Revaloriser le prix à la production
La seule option durable !
Pour la FNB comme pour son homologue italienne, la seule option durable
pour l’élevage bovin viande sera de permettre une réévaluation des prix à
la production…
pour l’élevage bovin viande sera de permettre une réévaluation des prix à
la production…
Les représentants des éleveurs de viande bovine italiens (Consorzio Italia Zootecnica) et français (Fédération nationale bovine) se sont réunis le 29 juillet en Vénétie pour un échange sur la situation économique des producteurs des deux pays et les perspectives pour le secteur.
« La forte hausse, structurelle, des coûts de production (alimentation animale, énergie...) impacte très négativement le revenu des éleveurs, et ne permet pas d'assurer la rentabilité », ont-il tous deux rappelé à cette occasion. « Le prix payé au producteur n'est d’ailleurs pas plus élevé qu'il y à 15 a 20 ans pendant que le prix de la viande a très fortement augmenté au détail ».
Pour eux, le modèle économique du secteur ne peut être fondé sur un schéma au prix le plus bas pour une production qui doit, elle, répondre à un maximum de contraintes et d'exigences réglementaires.
La nécessité de perspectives
Sur la base de ce constat, les deux fédérations ont partagé une analyse et une priorité commune : « la grande distribution et les abatteurs doivent reconnaître la juste valeur de la viande pour revaloriser le prix à la production des jeunes bovins et des broutards et ainsi redonner des perspectives d’avenir à l'ensemble des systèmes de production italiens et français, engraisseurs et naisseurs ».
La pérennité de l'aval des filières dépend en effet du maintien d'activité de l'élevage. Or les éleveurs alertent depuis des mois et en vain les responsables des entreprises d'abattage et de distribution de la nécessité et de l'urgence de cette revalorisation… Le risque est clair : que les éleveurs se détournent de la production et que le renouvellement des générations ne se réalise pas…
Des mesures simples…
Pour atteindre cet objectif « il est essentiel de conforter les règlementations communautaires d’étiquetage de l'origine et de traçabilité, pour fournir toutes les informations attendues par les consommateurs et mettre en avant la qualité de production », rappellent la FNB et son homologue italienne. A ce titre, les dispositions du règlement (CE) 1760/2000 sur les "systèmes d'étiquetage facultatif des viandes bovines" notamment ne doivent en aucun cas être supprimées, pour que chaque État membre puisse les utiliser pour communiquer aux consommateurs les caractéristiques de leurs élevages et les informations certifiées, tout au long de la chaîne d'approvisionnement.
Enfin les représentants des éleveurs italiens et français soulignent « l'enjeu majeur d’une orientation des aides de la Pac vers la production de viande bovine en faveur d’un rééquilibrage du revenu des éleveurs de viande bovine ».
L’ensemble de ces orientations devant être à même de rendre l’élevage de bovin viande à nouveau viable, par une revalorisation réelle et durable des prix à la production.
« La forte hausse, structurelle, des coûts de production (alimentation animale, énergie...) impacte très négativement le revenu des éleveurs, et ne permet pas d'assurer la rentabilité », ont-il tous deux rappelé à cette occasion. « Le prix payé au producteur n'est d’ailleurs pas plus élevé qu'il y à 15 a 20 ans pendant que le prix de la viande a très fortement augmenté au détail ».
Pour eux, le modèle économique du secteur ne peut être fondé sur un schéma au prix le plus bas pour une production qui doit, elle, répondre à un maximum de contraintes et d'exigences réglementaires.
La nécessité de perspectives
Sur la base de ce constat, les deux fédérations ont partagé une analyse et une priorité commune : « la grande distribution et les abatteurs doivent reconnaître la juste valeur de la viande pour revaloriser le prix à la production des jeunes bovins et des broutards et ainsi redonner des perspectives d’avenir à l'ensemble des systèmes de production italiens et français, engraisseurs et naisseurs ».
La pérennité de l'aval des filières dépend en effet du maintien d'activité de l'élevage. Or les éleveurs alertent depuis des mois et en vain les responsables des entreprises d'abattage et de distribution de la nécessité et de l'urgence de cette revalorisation… Le risque est clair : que les éleveurs se détournent de la production et que le renouvellement des générations ne se réalise pas…
Des mesures simples…
Pour atteindre cet objectif « il est essentiel de conforter les règlementations communautaires d’étiquetage de l'origine et de traçabilité, pour fournir toutes les informations attendues par les consommateurs et mettre en avant la qualité de production », rappellent la FNB et son homologue italienne. A ce titre, les dispositions du règlement (CE) 1760/2000 sur les "systèmes d'étiquetage facultatif des viandes bovines" notamment ne doivent en aucun cas être supprimées, pour que chaque État membre puisse les utiliser pour communiquer aux consommateurs les caractéristiques de leurs élevages et les informations certifiées, tout au long de la chaîne d'approvisionnement.
Enfin les représentants des éleveurs italiens et français soulignent « l'enjeu majeur d’une orientation des aides de la Pac vers la production de viande bovine en faveur d’un rééquilibrage du revenu des éleveurs de viande bovine ».
L’ensemble de ces orientations devant être à même de rendre l’élevage de bovin viande à nouveau viable, par une revalorisation réelle et durable des prix à la production.