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Millésime 2011

La vendange estimée à près de 48 Mhl

La vendange française, estimée à près de 48 millions d’hectolitres début août par Agreste, a démarré dans le Sud le 4 août avec au moins une semaine d’avance. Un peu partout en France, malgré la baisse des températures en juillet et août, la vendange était prévue avec précocité.
Par Publié par Cédric Michelin
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Le premier coût de sécateur de la vendange 2011 a été donné le 4 août à Rivesaltes dans les Pyrénées Orientales, avec au moins une semaine d’avance sur les années précoces. Même dans cette région méridionale, les raisins sont rarement prêts à la cueillette avant le 10 août. « On aurait commencé à vendanger fin juillet si le début de l’été n’avait pas été aussi frais », confie Pierre-Henri de La Fabrègue, propriétaire du Domaine de Rombeau à Rivesaltes.
Agreste, le service des études du ministère de l’Agriculture, confirme : les vignes qui avaient une avance végétative importante après un printemps chaud et ensoleillé, l’ont en partie perdue à cause de la baisse de température de juillet et août. Malgré tout, les vignobles français sont pour la plupart en vendange fin août ! La précocité s’est réduite mais demeure et elle est générale.

Une récolte plus importante qu’en 2010


Si les pluies de juillet ont apporté de la fraîcheur, elles ont également fait grossir les raisins et la récolte française devrait être plus importante que prévue. Agreste l’estime au 1er août à près de 48 millions d’hectolitres (47,9) contre 47,7 Mhl début juillet. On est loin des grosses récoltes du début du siècle (56,6 millions d’hectolitres en 2004). La conjugaison des effets de climat et des arrachages de vignes fait perdre quelques milliers d’hectolitres à la récolte française. La production devrait cependant être supérieure à celle de 2010. Avec 45,7 millions d’hectolitres, la récolte de l’an passé se situait dans les plus petites de la décennie. Selon l’estimation d’Agreste, le plus gros des volumes 2011 servira à produire des vins d’appellation d’origine contrôlée (23 Mhl) et des vins à indication géographique protégée (IGP) ou ex-vins de pays (13,6 Mhl). Près de 8 Mhl (7,9) seront destinés à la production d’eaux-de-vie et 3,4 Mhl seront utilisés en « autres vins et jus ». La situation des vignobles était bonne début août dans l’ensemble de la France, selon Agreste. Mais les dernières semaines, comme chaque année, sont déterminantes.