Chapaize
La renaissance de l'église de Lancharre
Le site de Lancharre semble apparaître au Ier siècle après JC,
sous le règne d’Auguste, grâce à la construction de la voie romaine
reliant Tournus à Autun. D’après les fouilles archéologiques, Lancharre semble avoir été un relais d’étape indispensable pour les voyageurs ayant
franchi ou devant franchir le redoutable Col des Chèvres. Cette
prospérité ne semble pas s’être perpétuée au IIIe siècle et
Lancharre tombe alors dans l’oubli. C’est au XIe siècle que l’on
voit apparaître une église à Lancharre. Au début du XIIIe siècle,
les chanoinesses embrassent la règle de Saint Benoît.
sous le règne d’Auguste, grâce à la construction de la voie romaine
reliant Tournus à Autun. D’après les fouilles archéologiques, Lancharre semble avoir été un relais d’étape indispensable pour les voyageurs ayant
franchi ou devant franchir le redoutable Col des Chèvres. Cette
prospérité ne semble pas s’être perpétuée au IIIe siècle et
Lancharre tombe alors dans l’oubli. C’est au XIe siècle que l’on
voit apparaître une église à Lancharre. Au début du XIIIe siècle,
les chanoinesses embrassent la règle de Saint Benoît.
Au XVIIe siècle, le prieuré est transféré à Chalon-sur-Saône où il prend le titre d’abbaye, après une réforme de la vie monastique pour la rendre conforme aux règles bénédictines. Pour la deuxième fois, Lancharre tombe dans l’oubli et l’église, abandonnée, se délabre alors. La nef, tombant en ruine, sera démolie par sécurité. Seuls sont conservés le chœur avec ses absides et le transept surmonté du clocher.
Une longue et patiente rénovation
Autrefois commune indépendante, Lancharre devint un simple hameau de Chapaize en 1846. Classée Monument historique en 1930, son église profite en 1998 - grâce à l’action soutenue de l’Association des Amis des Églises de Chapaize et Lancharre (AAECL) créée en 1969 - d’une étude de sauvegarde et de restauration générale de cette construction. Au fil des ans, d’importants travaux sont réalisés, notamment au niveaux des extérieurs et du gros œuvre. Suite à l’accord des Monuments historiques et grâce aux premiers dons de la souscription, les vitraux de la chapelle nord du XIe siècle ont pu être posés en juillet 2011. Le vitrail de la chapelle sud est envisagé pour juillet 2012. C’est à l’horizon 2014 qu’est estimée la pose des trois grands vitraux du chœur. Chaque année, ce sont quelque 20.000 visiteurs qui ont l’occasion de redécouvrir cette bâtisse disposant notamment de cinq pierres tombales, elles aussi classées Monuments historiques.
Une longue et patiente rénovation
Autrefois commune indépendante, Lancharre devint un simple hameau de Chapaize en 1846. Classée Monument historique en 1930, son église profite en 1998 - grâce à l’action soutenue de l’Association des Amis des Églises de Chapaize et Lancharre (AAECL) créée en 1969 - d’une étude de sauvegarde et de restauration générale de cette construction. Au fil des ans, d’importants travaux sont réalisés, notamment au niveaux des extérieurs et du gros œuvre. Suite à l’accord des Monuments historiques et grâce aux premiers dons de la souscription, les vitraux de la chapelle nord du XIe siècle ont pu être posés en juillet 2011. Le vitrail de la chapelle sud est envisagé pour juillet 2012. C’est à l’horizon 2014 qu’est estimée la pose des trois grands vitraux du chœur. Chaque année, ce sont quelque 20.000 visiteurs qui ont l’occasion de redécouvrir cette bâtisse disposant notamment de cinq pierres tombales, elles aussi classées Monuments historiques.
