Botrytis
La prudence est de mise
Le faible développement de la pourriture grise en 2009 n’a pas permis
d’analyser les effectifs habituels d’échantillons. Toutefois, les
données fragmentaires indiquent que la situation 2009 semble similaire
à celle de 2008.
d’analyser les effectifs habituels d’échantillons. Toutefois, les
données fragmentaires indiquent que la situation 2009 semble similaire
à celle de 2008.
En matière de botrytis, 2010 est une année où la pression peut être qualifiée de moyenne en Saône-et-Loire. Les premiers symptômes sont apparus sur grappes le 20 juillet. Des épisodes pluvieux sur fin juillet et août ont été plutôt favorables au développement de la maladie. Mais les températures relativement faibles - particulièrement la nuit - ont endigué sa progression. « Les conditions météorologiques du mois de septembre ont été primordiales ! » en cela, indiquent les conseillers viticoles de la chambre d’agriculture. Ces derniers recommandent de positionner les traitements (voir calendrier) en prêtant une attention particulière sur :
- importance primordiale des mesures prophylactiques ;
- stratégies définies à priori : 0, 1 ou 2 traitements ;
- impératif d’alterner les familles chimiques et ceci de façon pluriannuelle (en aucun cas reconduite l’année N+ 1 du même programme ou des mêmes familles qu’en année N).
Prophylaxie
Car, pour un scénario météorologique donné, l’expression de la maladie est très fortement influencée par les facteurs de situation tels que le type de sol, de sous-sol, la topographie, le matériel végétal (cépage, clone, porte-greffe), et les pratiques culturales telles que la fertilisation azotée, le mode d’entretien des sols, la conduite de la vigne (palissage, écimage, ébourgeonnage, effeuillage…).
Compte tenu de la précocité potentielle des contaminations, du fort impact des conditions météorologiques de fin de saison et de l’absence de modèle de prévision opérationnel, la stratégie de protection ne peut être que préventive. Elle comporte deux volets :
la mise en œuvre de mesures culturales destinées à diminuer la sensibilité parcellaire à la pourriture grise. Elles ont pour principaux objectifs de réduire la vigueur des ceps, favoriser l’aération de la végétation et limiter les blessures (quelle que soit leur origine) occasionnées aux baies ;
une stratégie de protection chimique. Compte tenu de l’extrême variabilité des symptômes entre années et entre parcelles et des risques de résistance et de résidus, le nombre de traitements doit être raisonné en fonction de la sensibilité parcellaire et du risque acceptable pour le viticulteur.
Il est également possible d’utiliser une spécialité à base de Bacillus subtilis, notamment en agriculture biologique ainsi qu’en complément de la lutte chimique. Cette spécialité n’est actuellement pas touchée par les phénomènes de résistance.
- importance primordiale des mesures prophylactiques ;
- stratégies définies à priori : 0, 1 ou 2 traitements ;
- impératif d’alterner les familles chimiques et ceci de façon pluriannuelle (en aucun cas reconduite l’année N+ 1 du même programme ou des mêmes familles qu’en année N).
Prophylaxie
Car, pour un scénario météorologique donné, l’expression de la maladie est très fortement influencée par les facteurs de situation tels que le type de sol, de sous-sol, la topographie, le matériel végétal (cépage, clone, porte-greffe), et les pratiques culturales telles que la fertilisation azotée, le mode d’entretien des sols, la conduite de la vigne (palissage, écimage, ébourgeonnage, effeuillage…).
Compte tenu de la précocité potentielle des contaminations, du fort impact des conditions météorologiques de fin de saison et de l’absence de modèle de prévision opérationnel, la stratégie de protection ne peut être que préventive. Elle comporte deux volets :
la mise en œuvre de mesures culturales destinées à diminuer la sensibilité parcellaire à la pourriture grise. Elles ont pour principaux objectifs de réduire la vigueur des ceps, favoriser l’aération de la végétation et limiter les blessures (quelle que soit leur origine) occasionnées aux baies ;
une stratégie de protection chimique. Compte tenu de l’extrême variabilité des symptômes entre années et entre parcelles et des risques de résistance et de résidus, le nombre de traitements doit être raisonné en fonction de la sensibilité parcellaire et du risque acceptable pour le viticulteur.
Il est également possible d’utiliser une spécialité à base de Bacillus subtilis, notamment en agriculture biologique ainsi qu’en complément de la lutte chimique. Cette spécialité n’est actuellement pas touchée par les phénomènes de résistance.