dans les huit ans qui viennent, davantage dans certaines filières », rappelle Jean-Michel Schaeffer, le président des JA, qui arrive au terme de son mandat.
Dans la continuité du rapport de l’an dernier, les Jeunes agriculteurs ont fait de l’installation et de son financement le thème de leur congrès qui se tiendra, cette année, à Pontarlier dans le Doubs, les 5, 6 et 7 juin. Mais, observe Julien Valentin, l’un des responsables du rapport, « les installations sont de plus en plus diverses. Nous avons besoin d’une boîte à outils adaptée pour répondre au mieux aux attentes des différents porteurs de projet ». Aussi les jeunes mettent-ils l’accent sur la nécessaire professionnalisation de tous les acteurs de l’installation, qu’il s’agisse du candidat lui-même et des différentes structures qui l’entourent.
Mobilisation générale
Sur le financement lui-même, les jeunes souhaitent mobiliser les concours des collectivités locales et d’autres acteurs qui permettraient de garantir les prêts aux jeunes agriculteurs ou du moins d’obtenir une enveloppe financière des banques mieux dimensionnée au projet présenté.
Quant au foncier, les JA en appellent à une meilleure gouvernance de la gestion des terres. Les jeunes - qui s’étaient prononcés favorablement concernant la taxe sur le changement de destination des terres introduite dans la loi de modernisation agricole - souhaitent que le dispositif soit amélioré. Même si ce nouveau système n’est pas encore en vitesse de croisière, il n’a permis de recueillir que 2 millions d’euros, contre 30 millions espérés... « Mais notre objectif n’est pas d’avoir une enveloppe élevée, mais plutôt d’augmenter la taxe pour qu’elle soit dissuasive et stopper le gaspillage des terres », avertit Christophe Chambon, le secrétaire général lui aussi atteint par la limite d’âge.
En attendant, les JA souhaitent faire évoluer les critères de façon à ce que davantage de projets innovants soient pris en compte.
L’équipe dirigeante, qui va tirer sa révérence dans quelques jours à Pontarlier, se félicite du travail accompli depuis deux ans. Outre la mise en place des Trophées de l’installation, Jean-Michel Schaeffer et Christophe Chambon ne sont pas mécontents d’avoir sensibilisé le Commissaire européen à l’Agriculture, Dacian Ciolos, sur l’importance de l’installation. Pour la première fois, son projet de réforme de la Pac comporte en effet un "Paquet jeune" que les JA souhaitent rendre obligatoire et non optionnel. En France, la mobilisation des JA sur le lait a porté ses fruits, estiment le président et le secrétaire général. Elle a débouché sur l’obligation de la contractualisation dans la loi et sa mise en œuvre actuellement sur le terrain dans la filière laitière.
Jean-Michel Schaeffer passe la main
Les patrons de partis politiques attendus à l’issue du congrès
Dans la continuité du rapport de l’an dernier, les Jeunes agriculteurs ont fait de l’installation et de son financement le thème de leur congrès qui se tiendra, cette année, à Pontarlier dans le Doubs, les 5, 6 et 7 juin. Mais, observe Julien Valentin, l’un des responsables du rapport, « les installations sont de plus en plus diverses. Nous avons besoin d’une boîte à outils adaptée pour répondre au mieux aux attentes des différents porteurs de projet ». Aussi les jeunes mettent-ils l’accent sur la nécessaire professionnalisation de tous les acteurs de l’installation, qu’il s’agisse du candidat lui-même et des différentes structures qui l’entourent.
Mobilisation générale
Sur le financement lui-même, les jeunes souhaitent mobiliser les concours des collectivités locales et d’autres acteurs qui permettraient de garantir les prêts aux jeunes agriculteurs ou du moins d’obtenir une enveloppe financière des banques mieux dimensionnée au projet présenté.
Quant au foncier, les JA en appellent à une meilleure gouvernance de la gestion des terres. Les jeunes - qui s’étaient prononcés favorablement concernant la taxe sur le changement de destination des terres introduite dans la loi de modernisation agricole - souhaitent que le dispositif soit amélioré. Même si ce nouveau système n’est pas encore en vitesse de croisière, il n’a permis de recueillir que 2 millions d’euros, contre 30 millions espérés... « Mais notre objectif n’est pas d’avoir une enveloppe élevée, mais plutôt d’augmenter la taxe pour qu’elle soit dissuasive et stopper le gaspillage des terres », avertit Christophe Chambon, le secrétaire général lui aussi atteint par la limite d’âge.
En attendant, les JA souhaitent faire évoluer les critères de façon à ce que davantage de projets innovants soient pris en compte.
L’équipe dirigeante, qui va tirer sa révérence dans quelques jours à Pontarlier, se félicite du travail accompli depuis deux ans. Outre la mise en place des Trophées de l’installation, Jean-Michel Schaeffer et Christophe Chambon ne sont pas mécontents d’avoir sensibilisé le Commissaire européen à l’Agriculture, Dacian Ciolos, sur l’importance de l’installation. Pour la première fois, son projet de réforme de la Pac comporte en effet un "Paquet jeune" que les JA souhaitent rendre obligatoire et non optionnel. En France, la mobilisation des JA sur le lait a porté ses fruits, estiment le président et le secrétaire général. Elle a débouché sur l’obligation de la contractualisation dans la loi et sa mise en œuvre actuellement sur le terrain dans la filière laitière.
Jean-Michel Schaeffer passe la main
Âgé de 31 ans, François Thabuis, actuellement secrétaire général adjoint, est le seul candidat en lice pour succéder à Jean-Michel Schaeffer à la présidence des JA. Installé en Gaec à Serraval en Haute-Savoie avec trois autres associés, François Thabuis est producteur de reblochon fermier et de fromages de chèvre.
Les patrons de partis politiques attendus à l’issue du congrès
Les responsables des principaux partis politiques en lice aux prochaines élections législatives devraient être reçus par les organisations agricoles et partenaires, à l’issue du congrès des JA, le 7 juin. L’idée est, pour l’ensemble des organisations qui y avaient participé, de renouveler le principe de la rencontre qui avait eu lieu après le congrès de la FNSEA entre les congressistes et les candidats à la présidentielle.
