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Chevaux de trait de Saône-et-Loire

La réussite passe par l’excellence

L’assemblée générale de la Fédération des syndicats d’élevage de chevaux de trait de Saône-et-Loire a permis de faire le point sur la situation actuelle de la filière tout en évoquant plusieurs sujets d’actualité et en se penchant sur le futur qui n’est pas sans poser de nombreuses questions.
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Le 15 mars dernier, la Fédération des syndicats d’élevage de chevaux de trait de Saône-et-Loire avait donné rendez-vous à ses adhérents à la ferme expérimentale de Jalogny pour assister à sa traditionnelle assemblée générale. L’occasion pour la présidente, Béatrice Barnay, non seulement de dresser le bilan de la saison écoulée, mais surtout d’évoquer le futur tout en abordant plusieurs sujets d’actualité.

Un mal pour un bien ?


Lorsque l’on se penche sur la commercialisation lors du dernier exercice, force est de constater que la situation n’est pas brillante. Une situation très difficile qui s’inscrit dans un contexte médiatique qui a remis sur le devant de la scène la viande de cheval. « Nous avons affaire à une situation très compliquée », remarquait ainsi Béatrice Barnay. Paradoxalement, cette actualité semble avoir été bénéfique pour une viande de cheval que le grand public semble redécouvrir. « Nous constatons que les petits bouchers ont une plus grande demande de viande de cheval. C’est peut-être le signe d’un redémarrage. Il faut rappeler que la viande de cheval est une viande de qualité, maigre et contenant beaucoup de vitamines. Nous observons aussi que les prix remontent pour les juments de réforme ». Par ailleurs, Béatrice Barnay s’est félicitée du déroulement, le dimanche 30 septembre à l’hippodrome de Cluny, de la Journée régionale du cheval. « Lors de cette journée de promotion de la filière Cheval à destination du grand public, nous avions une dizaine d’éleveurs présents. Ce fut pour nous une grande satisfaction ».

Ne pas se décourager


Alors que la Fédération des syndicats d’élevage de chevaux de trait de Saône-et-Loire compte aujourd’hui plus d’une centaine d’adhérents, Béatrice Barnay les exhortent à ne surtout pas se décourager et à ne pas baisser les bras. « Nous avons du travail devant nous. Je pense que c’est dans l’excellence que nous réussirons. Il ne faut surtout pas oublier que le cheval de trait est un vrai patrimoine ».



Des interrogations sur le devenir des concours


L’un des temps forts de la vie de la fédération demeure, chaque année, l’organisation des incontournables concours modèles et allures. Ils débuteront en 2013 le 27 juillet à Saint-Emiland. Ils se poursuivront le 3 août à Cluny, le 8 août à La Clayette, le 9 août à Lalheue, le 10 août à Savigny-en-Revermont, le 12 août à Etang-sur-Arroux, le 17 août à Saint-Germain-du-Bois puis le 23 août à Blanzy. Quant à la finale départementale, elle se déroulera le 24 août toujours à Blanzy. Des compétitions qui, en 2012, ont vu le nombre de participants se maintenir en Saône-et-Loire, contrairement à d’autres départements qui ont enregistré des chutes notables. Néanmoins, deux concours ont subi une baisse de fréquentation conséquente. Ce qui pourrait, à terme, amener à une fusion de certains rendez-vous pour que la participation y demeure conséquente. Par ailleurs, l’autre problématique rencontrée se situe au niveau de l’âge des concurrents. En effet, 80 % de ces passionnés sont des retraités. Se pose, dès lors, la question pour Béatrice Barnay du renouvellement des hommes et des générations. Enfin, le troisième et dernier point qui inquiète se situe au niveau des primes qui vont s’arrêter en 2014, ce qui entraîne un certain abattement chez les éleveurs. Pour ce qui est du concours d’utilisation, il s’installera cette année à Berzé-la-Ville le 21 juillet. A noter que la finale régionale sera organisée à Sens-sur-Seille le 1er septembre. « Cette finale régionale est un évènement d’importance pour nous. Elle devrait rassembler une vingtaine de participants ».


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