Accès au contenu
Lait conventionnel de plaine en 2019

Lait conventionnel de plaine en 2019 : des revenus dépendants des rendements en cultures

Les équipes Inosys Réseau d'Élevage bovin lait Franche-Comté et Galacsy pour la Bourgogne ont conduit ensemble un travail de prévision de revenus des exploitations laitières pour l’année 2019.

Par Publié par Cédric Michelin
Lait conventionnel de plaine en 2019 : des revenus dépendants des rendements en cultures

Pour réaliser ces simulations, quatre cas-types représentant les principaux systèmes laitiers de la région ont été utilisés : lait spécialisé, lait céréales (bon potentiel), lait + cultures plateaux de Bourgogne (potentiel limité) et lait céréales viande engraisseur. Ces modèles d’exploitations décrivent finement le fonctionnement cohérent et optimisé d’un système donné. Ils sont mis à jour chaque année avec les prix et la conjoncture de l’année. Pour 2019, le travail s’est fait avec des partenaires tels que les services statistiques de la DRAAF, les entreprises de conseil en élevage et les conseillers des chambres d’agriculture à partir des observations réalisées par chacun.


Du maintien à la dégringolade

Malgré une hausse du produit lait tiré par le prix, les situations sont contrastées. Certains systèmes résistent et affichent des résultats sensiblement identiques à ceux de 2018. C’est le cas des systèmes lait spécialisés, lait + cultures de vente en zone à bon potentiel. En revanche, les systèmes lait + céréales des plateaux de Bourgogne en zone à potentiel limité et lait + céréales + viande engraisseur voient leurs résultats s’effondrer avec une baisse de 30% du revenu par rapport à 2018. Ce résultat s’explique par des sécheresses récurrentes : difficultés d’implantation des cultures d’automne, rendements très médiocres sur les cultures de printemps (jusqu’à -40% de rendement en maïs), compensation du manque de fourrage par des achats (aliments et semences fourragères). Sur les systèmes à bon potentiel, la multiplication des cultures dérobées et intermédiaires contribue à l’augmentation des charges de structure (carburants, travaux par tiers,…).

Article rédigé par les équipes Galacsy et Inosys Réseau d'Élevage de Franche-Comté

Lait conventionnel de plaine en 2019 : des revenus dépendants des rendements en cultures

Lait conventionnel de plaine en 2019 : des revenus dépendants des rendements en cultures

Pour réaliser ces simulations, quatre cas-types représentant les principaux systèmes laitiers de la région ont été utilisés : lait spécialisé, lait céréales (bon potentiel), lait + cultures plateaux de Bourgogne (potentiel limité) et lait céréales viande engraisseur. Ces modèles d’exploitations décrivent finement le fonctionnement cohérent et optimisé d’un système donné. Ils sont mis à jour chaque année avec les prix et la conjoncture de l’année. Pour 2019, le travail s’est fait avec des partenaires tels que les services statistiques de la DRAAF, les entreprises de conseil en élevage et les conseillers des chambres d’agriculture à partir des observations réalisées par chacun.


Du maintien à la dégringolade

Malgré une hausse du produit lait tiré par le prix, les situations sont contrastées. Certains systèmes résistent et affichent des résultats sensiblement identiques à ceux de 2018. C’est le cas des systèmes lait spécialisés, lait + cultures de vente en zone à bon potentiel. En revanche, les systèmes lait + céréales des plateaux de Bourgogne en zone à potentiel limité et lait + céréales + viande engraisseur voient leurs résultats s’effondrer avec une baisse de 30% du revenu par rapport à 2018. Ce résultat s’explique par des sécheresses récurrentes : difficultés d’implantation des cultures d’automne, rendements très médiocres sur les cultures de printemps (jusqu’à -40% de rendement en maïs), compensation du manque de fourrage par des achats (aliments et semences fourragères). Sur les systèmes à bon potentiel, la multiplication des cultures dérobées et intermédiaires contribue à l’augmentation des charges de structure (carburants, travaux par tiers,…).

Article rédigé par les équipes Galacsy et Inosys Réseau d'Élevage de Franche-Comté

Lait conventionnel de plaine en 2019 : des revenus dépendants des rendements en cultures

Lait conventionnel de plaine en 2019 : des revenus dépendants des rendements en cultures

Pour réaliser ces simulations, quatre cas-types représentant les principaux systèmes laitiers de la région ont été utilisés : lait spécialisé, lait céréales (bon potentiel), lait + cultures plateaux de Bourgogne (potentiel limité) et lait céréales viande engraisseur. Ces modèles d’exploitations décrivent finement le fonctionnement cohérent et optimisé d’un système donné. Ils sont mis à jour chaque année avec les prix et la conjoncture de l’année. Pour 2019, le travail s’est fait avec des partenaires tels que les services statistiques de la DRAAF, les entreprises de conseil en élevage et les conseillers des chambres d’agriculture à partir des observations réalisées par chacun.


Du maintien à la dégringolade

Malgré une hausse du produit lait tiré par le prix, les situations sont contrastées. Certains systèmes résistent et affichent des résultats sensiblement identiques à ceux de 2018. C’est le cas des systèmes lait spécialisés, lait + cultures de vente en zone à bon potentiel. En revanche, les systèmes lait + céréales des plateaux de Bourgogne en zone à potentiel limité et lait + céréales + viande engraisseur voient leurs résultats s’effondrer avec une baisse de 30% du revenu par rapport à 2018. Ce résultat s’explique par des sécheresses récurrentes : difficultés d’implantation des cultures d’automne, rendements très médiocres sur les cultures de printemps (jusqu’à -40% de rendement en maïs), compensation du manque de fourrage par des achats (aliments et semences fourragères). Sur les systèmes à bon potentiel, la multiplication des cultures dérobées et intermédiaires contribue à l’augmentation des charges de structure (carburants, travaux par tiers,…).

Article rédigé par les équipes Galacsy et Inosys Réseau d'Élevage de Franche-Comté