Fête des Crus du Beaujolais
La vitrine d’une notoriété grandissante
Par une météo clémente, les viticulteurs des 10 crus du Beaujolais ont
fait la promotion de leurs vins. Devant plusieurs milliers de visiteurs,
cette nouvelle édition de la Fête des crus au Moulin-à-Vent a surtout
confirmé leur montée en puissance.
fait la promotion de leurs vins. Devant plusieurs milliers de visiteurs,
cette nouvelle édition de la Fête des crus au Moulin-à-Vent a surtout
confirmé leur montée en puissance.
Tous les chemins ont mené au Moulin-à-Vent le week-end dernier. A l’occasion d’une nouvelle Fête des crus plus dansante que jamais, les viticulteurs du Nord du vignoble ont joué à merveille le jeu de la promotion. Il faut dire que le public à une fois de plus répondu présent, symbole d’un évènement devenu incontournable aussi bien pour les habitants du département que pour les fervents amateurs de Beaujolais issus des autres régions françaises. Les touristes étrangers, belges et hollandais notamment, se sont eux aussi fièrement mêlés à la foule. La fête continue de plaire, c’est une réalité. [WEB]Et si l’édition 2013 au Pays des Brouilly (Odenas), gâchée par la pluie et le froid, avait quelque peu contrarié cette vérité, les derniers organisateurs ont profité d’une météo plus clémente pour la replacer sur le devant de la scène.[/WEB]
« Sur la bonne voie… »
Si la réputation de la fête semble s’être durablement installée, elle constitue une vitrine idéale aux dix crus du Beaujolais dont la notoriété ne cesse de grandir. De cet avis, l’unanimité a gagné les rangs des professionnels, qu’ils soient viticulteurs ou représentants des organismes du vignoble. Parmi eux, Denis Chilliet, secrétaire général de l’Union des vignerons du Beaujolais. « Les crus du Beaujolais se portent bien. Nous poursuivons nos réflexions sur les 1ers crus, les lieux-dits, la caractérisation des terroirs… La valorisation de nos 10 appellations est en cours. Nous sommes donc sur la bonne voie pour renforcer leur envergure », assure-t-il. Forcément, Gilles Paris, président de l’ODG des crus du Beaujolais, a rejoint cette opinion en se basant sur la réalité du marché du millésime 2013. « Cette notoriété se caractérise aussi sur le plan commercial. Cette année, nous avons tenu nos objectifs de prix pour la vente au négoce, soit une moyenne de 300 €/hl. Et ces prix sont restés identiques en début et en fin de marché. Cette stabilité est donc rassurante. Pour 2014, le challenge sera identique. Nous devons même œuvrer pour augmenter nos prix de ventes », promet-il.
Une publicité valorisante
Les viticulteurs ont, eux aussi, défendu cette idée générale que les crus du Beaujolais ont pris une place prépondérante. En se laissant transporter sur les différents sites décorés, certains professionnels ont confirmé que leurs appellations ont gagné en notoriété. « C’est vrai, on le ressent. Il faut dire que le rapport qualité/prix de nos vins est très attractif aussi bien à l’étranger qu’en France », soutient Jean-Yves Midey, viticulteur sur saint-amour et ancien président du cru. De son côté, Guillaume Bouchacourt, exploitant sur La Chapelle-de-Guinchay, assure que la Fête des crus apporte aux différentes appellations une publicité valorisante. « Elle tire la région vers le haut. Dans la continuité, nos 10 crus prennent de l’ampleur. Il n’y a qu’à constater l’attitude des visiteurs durant le week-end. Ils sont à la fois intéressants et intéressés par nos vins. Pour le chénas encore méconnu du grand public, c’est une bonne opération. Certains touristes sont agréablement surpris en le découvrant. D’ailleurs, en salons, j’ai constaté que les personnes ont moins de réticence à déguster un cru du Beaujolais. Continuons donc à promouvoir cette fête, importante pour l’image de nos appellations ».
[WEB]Si la Fête des crus est donc devenue une place forte des 10 appellations, un autre évènement leur a aussi permis d’étendre leur renommée non loin du vignoble. « Le mariage des 10 crus avec les 9 arrondissements et la mairie centrale de Lyon a également été le facteur déclencheur d’une montée en puissance », complète même Denis Chilliet. [/WEB]
Et si les 10 crus du Beaujolais allaient plus loin encore ?
« Sur la bonne voie… »
Si la réputation de la fête semble s’être durablement installée, elle constitue une vitrine idéale aux dix crus du Beaujolais dont la notoriété ne cesse de grandir. De cet avis, l’unanimité a gagné les rangs des professionnels, qu’ils soient viticulteurs ou représentants des organismes du vignoble. Parmi eux, Denis Chilliet, secrétaire général de l’Union des vignerons du Beaujolais. « Les crus du Beaujolais se portent bien. Nous poursuivons nos réflexions sur les 1ers crus, les lieux-dits, la caractérisation des terroirs… La valorisation de nos 10 appellations est en cours. Nous sommes donc sur la bonne voie pour renforcer leur envergure », assure-t-il. Forcément, Gilles Paris, président de l’ODG des crus du Beaujolais, a rejoint cette opinion en se basant sur la réalité du marché du millésime 2013. « Cette notoriété se caractérise aussi sur le plan commercial. Cette année, nous avons tenu nos objectifs de prix pour la vente au négoce, soit une moyenne de 300 €/hl. Et ces prix sont restés identiques en début et en fin de marché. Cette stabilité est donc rassurante. Pour 2014, le challenge sera identique. Nous devons même œuvrer pour augmenter nos prix de ventes », promet-il.
Une publicité valorisante
Les viticulteurs ont, eux aussi, défendu cette idée générale que les crus du Beaujolais ont pris une place prépondérante. En se laissant transporter sur les différents sites décorés, certains professionnels ont confirmé que leurs appellations ont gagné en notoriété. « C’est vrai, on le ressent. Il faut dire que le rapport qualité/prix de nos vins est très attractif aussi bien à l’étranger qu’en France », soutient Jean-Yves Midey, viticulteur sur saint-amour et ancien président du cru. De son côté, Guillaume Bouchacourt, exploitant sur La Chapelle-de-Guinchay, assure que la Fête des crus apporte aux différentes appellations une publicité valorisante. « Elle tire la région vers le haut. Dans la continuité, nos 10 crus prennent de l’ampleur. Il n’y a qu’à constater l’attitude des visiteurs durant le week-end. Ils sont à la fois intéressants et intéressés par nos vins. Pour le chénas encore méconnu du grand public, c’est une bonne opération. Certains touristes sont agréablement surpris en le découvrant. D’ailleurs, en salons, j’ai constaté que les personnes ont moins de réticence à déguster un cru du Beaujolais. Continuons donc à promouvoir cette fête, importante pour l’image de nos appellations ».
[WEB]Si la Fête des crus est donc devenue une place forte des 10 appellations, un autre évènement leur a aussi permis d’étendre leur renommée non loin du vignoble. « Le mariage des 10 crus avec les 9 arrondissements et la mairie centrale de Lyon a également été le facteur déclencheur d’une montée en puissance », complète même Denis Chilliet. [/WEB]
Et si les 10 crus du Beaujolais allaient plus loin encore ?