La Saône-et-Loire reine du trophée Viande à Cournon !
Comme chaque année à Cournon, un trophée Viande était décerné par le Herd-book charolais au meilleur taureau à fortes aptitudes bouchères. Comme elle en a pris l’habitude, c’est la Saône-et-Loire qui a décroché ce trophée.

Le concours charolais du Sommet de l’élevage a réuni 66 bovins. Sur ses terres auvergnates, le Gaec Micaud (03) a une nouvelle fois brillé avec les prix de championnat mâles et femelles remportés grâce à Héraclès M et à Gascogne. Une fois n’est pas coutume, c’est la Saône-et-Loire qui a remporté le trophée Viande créé à Cournon il y a plus de dix ans. Comme chaque année, plusieurs élevages du département concourraient dans cette spécialité des mâles à fortes aptitudes bouchères. Les taureaux saône-et-loiriens destinés à ce trophée avaient été sélectionnés au préalable lors d’un rassemblement à Oudry.
C’est un éleveur de salers qui a jugé les deux sections. Le trophée est revenu cette année à Michel Laugerette qui l’avait déjà remporté en 2014. Une belle récompense pour cet élevage qui privilégie la viande dans sa sélection. Fidèle à Cournon, l’éleveur de Marcilly-la-Gueurce y présente des mâles de 18 mois viandés destinés au croisement depuis treize ou quatrorze ans. Ces reproducteurs sont prisés par les éleveurs de races aubrac ou salers du Massif central et, tous les ans, l’éleveur charolais vend des taureaux bien conformés à l’occasion du Sommet de l’Elevage.
« Le type viande »
Regrettant que la race « se soit pénalisée en allant vers trop de gabarit et trop d’os au détriment des aptitudes bouchères », Michel Laugerette promeut le type viande. « Notre clientèle principale, ce sont les producteurs de broutards. Et on peut tout à fait avoir des bêtes conformées qui vêlent convenablement », estime l’éleveur qui, pour y parvenir, n’hésite pas à essayer des taureaux, peaufinant ainsi les accouplements, de sorte de « faire des bonnes vaches », explique-t-il.
Avec 75 à 80 vêlages, Michel Laugerette produit entre 15 et 20 reproducteurs, des broutards alourdis et des réformes qu’il valorise « bien » sur le marché au cadran de Saint-Christophe-en-Brionnais dont il est un habitué.
« Cournon est le plus beau concours que je connaisse. C’est très professionnel et il y a une très bonne ambiance. On s’y fait beaucoup d’amis éleveurs du Massif Central. On y rencontre même parfois des voisins qu’on ne voit pas le reste de l’année ! », confiait à son retour Michel Laugerette.
La Saône-et-Loire reine du trophée Viande à Cournon !

Le concours charolais du Sommet de l’élevage a réuni 66 bovins. Sur ses terres auvergnates, le Gaec Micaud (03) a une nouvelle fois brillé avec les prix de championnat mâles et femelles remportés grâce à Héraclès M et à Gascogne. Une fois n’est pas coutume, c’est la Saône-et-Loire qui a remporté le trophée Viande créé à Cournon il y a plus de dix ans. Comme chaque année, plusieurs élevages du département concourraient dans cette spécialité des mâles à fortes aptitudes bouchères. Les taureaux saône-et-loiriens destinés à ce trophée avaient été sélectionnés au préalable lors d’un rassemblement à Oudry.
C’est un éleveur de salers qui a jugé les deux sections. Le trophée est revenu cette année à Michel Laugerette qui l’avait déjà remporté en 2014. Une belle récompense pour cet élevage qui privilégie la viande dans sa sélection. Fidèle à Cournon, l’éleveur de Marcilly-la-Gueurce y présente des mâles de 18 mois viandés destinés au croisement depuis treize ou quatrorze ans. Ces reproducteurs sont prisés par les éleveurs de races aubrac ou salers du Massif central et, tous les ans, l’éleveur charolais vend des taureaux bien conformés à l’occasion du Sommet de l’Elevage.
« Le type viande »
Regrettant que la race « se soit pénalisée en allant vers trop de gabarit et trop d’os au détriment des aptitudes bouchères », Michel Laugerette promeut le type viande. « Notre clientèle principale, ce sont les producteurs de broutards. Et on peut tout à fait avoir des bêtes conformées qui vêlent convenablement », estime l’éleveur qui, pour y parvenir, n’hésite pas à essayer des taureaux, peaufinant ainsi les accouplements, de sorte de « faire des bonnes vaches », explique-t-il.
Avec 75 à 80 vêlages, Michel Laugerette produit entre 15 et 20 reproducteurs, des broutards alourdis et des réformes qu’il valorise « bien » sur le marché au cadran de Saint-Christophe-en-Brionnais dont il est un habitué.
« Cournon est le plus beau concours que je connaisse. C’est très professionnel et il y a une très bonne ambiance. On s’y fait beaucoup d’amis éleveurs du Massif Central. On y rencontre même parfois des voisins qu’on ne voit pas le reste de l’année ! », confiait à son retour Michel Laugerette.