Liaison fluviale Saône Rhin
La question du tracé
L'avenir de la liaison fluviale Saône-Rhin est stratégique pour notre région et notre département. Militant de longue date pour le développement des voies fluviales, René Beaumont, sénateur de Saône-et-Loire et vice-président de l’Association Seine-Moselle-Saône, précise ici ses positions : le projet doit passer par la Moselle.
Récemment l’Association Saône-Rhin-Europe a publié une interview de son président sur l’avenir de la liaison fluviale Saône-Rhin.
Si je partage complètement l'ambition de relier le Rhin au Rhône par la Saône, je suis aux regrets de contester hélas un tracé qui irait comme l’indique l’article de presse, de Mulhouse à Saint-Jean-de-Losne. En effet, je milite depuis 1998 au sein de l’Association Seine-Moselle-Saône qui s’est donnée pour but initial de raccorder le Rhin au Rhône par la Moselle qui est d’ailleurs aujourd’hui le fleuve navigable français le plus utilisé par le fret fluvial.
Cette association - présidée par André Rossinot, ancien ministre maire de Nancy et dont j’assume la vice-présidence - a réussi à décider toutes les régions concernées par le tracé Saône-Moselle à financer les études préalables à une telle réalisation.
Ces études ont d’ores-et-déjà abouti à la certitude de la possibilité technique de ce tracé. Le Gouvernement précédent s’était engagé à lancer le Grand Débat sur ce tracé.
Lors du débat parlementaire qui a eu lieu dans le cadre de la deuxième loi du Grenelle de l’Environnement, à la demande légitime d’élus alsaciens, le Parlement a précisé que des études complémentaires devaient être réalisées pour assurer la liaison du tracé Moselle-Saône avec les ports rhénans français de Strasbourg et Mulhouse.
Je n’ai à ce jour pas eu connaissance du résultat de ces études complémentaires que j’espère positifs, mais dans l’esprit du législateur dont je faisais partie il était bien convenu que cette réalisation ne pouvait être que complémentaire de la jonction Saône-Moselle.
Pas de compétition
Or, la liaison Mulhouse-Saint-Jean-de-Losne s’inscrit comme une autre alternative au tracé par la Moselle, par un tracé original empruntant à nouveau la Franche-Comté qui, naguère, a fait obstacle systématiquement à la voie navigable et qui d’ailleurs dans sa partie sud a peu d’industries génératrices de fret lourd susceptible d’être transporté par voie fluviale.
Seule une courte liaison entre Port-sur-Saône sur la liaison Saône-Moselle et Mulhouse est envisageable pour desservir le secteur sud rhénan français.
Il ne peut en aucun cas s’agir d’une compétition entre deux tracés et encore moins, comme le propose Voies navigables de France dans le dossier du débat public sur le tracé Saône-Moselle, de deux tracés distincts partant de Saint-Jean-de-Losne.
De telles affirmations ne font que montrer des oppositions au tracé Saône-Moselle et ne peuvent qu’aboutir au désintéressement des responsables de l’Etat face à un tracé contesté.
Je me permets donc d’appeler avec force les membres de l’Association Saône Rhin Europe à venir nous rejoindre afin que nous défendions ensemble un seul et même tracé qui, c’est vrai, n’est pas pour demain puisque contrairement à la programmation du Gouvernement précédent, les travaux de la liaison Seine-Nord-Europe-Escaut sont en effet loin désormais d’être financés.
Si je partage complètement l'ambition de relier le Rhin au Rhône par la Saône, je suis aux regrets de contester hélas un tracé qui irait comme l’indique l’article de presse, de Mulhouse à Saint-Jean-de-Losne. En effet, je milite depuis 1998 au sein de l’Association Seine-Moselle-Saône qui s’est donnée pour but initial de raccorder le Rhin au Rhône par la Moselle qui est d’ailleurs aujourd’hui le fleuve navigable français le plus utilisé par le fret fluvial.
Cette association - présidée par André Rossinot, ancien ministre maire de Nancy et dont j’assume la vice-présidence - a réussi à décider toutes les régions concernées par le tracé Saône-Moselle à financer les études préalables à une telle réalisation.
Ces études ont d’ores-et-déjà abouti à la certitude de la possibilité technique de ce tracé. Le Gouvernement précédent s’était engagé à lancer le Grand Débat sur ce tracé.
Lors du débat parlementaire qui a eu lieu dans le cadre de la deuxième loi du Grenelle de l’Environnement, à la demande légitime d’élus alsaciens, le Parlement a précisé que des études complémentaires devaient être réalisées pour assurer la liaison du tracé Moselle-Saône avec les ports rhénans français de Strasbourg et Mulhouse.
Je n’ai à ce jour pas eu connaissance du résultat de ces études complémentaires que j’espère positifs, mais dans l’esprit du législateur dont je faisais partie il était bien convenu que cette réalisation ne pouvait être que complémentaire de la jonction Saône-Moselle.
Pas de compétition
Or, la liaison Mulhouse-Saint-Jean-de-Losne s’inscrit comme une autre alternative au tracé par la Moselle, par un tracé original empruntant à nouveau la Franche-Comté qui, naguère, a fait obstacle systématiquement à la voie navigable et qui d’ailleurs dans sa partie sud a peu d’industries génératrices de fret lourd susceptible d’être transporté par voie fluviale.
Seule une courte liaison entre Port-sur-Saône sur la liaison Saône-Moselle et Mulhouse est envisageable pour desservir le secteur sud rhénan français.
Il ne peut en aucun cas s’agir d’une compétition entre deux tracés et encore moins, comme le propose Voies navigables de France dans le dossier du débat public sur le tracé Saône-Moselle, de deux tracés distincts partant de Saint-Jean-de-Losne.
De telles affirmations ne font que montrer des oppositions au tracé Saône-Moselle et ne peuvent qu’aboutir au désintéressement des responsables de l’Etat face à un tracé contesté.
Je me permets donc d’appeler avec force les membres de l’Association Saône Rhin Europe à venir nous rejoindre afin que nous défendions ensemble un seul et même tracé qui, c’est vrai, n’est pas pour demain puisque contrairement à la programmation du Gouvernement précédent, les travaux de la liaison Seine-Nord-Europe-Escaut sont en effet loin désormais d’être financés.
