La révolution du cresson est en cours
Fruit de plusieurs années de recherche, le procédé de séchage du cresson imaginé par la société mâconnaise Frenchcress va entraîner une véritable révolution dans une production désormais promise à un avenir semble-t-il radieux.

Forts d’une expérience d’une trentaine d’années dans le domaine des procèss industriels tant dans la microélectronique que l’énergie renouvelable et même l’agroalimentaire, Lounis Meglouli et Mohamed Nouaoura se sont associés à Jean-Pierre Berthollier afin de s’attaquer au domaine jusqu’alors problématique de la conservation des végétaux, dans une optique à la fois économique et écologique. Avec, au final, la mise au point d’un processus de séchage de matières végétales qui conserve la qualité intrinsèque.
Solution innovante
« Nous sommes partis d’un constat. Le cresson ne se conservant pas plus de 48h, un producteur jette environ 40 % de sa production, voire 60 %. Ce qui paraît, économiquement parlant, ahurissant. » Dès lors, le trio se lance dans la mise au point d’un système de séchage de végétaux, plus efficace en terme de résultat et moins énergivore pour l’opération de séchage. « Désormais, nous sommes capables de sécher tous les végétaux. Nous avons effectué des tests extrêmement concluants sur les tomates, le pruneau d’Agen… »
Basée à Mâcon, la société Frenchcress profite de ce procédé pour s’attaquer au marché du cresson. « Car nous sommes les seuls à proposer du cresson séché, déshydraté, notamment sous forme de poudre. » S’appuyant sur une cressonnière installée à Saint-Symphorien-d’Ozon, la société est actuellement en cous de validation de toutes les autorisations de mise en marché. Ce qui devrait être le cas d’ici au mois de septembre. Avec, comme débouchés, les GMS, l’univers cosmétique et le domaine des compléments alimentaires. « Notre cible principale est l’alimentaire. Nous proposerons un produit fini. L’ambition est de réaliser une production locale de cresson et de permettre aux producteurs de garder la plus-value. Nous avons comme partenaires les deux principaux producteurs de cresson dans l’hexagone. Nous avons reçu un accueil extrêmement positif de la part de nos potentiels futurs clients. » Même si le marché hexagonal reste privilégié, l’entreprise vise d’ores et déjà l’international entre USA, Grande-Bretagne, Allemagne et pays asiatiques.
De fortes contraintes
Néanmoins, il convient de signaler quelques facteurs limitatifs à la production de cresson. En premier lieu le coût. Pour aménager un hectare de cresson, il vous en coûtera 150.000 €. Par ailleurs, il faut une eau de qualité. Enfin, cela nécessite une vraie connaissance de cette culture et une réelle présence pour effectuer un suivi de qualité. Néanmoins, l’entreprise Frenchcress a d’ores et déjà programmé l’aménagement de deux hectares du côté de Saint-Symphorien-d’Ozon afin d’avoir de la matière première à faire sécher et ainsi répondre à une demande qui devrait monter en flèche très rapidement.
La révolution du cresson est en cours

Forts d’une expérience d’une trentaine d’années dans le domaine des procèss industriels tant dans la microélectronique que l’énergie renouvelable et même l’agroalimentaire, Lounis Meglouli et Mohamed Nouaoura se sont associés à Jean-Pierre Berthollier afin de s’attaquer au domaine jusqu’alors problématique de la conservation des végétaux, dans une optique à la fois économique et écologique. Avec, au final, la mise au point d’un processus de séchage de matières végétales qui conserve la qualité intrinsèque.
Solution innovante
« Nous sommes partis d’un constat. Le cresson ne se conservant pas plus de 48h, un producteur jette environ 40 % de sa production, voire 60 %. Ce qui paraît, économiquement parlant, ahurissant. » Dès lors, le trio se lance dans la mise au point d’un système de séchage de végétaux, plus efficace en terme de résultat et moins énergivore pour l’opération de séchage. « Désormais, nous sommes capables de sécher tous les végétaux. Nous avons effectué des tests extrêmement concluants sur les tomates, le pruneau d’Agen… »
Basée à Mâcon, la société Frenchcress profite de ce procédé pour s’attaquer au marché du cresson. « Car nous sommes les seuls à proposer du cresson séché, déshydraté, notamment sous forme de poudre. » S’appuyant sur une cressonnière installée à Saint-Symphorien-d’Ozon, la société est actuellement en cous de validation de toutes les autorisations de mise en marché. Ce qui devrait être le cas d’ici au mois de septembre. Avec, comme débouchés, les GMS, l’univers cosmétique et le domaine des compléments alimentaires. « Notre cible principale est l’alimentaire. Nous proposerons un produit fini. L’ambition est de réaliser une production locale de cresson et de permettre aux producteurs de garder la plus-value. Nous avons comme partenaires les deux principaux producteurs de cresson dans l’hexagone. Nous avons reçu un accueil extrêmement positif de la part de nos potentiels futurs clients. » Même si le marché hexagonal reste privilégié, l’entreprise vise d’ores et déjà l’international entre USA, Grande-Bretagne, Allemagne et pays asiatiques.
De fortes contraintes
Néanmoins, il convient de signaler quelques facteurs limitatifs à la production de cresson. En premier lieu le coût. Pour aménager un hectare de cresson, il vous en coûtera 150.000 €. Par ailleurs, il faut une eau de qualité. Enfin, cela nécessite une vraie connaissance de cette culture et une réelle présence pour effectuer un suivi de qualité. Néanmoins, l’entreprise Frenchcress a d’ores et déjà programmé l’aménagement de deux hectares du côté de Saint-Symphorien-d’Ozon afin d’avoir de la matière première à faire sécher et ainsi répondre à une demande qui devrait monter en flèche très rapidement.
La révolution du cresson est en cours

Forts d’une expérience d’une trentaine d’années dans le domaine des procèss industriels tant dans la microélectronique que l’énergie renouvelable et même l’agroalimentaire, Lounis Meglouli et Mohamed Nouaoura se sont associés à Jean-Pierre Berthollier afin de s’attaquer au domaine jusqu’alors problématique de la conservation des végétaux, dans une optique à la fois économique et écologique. Avec, au final, la mise au point d’un processus de séchage de matières végétales qui conserve la qualité intrinsèque.
Solution innovante
« Nous sommes partis d’un constat. Le cresson ne se conservant pas plus de 48h, un producteur jette environ 40 % de sa production, voire 60 %. Ce qui paraît, économiquement parlant, ahurissant. » Dès lors, le trio se lance dans la mise au point d’un système de séchage de végétaux, plus efficace en terme de résultat et moins énergivore pour l’opération de séchage. « Désormais, nous sommes capables de sécher tous les végétaux. Nous avons effectué des tests extrêmement concluants sur les tomates, le pruneau d’Agen… »
Basée à Mâcon, la société Frenchcress profite de ce procédé pour s’attaquer au marché du cresson. « Car nous sommes les seuls à proposer du cresson séché, déshydraté, notamment sous forme de poudre. » S’appuyant sur une cressonnière installée à Saint-Symphorien-d’Ozon, la société est actuellement en cous de validation de toutes les autorisations de mise en marché. Ce qui devrait être le cas d’ici au mois de septembre. Avec, comme débouchés, les GMS, l’univers cosmétique et le domaine des compléments alimentaires. « Notre cible principale est l’alimentaire. Nous proposerons un produit fini. L’ambition est de réaliser une production locale de cresson et de permettre aux producteurs de garder la plus-value. Nous avons comme partenaires les deux principaux producteurs de cresson dans l’hexagone. Nous avons reçu un accueil extrêmement positif de la part de nos potentiels futurs clients. » Même si le marché hexagonal reste privilégié, l’entreprise vise d’ores et déjà l’international entre USA, Grande-Bretagne, Allemagne et pays asiatiques.
De fortes contraintes
Néanmoins, il convient de signaler quelques facteurs limitatifs à la production de cresson. En premier lieu le coût. Pour aménager un hectare de cresson, il vous en coûtera 150.000 €. Par ailleurs, il faut une eau de qualité. Enfin, cela nécessite une vraie connaissance de cette culture et une réelle présence pour effectuer un suivi de qualité. Néanmoins, l’entreprise Frenchcress a d’ores et déjà programmé l’aménagement de deux hectares du côté de Saint-Symphorien-d’Ozon afin d’avoir de la matière première à faire sécher et ainsi répondre à une demande qui devrait monter en flèche très rapidement.