Transparence des marges des GMS
La vérité… si je mens !
Les enseignes de la grande distribution entament une vaste campagne de désinformation sur les marges de ses rayons boucherie. Encore un peu, et nous pleurerions sur leur sort ! En somme, les GMS perdent un peu sur chaque vente, mais elles se rattrapent sur le nombre !
La Fédération des entreprises du Commerce et de la Distribution (FCD) vient de lancer une communication sur la « totale transparence » des marges des GMS, affichant « une rentabilité moyenne faible », mieux « une marge négative de -4,4 % en rayon boucherie » !
Devant une telle communication, les éleveurs bovins expriment leur stupéfaction, tant sur la forme que sur le fond de ce dossier… La FCD se prévaut en effet d’une validation de ces données par l’Observatoire des prix et des marges. « Mais, celles-ci n’ont à ce stade jamais encore étaient présentées et discutées en "Observatoire viande bovine" », dénonce la Fédération nationale des éleveurs bovins (FNB). Et « les conditions dans lesquelles elles auraient pu être validées dans d’autres instances sont pour le moins floues. La FCD se précipite donc en brûlant les étapes dans une campagne de communication, très bien orchestrée, mais qui relève surtout de la campagne de désinformation ».
Quant au fond, « comment croire que les grandes surfaces perdent de l’argent en vendant nos produits ! De qui se moque-t-on ? », lance la FNB. « La grande distribution a malheureusement amplement fait la démonstration par le passé de son inventivité pour "multiplier" ses marges plus ou moins opaques, et de sa capacité à pressurer ses fournisseurs en fonction de ses objectifs de prix de vente ou de promotion. Il est par ailleurs étonnant de lire que c’est la main-d’œuvre qui plomberait les résultats des rayons boucherie, alors que c’est justement dans les grandes surfaces où des bouchers professionnels sont en place que se réalise la meilleure valorisation du produit ».
Pour les éleveurs, « la Loi de modernisation agricole a donné mission à l’Observatoire d’éclairer de façon objective et collective les rapports économiques dans les filières agricoles : attention à ce qu’il ne déraille pas en chemin ! ». Et la FNB de demander au président de l’Observatoire des prix et des marges et au ministre de l’Agriculture une clarification dans les meilleurs délais sur ce sujet majeur de la répartition de la marge dans la filière bovine. Il y a du pain sur la planche !
Devant une telle communication, les éleveurs bovins expriment leur stupéfaction, tant sur la forme que sur le fond de ce dossier… La FCD se prévaut en effet d’une validation de ces données par l’Observatoire des prix et des marges. « Mais, celles-ci n’ont à ce stade jamais encore étaient présentées et discutées en "Observatoire viande bovine" », dénonce la Fédération nationale des éleveurs bovins (FNB). Et « les conditions dans lesquelles elles auraient pu être validées dans d’autres instances sont pour le moins floues. La FCD se précipite donc en brûlant les étapes dans une campagne de communication, très bien orchestrée, mais qui relève surtout de la campagne de désinformation ».
Quant au fond, « comment croire que les grandes surfaces perdent de l’argent en vendant nos produits ! De qui se moque-t-on ? », lance la FNB. « La grande distribution a malheureusement amplement fait la démonstration par le passé de son inventivité pour "multiplier" ses marges plus ou moins opaques, et de sa capacité à pressurer ses fournisseurs en fonction de ses objectifs de prix de vente ou de promotion. Il est par ailleurs étonnant de lire que c’est la main-d’œuvre qui plomberait les résultats des rayons boucherie, alors que c’est justement dans les grandes surfaces où des bouchers professionnels sont en place que se réalise la meilleure valorisation du produit ».
Pour les éleveurs, « la Loi de modernisation agricole a donné mission à l’Observatoire d’éclairer de façon objective et collective les rapports économiques dans les filières agricoles : attention à ce qu’il ne déraille pas en chemin ! ». Et la FNB de demander au président de l’Observatoire des prix et des marges et au ministre de l’Agriculture une clarification dans les meilleurs délais sur ce sujet majeur de la répartition de la marge dans la filière bovine. Il y a du pain sur la planche !