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Ragondins

La régulation du ragondin s’organise en Saône-et-Loire !

En Saône-et-Loire, l’association Cultivons Nos Campagne est le maître d’oeuvre d’un plan de régulation départemental du ragondin. Les communes et communautés de communes volontaires en sont les principales actrices. Dans le cadre d’une convention fixant les règles, une indemnisation est versée aux piégeurs impliqués.

La régulation du ragondin s’organise en Saône-et-Loire !

Adeptes des trous d’eau, ruisseaux, bras morts, rivières et autres étangs, les ragondins se portent bien en Saône-et-Loire. Apte à se reproduire dès trois mois d’âge ; donnant naissance à trois portées en moyenne par an à raison trois à cinq petits, ce gros rongeur importé d’Amérique n’en finit pas de coloniser le territoire, signant son passage par d’impressionnants trous dans les berges, sans compter les innombrables souillures qu’il occasionne aux eaux, n’hésitant pas non plus à se servir dans les champs de maïs alentours. Mais la menace que représente le ragondin ne s’arrête pas là. L’animal prolifique est aussi vecteur d’une grave maladie – la leptospirose – qui provoque des problèmes de reproduction sur les bovins et qui est également dangereuse pour l’homme. Dans les campagnes, agriculteurs, pêcheurs, maires connaissent bien le problème, confrontés aux trous de berge dans les prairies, à des vaches avortantes, à des dégâts sur les lagunes, chemins communaux, etc… Les grands froids réputés fatals pour le ragondin se faisant trop rares, on ne peut que déplorer que la régulation de ces nuisibles soit devenue quasi inexistante. La distribution d’appâts empoisonnés n’étant plus dans les mœurs. Les piégeurs n’ayant plus aucune aide pour leur mission salutaire. Faute de motivation, le nombre de piégeurs agréés a beaucoup chuté ces dernières années.

Instaurer un cadre

Face à ce constat préoccupant, l’association Cultivons Nos Campagnes a voulu initier un projet départemental de régulation du ragondin. Soutenue par le département, le GDS 71, la fédération des chasseurs, l'APASEL (Association des piégeurs agréés de Saône-et-Loire), la FDSEA, les maires ruraux et l’association des maires, Cultivons Nos Campagnes en est le maître d’œuvre. « Nous souhaitions instaurer un cadre avec un schéma de régulation par le biais des collectivités. Parce qu’il ne faut pas faire n’importe quoi. La destruction des ragondins doit se faire en garantissant la sécurité des animaux domestiques (pas question de piéger les chats…) et dans le respect de la règlementation (ne pas faire de mal aux espèces protégées ; respect des règles d’usage de certains pièges, etc…). », explique Guy Beauchamp, président de Cultivons Nos Campagnes.

2€50 par queue de ragondin

Ce sont donc les collectivités (communes ou intercommunalités) qui sont impliquées. Une convention est signée entre Cultivons Nos Campagnes et les collectivités intéressées. L’association se charge alors de trouver des piégeurs locaux, aidée en cela par l’association des piégeurs agréés. Pour chaque ragondin piégé dans le cadre de la convention, ces piégeurs se voient attribuer une indemnisation de 2€50 par queue de ragondin rapportée à la fédération des chasseurs. 2€ sont financés par la collectivité elle-même et 50 centimes proviennent du GDS 71, détaille Guy Beauchamp. De son côté, le département aide à hauteur de 3.000 € pour l’animation et l’administration du dispositif. En l’occurrence, c’est l’animateur de Cultivons Nos Campagnes - Thibault Laugâa - qui s’en charge. Ce cadre a aussi l’avantage de faire connaitre le nombre de ragondins détruits, ajoute le président.

La régulation du ragondin s’organise en Saône-et-Loire !

La régulation du ragondin s’organise en Saône-et-Loire !

Adeptes des trous d’eau, ruisseaux, bras morts, rivières et autres étangs, les ragondins se portent bien en Saône-et-Loire. Apte à se reproduire dès trois mois d’âge ; donnant naissance à trois portées en moyenne par an à raison trois à cinq petits, ce gros rongeur importé d’Amérique n’en finit pas de coloniser le territoire, signant son passage par d’impressionnants trous dans les berges, sans compter les innombrables souillures qu’il occasionne aux eaux, n’hésitant pas non plus à se servir dans les champs de maïs alentours. Mais la menace que représente le ragondin ne s’arrête pas là. L’animal prolifique est aussi vecteur d’une grave maladie – la leptospirose – qui provoque des problèmes de reproduction sur les bovins et qui est également dangereuse pour l’homme. Dans les campagnes, agriculteurs, pêcheurs, maires connaissent bien le problème, confrontés aux trous de berge dans les prairies, à des vaches avortantes, à des dégâts sur les lagunes, chemins communaux, etc… Les grands froids réputés fatals pour le ragondin se faisant trop rares, on ne peut que déplorer que la régulation de ces nuisibles soit devenue quasi inexistante. La distribution d’appâts empoisonnés n’étant plus dans les mœurs. Les piégeurs n’ayant plus aucune aide pour leur mission salutaire. Faute de motivation, le nombre de piégeurs agréés a beaucoup chuté ces dernières années.

Instaurer un cadre

Face à ce constat préoccupant, l’association Cultivons Nos Campagnes a voulu initier un projet départemental de régulation du ragondin. Soutenue par le département, le GDS 71, la fédération des chasseurs, l'APASEL (Association des piégeurs agréés de Saône-et-Loire), la FDSEA, les maires ruraux et l’association des maires, Cultivons Nos Campagnes en est le maître d’œuvre. « Nous souhaitions instaurer un cadre avec un schéma de régulation par le biais des collectivités. Parce qu’il ne faut pas faire n’importe quoi. La destruction des ragondins doit se faire en garantissant la sécurité des animaux domestiques (pas question de piéger les chats…) et dans le respect de la règlementation (ne pas faire de mal aux espèces protégées ; respect des règles d’usage de certains pièges, etc…). », explique Guy Beauchamp, président de Cultivons Nos Campagnes.

2€50 par queue de ragondin

Ce sont donc les collectivités (communes ou intercommunalités) qui sont impliquées. Une convention est signée entre Cultivons Nos Campagnes et les collectivités intéressées. L’association se charge alors de trouver des piégeurs locaux, aidée en cela par l’association des piégeurs agréés. Pour chaque ragondin piégé dans le cadre de la convention, ces piégeurs se voient attribuer une indemnisation de 2€50 par queue de ragondin rapportée à la fédération des chasseurs. 2€ sont financés par la collectivité elle-même et 50 centimes proviennent du GDS 71, détaille Guy Beauchamp. De son côté, le département aide à hauteur de 3.000 € pour l’animation et l’administration du dispositif. En l’occurrence, c’est l’animateur de Cultivons Nos Campagnes - Thibault Laugâa - qui s’en charge. Ce cadre a aussi l’avantage de faire connaitre le nombre de ragondins détruits, ajoute le président.

La régulation du ragondin s’organise en Saône-et-Loire !

La régulation du ragondin s’organise en Saône-et-Loire !

Adeptes des trous d’eau, ruisseaux, bras morts, rivières et autres étangs, les ragondins se portent bien en Saône-et-Loire. Apte à se reproduire dès trois mois d’âge ; donnant naissance à trois portées en moyenne par an à raison trois à cinq petits, ce gros rongeur importé d’Amérique n’en finit pas de coloniser le territoire, signant son passage par d’impressionnants trous dans les berges, sans compter les innombrables souillures qu’il occasionne aux eaux, n’hésitant pas non plus à se servir dans les champs de maïs alentours. Mais la menace que représente le ragondin ne s’arrête pas là. L’animal prolifique est aussi vecteur d’une grave maladie – la leptospirose – qui provoque des problèmes de reproduction sur les bovins et qui est également dangereuse pour l’homme. Dans les campagnes, agriculteurs, pêcheurs, maires connaissent bien le problème, confrontés aux trous de berge dans les prairies, à des vaches avortantes, à des dégâts sur les lagunes, chemins communaux, etc… Les grands froids réputés fatals pour le ragondin se faisant trop rares, on ne peut que déplorer que la régulation de ces nuisibles soit devenue quasi inexistante. La distribution d’appâts empoisonnés n’étant plus dans les mœurs. Les piégeurs n’ayant plus aucune aide pour leur mission salutaire. Faute de motivation, le nombre de piégeurs agréés a beaucoup chuté ces dernières années.

Instaurer un cadre

Face à ce constat préoccupant, l’association Cultivons Nos Campagnes a voulu initier un projet départemental de régulation du ragondin. Soutenue par le département, le GDS 71, la fédération des chasseurs, l'APASEL (Association des piégeurs agréés de Saône-et-Loire), la FDSEA, les maires ruraux et l’association des maires, Cultivons Nos Campagnes en est le maître d’œuvre. « Nous souhaitions instaurer un cadre avec un schéma de régulation par le biais des collectivités. Parce qu’il ne faut pas faire n’importe quoi. La destruction des ragondins doit se faire en garantissant la sécurité des animaux domestiques (pas question de piéger les chats…) et dans le respect de la règlementation (ne pas faire de mal aux espèces protégées ; respect des règles d’usage de certains pièges, etc…). », explique Guy Beauchamp, président de Cultivons Nos Campagnes.

2€50 par queue de ragondin

Ce sont donc les collectivités (communes ou intercommunalités) qui sont impliquées. Une convention est signée entre Cultivons Nos Campagnes et les collectivités intéressées. L’association se charge alors de trouver des piégeurs locaux, aidée en cela par l’association des piégeurs agréés. Pour chaque ragondin piégé dans le cadre de la convention, ces piégeurs se voient attribuer une indemnisation de 2€50 par queue de ragondin rapportée à la fédération des chasseurs. 2€ sont financés par la collectivité elle-même et 50 centimes proviennent du GDS 71, détaille Guy Beauchamp. De son côté, le département aide à hauteur de 3.000 € pour l’animation et l’administration du dispositif. En l’occurrence, c’est l’animateur de Cultivons Nos Campagnes - Thibault Laugâa - qui s’en charge. Ce cadre a aussi l’avantage de faire connaitre le nombre de ragondins détruits, ajoute le président.

La régulation du ragondin s’organise en Saône-et-Loire !

La régulation du ragondin s’organise en Saône-et-Loire !

Adeptes des trous d’eau, ruisseaux, bras morts, rivières et autres étangs, les ragondins se portent bien en Saône-et-Loire. Apte à se reproduire dès trois mois d’âge ; donnant naissance à trois portées en moyenne par an à raison trois à cinq petits, ce gros rongeur importé d’Amérique n’en finit pas de coloniser le territoire, signant son passage par d’impressionnants trous dans les berges, sans compter les innombrables souillures qu’il occasionne aux eaux, n’hésitant pas non plus à se servir dans les champs de maïs alentours. Mais la menace que représente le ragondin ne s’arrête pas là. L’animal prolifique est aussi vecteur d’une grave maladie – la leptospirose – qui provoque des problèmes de reproduction sur les bovins et qui est également dangereuse pour l’homme. Dans les campagnes, agriculteurs, pêcheurs, maires connaissent bien le problème, confrontés aux trous de berge dans les prairies, à des vaches avortantes, à des dégâts sur les lagunes, chemins communaux, etc… Les grands froids réputés fatals pour le ragondin se faisant trop rares, on ne peut que déplorer que la régulation de ces nuisibles soit devenue quasi inexistante. La distribution d’appâts empoisonnés n’étant plus dans les mœurs. Les piégeurs n’ayant plus aucune aide pour leur mission salutaire. Faute de motivation, le nombre de piégeurs agréés a beaucoup chuté ces dernières années.

Instaurer un cadre

Face à ce constat préoccupant, l’association Cultivons Nos Campagnes a voulu initier un projet départemental de régulation du ragondin. Soutenue par le département, le GDS 71, la fédération des chasseurs, l'APASEL (Association des piégeurs agréés de Saône-et-Loire), la FDSEA, les maires ruraux et l’association des maires, Cultivons Nos Campagnes en est le maître d’œuvre. « Nous souhaitions instaurer un cadre avec un schéma de régulation par le biais des collectivités. Parce qu’il ne faut pas faire n’importe quoi. La destruction des ragondins doit se faire en garantissant la sécurité des animaux domestiques (pas question de piéger les chats…) et dans le respect de la règlementation (ne pas faire de mal aux espèces protégées ; respect des règles d’usage de certains pièges, etc…). », explique Guy Beauchamp, président de Cultivons Nos Campagnes.

2€50 par queue de ragondin

Ce sont donc les collectivités (communes ou intercommunalités) qui sont impliquées. Une convention est signée entre Cultivons Nos Campagnes et les collectivités intéressées. L’association se charge alors de trouver des piégeurs locaux, aidée en cela par l’association des piégeurs agréés. Pour chaque ragondin piégé dans le cadre de la convention, ces piégeurs se voient attribuer une indemnisation de 2€50 par queue de ragondin rapportée à la fédération des chasseurs. 2€ sont financés par la collectivité elle-même et 50 centimes proviennent du GDS 71, détaille Guy Beauchamp. De son côté, le département aide à hauteur de 3.000 € pour l’animation et l’administration du dispositif. En l’occurrence, c’est l’animateur de Cultivons Nos Campagnes - Thibault Laugâa - qui s’en charge. Ce cadre a aussi l’avantage de faire connaitre le nombre de ragondins détruits, ajoute le président.

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