Gaec Beaudot
Lait, vêlages et morphologie
Dans son cheptel, le Gaec Beaudot a toujours eu à cœur de « sécuriser » les qualités d’élevage sans sacrifier la morphologie. Cet habile mariage entre "insémination" et "monte naturelle" porte ses fruits. L’élevage est en mesure de proposer chaque année un ou deux veaux dans les stations d’évaluation.
Le Gaec Beaudot réunit trois associés à Saint-Vallier. Avec son troupeau charolais, le Gaec a développé une importante activité de vente directe de viande bovine. Ce débouché a son impact sur la conduite du troupeau. « Nous faisons vêler un maximum de génisses et de vieilles vaches et nous effectuons un tri après vêlage », explique Didier Giraud, l’un des associés. En plus des réformes et des génisses grasses, le Gaec produit des veaux sous la mère vendus à 150 kilos de poids de carcasse. La vente directe a son influence sur les choix génétiques. « On fait quand même attention à la finesse d’os », confie l’éleveur.
La production de viande en vente directe n’empêche pas le Gaec de peaufiner la génétique de son troupeau. Les 110 vaches que compte l’élevage sont toutes inscrites et la vente de reproducteurs est assurée par Didier.
Femelles laitières et vêlages faciles
Depuis une quinzaine d’années, les génisses et quelques vaches sont inséminées avec des semences de taureaux testés. « Cela nous permet d’avoir, pour le renouvellement, un pool de femelles bien dotées sur le lait et le vêlage », explique Didier. Une façon de sécuriser ces aspects primordiaux pour l’élevage allaitant, justifie l’éleveur. Très attaché à la morphologie aussi, le Gaec choisit avec soin ses taureaux de monte naturelle. « Nous avons beaucoup progressé grâce à certains taureaux de l’association Charolais Evaluation 71 ». Depuis 2004, le Gaec Beaudot a pris l’habitude d’acheter des taureaux en copropriété avec le Gaec du Grand Monetois (Ecuisses). Cette mutualisation de moyens leur a permis d’acquérir chaque année un animal de bonnes origines (Debarnot, Langillier, Gagnepain-Champenois…). S’il reconnait volontiers dans cette quête « avoir plus souvent mis à côté que dedans », l’éleveur confie aussi que plusieurs de ces taureaux ont sacrément fait évoluer l’élevage.
Un taureau à 142 d’IFNais !
Aujourd’hui, le Gaec Beaudot commence à récolter les fruits de son travail. Il est le naisseur du meilleur taureau charolais de France en facilité de naissance (IFNais). Il s’agit de Bayonne, indexé à 142 sur ce critère ! Cet animal exceptionnel est d’ailleurs diffusé par Gène Diffusion dans son catalogue "Grands raceurs". Bayonne est un fils de Turbo (Charolais Evaluation) et d’une mère qui a produit pas moins de 14 veaux dans sa carrière ! Conservé dans l’élevage, Bayonne a donné de nombreuses filles, toutes dotées de bons index, dont la première ne pesait que 32 kg à la naissance ! Le poids moyen de la production à la naissance de Bayonne est de 40,2 kg. « Ce reproducteur est une chance inouïe », reconnait Didier. Le caractère se transmet bien à la descendance. Outre le fait de naître petits, les veaux de Bayonne sont très dégourdis. Leur petit gabarit ne les empêche pas de donner des filles à bon développement. Cerise sur le gâteau : les produits peuvent même avoir de bonnes qualités bouchères, à l’instar de ce bœuf que le Gaec présentera au prochain concours d’animaux de boucherie d’Autun le 12 mars prochain.
Un descendant de Bayonne à Jalogny
C’est l’un des descendants de ce fameux Bayonne qui est actuellement en pension à Jalogny. Il est le fils d’Artois (1) et de Duchesse, la première fille de Bayonne (32 kg à la naissance) aujourd’hui indexée à 129 en IFNais.
Fournisseur régulier de veaux à la station d'évaluation de Jalogny, Didier Giraud se retrouve bien dans la philosophie de cet outil collectif. « Dans son fonctionnement, le GIE Synergie Charolais allie bien les schémas "monte naturelle" et "insémination". Dans le marché des reproducteurs, les stations attirent aujourd’hui de plus en plus de clients. Elles représentent quand même une forme de "mini testage" et la clientèle est de plus en plus sensible à cela », conclut Didier Giraud.
(1) Artois (Gène Diffusion), taureau à génisses, lequel est lui-même issu de la station de Jalogny.
La production de viande en vente directe n’empêche pas le Gaec de peaufiner la génétique de son troupeau. Les 110 vaches que compte l’élevage sont toutes inscrites et la vente de reproducteurs est assurée par Didier.
Femelles laitières et vêlages faciles
Depuis une quinzaine d’années, les génisses et quelques vaches sont inséminées avec des semences de taureaux testés. « Cela nous permet d’avoir, pour le renouvellement, un pool de femelles bien dotées sur le lait et le vêlage », explique Didier. Une façon de sécuriser ces aspects primordiaux pour l’élevage allaitant, justifie l’éleveur. Très attaché à la morphologie aussi, le Gaec choisit avec soin ses taureaux de monte naturelle. « Nous avons beaucoup progressé grâce à certains taureaux de l’association Charolais Evaluation 71 ». Depuis 2004, le Gaec Beaudot a pris l’habitude d’acheter des taureaux en copropriété avec le Gaec du Grand Monetois (Ecuisses). Cette mutualisation de moyens leur a permis d’acquérir chaque année un animal de bonnes origines (Debarnot, Langillier, Gagnepain-Champenois…). S’il reconnait volontiers dans cette quête « avoir plus souvent mis à côté que dedans », l’éleveur confie aussi que plusieurs de ces taureaux ont sacrément fait évoluer l’élevage.
Un taureau à 142 d’IFNais !
Aujourd’hui, le Gaec Beaudot commence à récolter les fruits de son travail. Il est le naisseur du meilleur taureau charolais de France en facilité de naissance (IFNais). Il s’agit de Bayonne, indexé à 142 sur ce critère ! Cet animal exceptionnel est d’ailleurs diffusé par Gène Diffusion dans son catalogue "Grands raceurs". Bayonne est un fils de Turbo (Charolais Evaluation) et d’une mère qui a produit pas moins de 14 veaux dans sa carrière ! Conservé dans l’élevage, Bayonne a donné de nombreuses filles, toutes dotées de bons index, dont la première ne pesait que 32 kg à la naissance ! Le poids moyen de la production à la naissance de Bayonne est de 40,2 kg. « Ce reproducteur est une chance inouïe », reconnait Didier. Le caractère se transmet bien à la descendance. Outre le fait de naître petits, les veaux de Bayonne sont très dégourdis. Leur petit gabarit ne les empêche pas de donner des filles à bon développement. Cerise sur le gâteau : les produits peuvent même avoir de bonnes qualités bouchères, à l’instar de ce bœuf que le Gaec présentera au prochain concours d’animaux de boucherie d’Autun le 12 mars prochain.
Un descendant de Bayonne à Jalogny
C’est l’un des descendants de ce fameux Bayonne qui est actuellement en pension à Jalogny. Il est le fils d’Artois (1) et de Duchesse, la première fille de Bayonne (32 kg à la naissance) aujourd’hui indexée à 129 en IFNais.
Fournisseur régulier de veaux à la station d'évaluation de Jalogny, Didier Giraud se retrouve bien dans la philosophie de cet outil collectif. « Dans son fonctionnement, le GIE Synergie Charolais allie bien les schémas "monte naturelle" et "insémination". Dans le marché des reproducteurs, les stations attirent aujourd’hui de plus en plus de clients. Elles représentent quand même une forme de "mini testage" et la clientèle est de plus en plus sensible à cela », conclut Didier Giraud.
(1) Artois (Gène Diffusion), taureau à génisses, lequel est lui-même issu de la station de Jalogny.