Selon l’OIV
La production mondiale de vin a résisté à l’érosion du vignoble
Malgré une érosion du vignoble, la production mondiale de vin se
maintiendrait en 2011. Mais avec des évolutions très contrastées selon
les pays : hausse en France, au Chili, en Nouvelle-Zélande, mais baisse
en Italie et aux Etats-Unis. La France retrouverait ainsi sa place de premier producteur mondial de vins.
maintiendrait en 2011. Mais avec des évolutions très contrastées selon
les pays : hausse en France, au Chili, en Nouvelle-Zélande, mais baisse
en Italie et aux Etats-Unis. La France retrouverait ainsi sa place de premier producteur mondial de vins.
Le vignoble mondial se réduit et aurait perdu quelque 60.000 hectares entre 2010 et 2011. Cette réduction de surfaces est majoritairement la conséquence de la politique d’arrachage de vignes encouragée par la Commission européenne depuis trois ans et qui a d’abord frappé le vignoble espagnol, le plus étendu de l'Union européenne avec plus d'un million d'hectares (Mha), mais pas le plus productif, les autres ensuite. L’Italie et la France voisinent en matière de superficie, autour de 800.000 hectares, mais les productions respectives des deux pays tiennent le haut du pavé européen et mondial, la France prenant la première place de cette campagne, grâce à des conditions climatiques plus favorables que ses deux voisins pour afficher, selon l’Organisation mondiale de la vigne et du vin (OIV), une vendange de 49,6 millions d’hectolitres (Mhl), 50,2 selon les sources françaises. Qui plus est, si la France n’est « que » le troisième exportateur mondial, en volume, derrière l’Italie et l’Espagne, elle restera sans doute, à l’issue de l’année 2011, le plus gros exportateur en valeur, compte tenu de la qualité, donc des prix, de ses vins exportés. L’Union européenne domine donc le marché international du vin qui connaît des évolutions diverses. Ainsi, le rythme de croissance du vignoble des Etats-Unis (4e producteur mondial de vin) se ralentit, tout comme dans l’hémisphère sud où les surfaces s’érodent tandis que même le vignoble chinois stagne.
Incertitude sur la consommation
La production mondiale de vins enregistrerait en 2011 une relative stabilité, dans une fourchette que l’OIV situe entre 264,3 et 275,2 Mhl, soit une moyenne de 269,8 Mhl, chiffre susceptible d’être modifié ces prochaines années, selon les conditions climatiques. Le potentiel d’un vignoble s’évaluera plus objectivement à travers sa superficie que par des récoltes aléatoires. Globalement, la réduction du vignoble mondial n’aurait donc pas entraîné, cette année, de baisse de production, mais avec des évolutions internes contrastées. Hors le cas des trois grands producteurs européens, on notera, par exemple, celui de la Roumanie qui après une récolte catastrophique en 2010, rebondit de 64 % en 2011, avec 5,4 Mhl, ou encore, les Etats-Unis, 4e producteur mondial faut-il le rappeler, qui verraient leur production baisser, cette année, de 10 %, à 18,7 Mhl, tandis que le Chili et la Nouvelle-Zélande enregistreraient des vendanges record. En ce qui concerne la consommation mondiale, elle se situerait entre 251,5 et 235,7 Mhl selon que son évolution tendancielle linéaire se poursuivrait ou qu’elle soit enrayée par la crise économique ; ce qui modifierait sensiblement les écarts entre la production et la consommation.
Incertitude sur la consommation
La production mondiale de vins enregistrerait en 2011 une relative stabilité, dans une fourchette que l’OIV situe entre 264,3 et 275,2 Mhl, soit une moyenne de 269,8 Mhl, chiffre susceptible d’être modifié ces prochaines années, selon les conditions climatiques. Le potentiel d’un vignoble s’évaluera plus objectivement à travers sa superficie que par des récoltes aléatoires. Globalement, la réduction du vignoble mondial n’aurait donc pas entraîné, cette année, de baisse de production, mais avec des évolutions internes contrastées. Hors le cas des trois grands producteurs européens, on notera, par exemple, celui de la Roumanie qui après une récolte catastrophique en 2010, rebondit de 64 % en 2011, avec 5,4 Mhl, ou encore, les Etats-Unis, 4e producteur mondial faut-il le rappeler, qui verraient leur production baisser, cette année, de 10 %, à 18,7 Mhl, tandis que le Chili et la Nouvelle-Zélande enregistreraient des vendanges record. En ce qui concerne la consommation mondiale, elle se situerait entre 251,5 et 235,7 Mhl selon que son évolution tendancielle linéaire se poursuivrait ou qu’elle soit enrayée par la crise économique ; ce qui modifierait sensiblement les écarts entre la production et la consommation.