Gaec de l’Epervière
Lait, viande et grandes cultures
Le Gaec de l’Epervière regroupe trois ateliers : lait, viande et céréales. Depuis trois ans, les cultures sont gérées au sein d’un assolement commun avec deux autres exploitations. Si la production laitière persiste, son avenir sur l’exploitation est incertain. Quant aux limousines, elles satisfont pleinement les associés qui ont fait le choix d’engraisser toute leur production.
C’est au Gaec de l’Epervière à Gigny-sur-Saône que Bourgogne du Sud avait donné rendez-vous à ses adhérents le 17 octobre dernier. L’exploitation compte trois associés et comprend trois ateliers : lait, viande et grandes cultures. Depuis 2010, les 210 hectares de cultures sont gérés au sein d’un assolement commun à trois structures. Outre le Gaec de l’Epervière, cet assolement mutualisé concerne le Gaec de l’Ecole dans le même village ainsi que le Gaec du Pautet à Marnay. Ainsi réunies, les soles céréalières des trois exploitations constituent une surface totale d’environ 700 hectares. La mutualisation touche aussi le matériel ; chacun investissant « au prorata de sa surface », explique Jean-Michel Ravet. « Nous travaillions déjà ensemble pour la fenaison. Nous avions tous des matériels identiques. Les plus jeunes d’entre nous ont eu la volonté d’aller plus loin, pour améliorer l’organisation du travail et pour acquérir du matériel plus gros ». Pour Jean-Michel Ravet, cette nouvelle organisation le libère complètement des travaux des champs. « En automne, je peux me consacrer pleinement aux 140 vêlages de l’exploitation qui interviennent tous entre août et novembre », confie Jean-Michel Ravet.
55 montbéliardes et 70 limousines
Le Gaec de l’Epervière dispose d’un troupeau d’une petite soixantaine de montbéliardes pour un quota laitier de 500.000 litres. Avec une production moyenne par vache de 9.200 kilos de litres de lait, le troupeau laitier est particulièrement bien doté en génétique et la performance est au rendez-vous. Le Gaec dispose également d’un troupeau allaitant avec 70 mères limousines. Une race qui plait beaucoup à Jean-Michel Ravet, lequel apprécie les grandes qualités maternelles de ses vaches limousines et le fait de « ne pas avoir à faire têter de veaux à la main ».
Babys de 15 mois
Le cheptel limousin est inséminé à 98 % et la totalité de la production est engraissée. Les babys sont abattus à l’âge de 15 mois et produisent des poids de carcasse de 420 kg en moyenne. Les génisses sont vendues à tout juste trente mois. La moyenne des poids de carcasse des vaches est de 450 kg ; la plus lourde a atteint 513 kg. Les limousines sont payées « 1 F de plus que les charolaises ». Jean-Michel Ravet aurait aimé que la différence soit plus flagrante. Cet été, les génisses ont été payées 5 €. Le Gaec les vend à un négociant bressan qui les destine à l’abattoir Bigard de Cuiseaux. Inscrit à Bovins croissance, l’élevage commercialise aussi quelques reproducteurs.
Pour l’alimentation, les laitières et les babys reçoivent la même ration avec juste un complément de farine pour les mâles à l’engraissement. Ces derniers réalisent un GMQ de 1.600 - 1.700 grammes par jours.
Atelier lait en sursis ?
« Il y a trois-quatre ans, lorsque le prix du lait était au plus bas, nous avons failli arrêter la production laitière », confie Jean-Michel. Si son frère reste attaché à l’atelier lait, l’associé ne cache pas sa préférence pour la viande et la race rousse. Pour l’heure, le lait a l’avantage d’assurer « une rentrée d’argent mensuelle » et tous les investissements liés au lait sont aujourd’hui payés, indique l’éleveur. Mais si le doute revient, il n’est pas exclu que le cheptel limousin l’emporte définitivement sur les montbéliardes, avoue en toute franchise Jean-Michel Ravet.
55 montbéliardes et 70 limousines
Le Gaec de l’Epervière dispose d’un troupeau d’une petite soixantaine de montbéliardes pour un quota laitier de 500.000 litres. Avec une production moyenne par vache de 9.200 kilos de litres de lait, le troupeau laitier est particulièrement bien doté en génétique et la performance est au rendez-vous. Le Gaec dispose également d’un troupeau allaitant avec 70 mères limousines. Une race qui plait beaucoup à Jean-Michel Ravet, lequel apprécie les grandes qualités maternelles de ses vaches limousines et le fait de « ne pas avoir à faire têter de veaux à la main ».
Babys de 15 mois
Le cheptel limousin est inséminé à 98 % et la totalité de la production est engraissée. Les babys sont abattus à l’âge de 15 mois et produisent des poids de carcasse de 420 kg en moyenne. Les génisses sont vendues à tout juste trente mois. La moyenne des poids de carcasse des vaches est de 450 kg ; la plus lourde a atteint 513 kg. Les limousines sont payées « 1 F de plus que les charolaises ». Jean-Michel Ravet aurait aimé que la différence soit plus flagrante. Cet été, les génisses ont été payées 5 €. Le Gaec les vend à un négociant bressan qui les destine à l’abattoir Bigard de Cuiseaux. Inscrit à Bovins croissance, l’élevage commercialise aussi quelques reproducteurs.
Pour l’alimentation, les laitières et les babys reçoivent la même ration avec juste un complément de farine pour les mâles à l’engraissement. Ces derniers réalisent un GMQ de 1.600 - 1.700 grammes par jours.
Atelier lait en sursis ?
« Il y a trois-quatre ans, lorsque le prix du lait était au plus bas, nous avons failli arrêter la production laitière », confie Jean-Michel. Si son frère reste attaché à l’atelier lait, l’associé ne cache pas sa préférence pour la viande et la race rousse. Pour l’heure, le lait a l’avantage d’assurer « une rentrée d’argent mensuelle » et tous les investissements liés au lait sont aujourd’hui payés, indique l’éleveur. Mais si le doute revient, il n’est pas exclu que le cheptel limousin l’emporte définitivement sur les montbéliardes, avoue en toute franchise Jean-Michel Ravet.