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Viande de porc

La Russie poursuit sa reconquête de son marché intérieur en viande porcine, avant sans doute d'exporter...

Pendant de nombreuses années, la Russie a été un marché majeur pour la viande de porc européenne. Mais aujourd’hui, il n’y a guère d’autre pays qui montre un développement aussi rapide de la production porcine que la Russie. Et cela, surtout depuis l’embargo…
 

La Russie poursuit sa reconquête de son marché intérieur en viande porcine, avant sans doute d'exporter...

Malgré la situation économique difficile, la production porcine russe a augmenté ces cinq dernières années de +800.000 tonnes (t), soit +24 %. Au cours de la même période, les importations de viandes porcines ont chuté du quart de ce qu’elles étaient : -75 % !

Avec un recul de la demande intérieure, le taux d’autosuffisance approche désormais les 100 % et devrait être atteint dès 2019/2020. L’Etat russe, en liaison avec des investisseurs russes et étrangers, en est le principal moteur. Son action est renforcée par la dévaluation du rouble qui renchérit les importations…

Un même modèle…

Le plus grand producteur russe est Miratorg avec une part de marché de 12 %. Cette entreprise a produit plus de 300.000 t de viande avec plus de 3 millions de porcs abattus. L’entreprise ne cesse de se développer et envisage d’ici 2020 de multiplier par dix ses exportations. Le n°2, la société Rusagro, est passé depuis 2012 de 70.000 t en vif à 200.000 t, soit presqu’un triplement avec plus de 5 % du marché. Derrière ces deux géants suivent d’autres intégrateurs comme Cherzikovo, Agro-Belogorie, Velikoluksky etc. Tönnies, une entreprise allemande, monte un groupe intégré d’une capacité de 1,04 million de porcs par an (cultures, usine d’aliment du bétail, porcheries, abattoir etc.)

Toutes ces entreprises suivent le même modèle d’intégration : des porcheries de construction simple, avec de la technique solide, souvent livrée par des entreprises allemandes, hollandaises ou danoises, qui fournissent aussi le savoir-faire. La génétique de l’Europe occidentale est largement utilisée, ce qui réduit les écarts de compétitivité avec l’Ouest.

Regards tournés vers l’Asie

Les groupes intégrés russes ont tous le marché asiatique en ligne de mire, surtout pour les nouvelles implantations en Extrême-Orient russe. Seule ombre au tableau qui pourrait entraver cette expansion, la peste porcine africaine… Celle-ci a dernièrement frappé un élevage de 15.000 porcs dans la région de Belgorod, région qui concentre rien moins que 25 % de la production porcine russe.

Même si l’embargo était levé, la Russie ne sera donc plus tributaire d’importations venant d’Europe, des importations qui soutenaient dans le passé encore assez récent les prix intérieurs européens. Les Brésiliens qui avaient pris le relais de l’Union européenne depuis l’instauration de l’embargo sont désormais, eux aussi, condamnés à trouver d’autres marchés solvables…

La Russie poursuit sa reconquête de son marché intérieur en viande porcine, avant sans doute d'exporter...

La Russie poursuit sa reconquête de son marché intérieur en viande porcine, avant sans doute d'exporter...

Malgré la situation économique difficile, la production porcine russe a augmenté ces cinq dernières années de +800.000 tonnes (t), soit +24 %. Au cours de la même période, les importations de viandes porcines ont chuté du quart de ce qu’elles étaient : -75 % !

Avec un recul de la demande intérieure, le taux d’autosuffisance approche désormais les 100 % et devrait être atteint dès 2019/2020. L’Etat russe, en liaison avec des investisseurs russes et étrangers, en est le principal moteur. Son action est renforcée par la dévaluation du rouble qui renchérit les importations…

Un même modèle…

Le plus grand producteur russe est Miratorg avec une part de marché de 12 %. Cette entreprise a produit plus de 300.000 t de viande avec plus de 3 millions de porcs abattus. L’entreprise ne cesse de se développer et envisage d’ici 2020 de multiplier par dix ses exportations. Le n°2, la société Rusagro, est passé depuis 2012 de 70.000 t en vif à 200.000 t, soit presqu’un triplement avec plus de 5 % du marché. Derrière ces deux géants suivent d’autres intégrateurs comme Cherzikovo, Agro-Belogorie, Velikoluksky etc. Tönnies, une entreprise allemande, monte un groupe intégré d’une capacité de 1,04 million de porcs par an (cultures, usine d’aliment du bétail, porcheries, abattoir etc.)

Toutes ces entreprises suivent le même modèle d’intégration : des porcheries de construction simple, avec de la technique solide, souvent livrée par des entreprises allemandes, hollandaises ou danoises, qui fournissent aussi le savoir-faire. La génétique de l’Europe occidentale est largement utilisée, ce qui réduit les écarts de compétitivité avec l’Ouest.

Regards tournés vers l’Asie

Les groupes intégrés russes ont tous le marché asiatique en ligne de mire, surtout pour les nouvelles implantations en Extrême-Orient russe. Seule ombre au tableau qui pourrait entraver cette expansion, la peste porcine africaine… Celle-ci a dernièrement frappé un élevage de 15.000 porcs dans la région de Belgorod, région qui concentre rien moins que 25 % de la production porcine russe.

Même si l’embargo était levé, la Russie ne sera donc plus tributaire d’importations venant d’Europe, des importations qui soutenaient dans le passé encore assez récent les prix intérieurs européens. Les Brésiliens qui avaient pris le relais de l’Union européenne depuis l’instauration de l’embargo sont désormais, eux aussi, condamnés à trouver d’autres marchés solvables…

La Russie poursuit sa reconquête de son marché intérieur en viande porcine, avant sans doute d'exporter...

La Russie poursuit sa reconquête de son marché intérieur en viande porcine, avant sans doute d'exporter...

Malgré la situation économique difficile, la production porcine russe a augmenté ces cinq dernières années de +800.000 tonnes (t), soit +24 %. Au cours de la même période, les importations de viandes porcines ont chuté du quart de ce qu’elles étaient : -75 % !

Avec un recul de la demande intérieure, le taux d’autosuffisance approche désormais les 100 % et devrait être atteint dès 2019/2020. L’Etat russe, en liaison avec des investisseurs russes et étrangers, en est le principal moteur. Son action est renforcée par la dévaluation du rouble qui renchérit les importations…

Un même modèle…

Le plus grand producteur russe est Miratorg avec une part de marché de 12 %. Cette entreprise a produit plus de 300.000 t de viande avec plus de 3 millions de porcs abattus. L’entreprise ne cesse de se développer et envisage d’ici 2020 de multiplier par dix ses exportations. Le n°2, la société Rusagro, est passé depuis 2012 de 70.000 t en vif à 200.000 t, soit presqu’un triplement avec plus de 5 % du marché. Derrière ces deux géants suivent d’autres intégrateurs comme Cherzikovo, Agro-Belogorie, Velikoluksky etc. Tönnies, une entreprise allemande, monte un groupe intégré d’une capacité de 1,04 million de porcs par an (cultures, usine d’aliment du bétail, porcheries, abattoir etc.)

Toutes ces entreprises suivent le même modèle d’intégration : des porcheries de construction simple, avec de la technique solide, souvent livrée par des entreprises allemandes, hollandaises ou danoises, qui fournissent aussi le savoir-faire. La génétique de l’Europe occidentale est largement utilisée, ce qui réduit les écarts de compétitivité avec l’Ouest.

Regards tournés vers l’Asie

Les groupes intégrés russes ont tous le marché asiatique en ligne de mire, surtout pour les nouvelles implantations en Extrême-Orient russe. Seule ombre au tableau qui pourrait entraver cette expansion, la peste porcine africaine… Celle-ci a dernièrement frappé un élevage de 15.000 porcs dans la région de Belgorod, région qui concentre rien moins que 25 % de la production porcine russe.

Même si l’embargo était levé, la Russie ne sera donc plus tributaire d’importations venant d’Europe, des importations qui soutenaient dans le passé encore assez récent les prix intérieurs européens. Les Brésiliens qui avaient pris le relais de l’Union européenne depuis l’instauration de l’embargo sont désormais, eux aussi, condamnés à trouver d’autres marchés solvables…